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La Mission gréco-catholique roumaine en France a fêté ses 70 ans

Père Christian Crisan
Père Cristian Crisan, curé de la Paroisse Saint-Georges et recteur de la Mission Catholique Roumaine de Paris en France.

« Tout s’est très bien passé. Samedi, nous avons célébré la divine liturgie en présence d’une centaine de personnes. Après la messe, j’ai présenté l’exposition qui a lieu dans l’église et nous avons eu une conférence de Mgr Claudiu Lucian Pop, évêque de la Curie de l’Église Roumaine sur les débuts de la mission. Dimanche, plus de 400 personnes sont venues à la messe, où nous avons célébré la première communion solennelle des enfants de la Paroisse Saint Georges de Paris. Les gens étaient très enthousiastes. Puis Mgr Mihai Fratila, évêque de Bucarest a donné une conférence sur la Mission » raconte le Père Cristian Crisan, curé de la Paroisse Saint-Georges et recteur de la Mission Catholique Roumaine de Paris en France.

 

 

Dimanche, plus de 400 fidèles étaient réunis dans la Chapelle des Sœurs de Marie Réparatrice, pour la Première communion solennelle des enfants.
Dimanche, plus de 400 fidèles étaient réunis dans la Chapelle des Sœurs de Marie Réparatrice, pour la Première communion solennelle des enfants.

 

 

« plus de 1000 fidèles en région parisienne »

Mgr Claudiu Pop, Evêque de la Curie de l’Eglise Roumaine.

« En tout nous avons plus de 1000 fidèles en région parisienne. C’est très important pour eux de venir ici car ils revivent l’esprit de chez eux. Dans la liturgie orientale, on chante beaucoup, il y a beaucoup de couleurs, beaucoup de parfums ; c’est important que tous les sens soient mis en valeur, soient stimulés, et nos fidèles viennent pour retrouver cela. »

DSC_0123Face à l’arrivée de familles « mixtes », la paroisse a cependant décidé de s’adapter. « Nos enfants de cœurs sont nés en France, ils parlent roumain avec leurs parents ou avec moi, mais entre eux ils parlent français. C’est pourquoi depuis plusieurs mois, on se pose la question d’introduire du français dans la liturgie. » La paroisse compte ainsi de plus en plus de jeunes. Des jeunes « qui se retrouvent désormais pour des activités dans le cadre de la paroisse », et mieux intégrés que leurs parents dans la société française. « Aujourd’hui, ce que j’essaie d’éviter est de nous ghettoïser, mais plutôt d’ouvrir les portes de la paroisse et la faire connaître aux autres. »

 

« Que ces lieux, soient toujours un lieu d’accueil pour ceux qui veulent sentir l’esprit roumain dans le cœur de Paris »

Dans son histoire, la Mission a eu pour cause de soutenir la culture des exilés Roumains. « Que ces lieux, soit toujours un lieu d’accueil pour ceux qui veulent sentir l’esprit roumain dans le cœur de Paris » résume le Père Crisan. « Pendant le communisme, il s’y tenait des conférences culturelles, des expositions pour les exilés. »

Mais l’origine de l’Église gréco-catholique roumaine remonte à plus loin. « Nous sommes nés en 1700 lorsqu’une partie de l’église roumaine de Transilvanie a décidé de revenir en communion avec Rome, tout en conservant le patrimoine et les spécificités orientalesNous gardons la liturgie byzantine, la discipline orientale ; chez nous des hommes mariés peuvent être ordonnés prêtres, et nous sommes une Église Archiépiscopale majeure, c’est-à-dire que nous disposons d’une grande autonomie au sein de l’église catholique. »