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Deux événements pour les églises orientales à Lyon et Paris le week-end du 4-5 juin 2016

LYON : Le dimanche 5 juin à 9h45 sera consacrée la nouvelle église catholique de rite byzantin Saint-Irénée, ainsi que son autel.

 

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Un peu d’histoire

L’histoire de la paroisse catholique byzantine de Lyon remonte au sortir de la Première Guerre mondiale, lorsque des exilés russes et grecs arrivent en France pour trouver du travail. À Lyon, ils sont accueillis par le prêtre Paul Couturier, professeur de sciences naturelles à l’institution des Chartreux. L’église lyonnaise décide alors de faire venir un prêtre Russe catholique pour qu’ils puissent prier dans leur rite, tout en étant catholiques.

La première chapelle dédiée pour les Russes catholiques est ainsi inaugurée le 18 décembre 1932 au premier étage du 5 de la rue Auguste-Comte. Elle est placée sous le vocable de Saint-Irénée et devient une véritable paroisse en 1956.

La communauté hellène (grecque) catholique rejoint la paroisse Saint-Irénée après le décès de son prêtre en 1958. Avec les nouveaux flux migratoires, la paroisse accueille aussi des communautés diverses ; Italo-Albanais, puis des Melkites, avec la guerre du Liban, et enfin des gréco-catholiques roumains et bulgares après la chute du rideau de fer.

En 1991, à la demande du cardinal Decourtray, le lieu de culte d’origine est transféré au 6 de la place Saint-Irénée, dans la chapelle de l’ancien couvent des religieuses du Bon Pasteur d’Angers.

Depuis deux ans, la paroisse a cependant dû faire face à d’importants travaux liés à  l’installation de l’archevêché dans le même bâtiment. Le plafond a été remplacé et une partie du sanctuaire a été amputée pour accueillir les archives du diocèse. C’est cette église renouvelée et son autel qui seront consacrés dimanche 5 juin 2016.

 

PARIS : Samedi 4 juin à 11h, la Divine Liturgie sera donné à la chapelle Saint Georges (38, rue Ribera),

Le dimanche 5 juin 2016, la messe sera célébrée à la Chapelle des Sœurs de Marie Réparatrice (31, rue Michel Ange)

 

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Un peu d’histoire

Église Saint-Georges à Paris
Église Saint-Georges à Paris

À la fin de la Deuxième Guerre mondiale, alors que l’Église gréco-catholique roumaine entre dans son martyr après l’arrivée au pouvoir du gouvernement communiste, le cardinal Eugène Tisserant et le prêtre Gheorghe Surdu ouvrent à Paris en 1946 un foyer d’accueil pour les prêtres et les étudiants roumains catholiques de rite byzantin dans un immeuble du 16ème arrondissement de Paris, rue Ribera.

Dès lors, le foyer devient une Mission de l’Église gréco-catholique de Roumanie. Son rôle est de témoigner de l’existence de cette Église, qui continue de vivre et de confesser sa foi et son union au Saint-Siège dans l’adversité de la persécution.

La célébration de la messe en langue roumaine et selon le rite byzantin a transformé, en très peu de temps, la Mission gréco-catholique en haut lieu de la diaspora roumaine en France. Elle est ainsi devenue une adresse incontournable pour les chrétiens roumains qui venaient échapper de la geôle communiste et, d’autre part, pour tous ceux qui s’intéressaient au sort de la Roumanie.

En 1954, ce foyer devient la Paroisse « Saint Georges » des Roumains.

Témoin d’une Église des catacombes, la Mission Roumaine est une des voix des chrétiens d’Orient qui illustre l’envers de la propagande communiste qui tente de séduire le monde intellectuel français. Une série de conférences historiques, culturelles et religieuses se tiennent pendant cette période au siège de la Mission. Des personnalités de la diaspora y participent : les historiens Mircea Eliade et Neagu Djuvara, les écrivains Emil Cioran et Eugène Ionesco.

À partir des années 2000 la communauté commence à se retrouver à l’étroit, les fidèles doivent assister à la messe à l’extérieur de l’église. C’est ainsi qu’en 2005, la communauté gréco-catholique roumaine est accueillie dans la Chapelle des Sœurs de Marie Réparatrice, 31 rue Michel-Ange, pour les célébrations dominicales. La chapelle de la rue Ribera sert toujours pour les offices pendant la semaine.