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L'arméen enchanté, un livre à découvrir de Behnam Keryo, universitaire, calligraphe et musicien

L’araméen enchanté

est une méthode ludique pour enfants et adultes désirant apprendre cette langue ou écouter l’Évangile dans la langue de Jésus.
Dans cet ouvrage contenant un CD et une affichette des 22 lettres, chaque lettre illustrée évoque un mot pris de l’évangile, puis vient le texte correspondant chanté. Les chants composés sont dans le style des mélodies enfantines, et sont accompagnés aux piano, oud, flûte, bouzouki cithare (psaltérion), guitare, harmonica, mélodica, jozza et percussions. Ils sont faciles à apprendre par cœur. Les chants sont composés dans le style des mélodies enfantines, de chansons de nourrices ou de berceuses et sont accompagnés au piano, oud, bouzouki, cithare, guitare, flûte, harmonica ou percussion, …, et sont faciles à apprendre par cœur.

Le livret est suivi d’une annexe graphique sur la calligraphie syriaque
Présentation :

1 – Un livret 21x23cm contenant une double page pour chaque lettre (60 pages)
2 – Un CD d’une durée de 40 minutes,
3 – Une affichette 35×42 cm des 22 lettres illustrées, que l’on peut apposer dans les chambres des enfants ou dans les salles de classes.
Publié par la La maison du scribe

La Maison du Scribe
La Peyrière Haute
46800 Valprionde
France


Pour aller plus loin :

L’araméen, langue millénaire, est encore parlé par plus de trois millions de personnes à travers le monde. Il est célébré et pratiqué par au moins dix millions de fidèles comme langue liturgique. Langue de culture, langue de science, langue internationale des siècles durant et trait d’union entre les peuples, elle s’imposa à compter du XIVe siècle avant Jésus Christ dans tout l’Orient ancien. L’alphabet araméen est à l’ origine de plusieurs sinon de tous les alphabets d’aujourd’hui. Jésus, Marie, Joseph et les apôtres parlaient entre eux en araméen. Plusieurs livres de l’Ancien Testament ont eu des originaux en araméen. L’Évangile de saint Mathieu a d’abord été écrit en araméen. C’est de cette version de la Pshitta que sont puisés ces extraits composés et chantés d’après les traditions de la région.

Le syriaque ou l’araméen continue de vivre et de s’épanouir en Iraq, Syrie, au Liban, et en Palestine ainsi qu’en Turquie, Iran, et dans les pays de la diaspora (Amérique du nord, Europe, Australie) et Inde.

L’araméen demeure une langue liturgique dans six églises orientales : les Chaldéens, les Nestoriens, divisés en deux églises, les Syriens-catholiques, les Syriens-orthodoxes et les Maronites.

L’écriture syriaque

Le syriaque possède trois styles d’écriture et deux modes de prononciation ; le système occidental, le serto, souple et cursif, où les voyelles sont notées par de petites lettres grecques, et où le alap final est prononcé ‹ o › ; le style oriental, le chaldéen avec ses voyelles notées par des signes diacritiques et où le alap final est prononcé ‹ a › et l’estranguéla, très proche du chaldéen, le plus ancien avec son tracé carré et élégant réservé surtout aux inscriptions monumentales.

La calligraphie

La calligraphie, serta, ou sourta en araméen, c’est l’art de dessiner et de maîtriser un trait. Les calligraphes syriaques bénéficient d’un prestige incomparable, car la calligraphie est considérée à la fois comme une science et comme un art réservés aux initiés.

La calligraphie syriaque est un chant sincère, et un parcours initiatique qui impose une pureté et exige des principes irréprochables. C’est un dialogue obsédant avec le marbre ou le papier.

Les caractères estranguéla sont épais, puissants, géométriques, et voluptueux. Pour les calligraphier ou les sculpter, il est nécessaire de tracer une portée imaginaire de quatre lignes qui va guider le calligraphe et où chaque lettre de l’alphabet a sa facture et son canon propre.

Comme l’usage du calame modifie fatalement les formes géométriques du syriaque en liant les traits et en les conduisant vers des courbes élusives, chez les Syriaques occidentaux l’estranguéla perdit son caractère monumental pour acquérir un arrondi et une douceur.

Le scribe Behnam Keryo, né à Mossoul-Ninive sur le Tigre, universitaire, musicien et poète sait trouver en lui les gestes de ses lointains ancêtres.

Toute sa démarche est de restituer ce trésor de civilisation afin que chacun en soit initié. Il prend à son compte l’affirmation inscrite sur une tablette provenant de Sumer :”La mort ne peut atteindre celui qui sait écrire…” et compte le prouver avec son association « La Maison du Scribe », dont il est l’animateur. Sa langue maternelle est l’araméen, langue de Jésus et l’une des premières langues alphabétiques de l’humanité. Il organise des ateliers de calligraphies et d’écritures cunéiformes sur argile.

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