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L'Église arménienne catholique

Séparation

En 553, à la suite du concile de Chalcédoine.

Historique

Le moine Mesrop, en 406, invente l’alphabet arménien et traduit les livres sacrés. Seuls en guerre contre les Perses (451), les Arméniens ne participent pas au concile de Chalcédoine mais le réfutent en 553 au synode de Dvin.
Au XIe siècle, l’invasion mongole les pousse à s’exiler en Cilicie : le patriarche les suit et réside à Sis.
En 1441, un second patriarche est élu à Etchmiadzine (Arménie).
En 1740, une partie de l’Église apostolique se sépare : Mgr Ardzivian, archevêque d’Alep, est élu patriarche des Arméniens catholiques. Il est reconnu par le pape Benoît XIV en 1742. Il s’installe au Mont-Liban. Aujourd’hui, le patriarche réside à Beyrouth.
De 1915 à 1922, 1,5 millions d’Arméniens sont massacrés par les Turcs.

L’Église arménienne apostolique compte environ 6 millions de fidèles avec deux Catholicos (titre équivalent à celui de Patriarche dans certaines Églises orthodoxes orientales). Les Arméniens catholiques sont 600 000 dans le monde : 450 000 en Orient dont 400 000 en Arménie et dans les pays de l’ex-Union soviétique.