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Les religieuses au service des autres

Avec une grande audace parfois, elles vont dans des quartiers sensibles et forcent l’admiration de tous, en particulier des musulmans qui sont touchés par leur radicalité spirituelle et qui sont souvent fiers de se dire anciens élèves des soeurs. Les congrégations religieuses sont confrontées à des difficultés considérables, souvent administratives, mais aussi à un manque de moyens financiers pour remplir toutes leurs missions. Ici elles doivent accompagner des familles réfugiées, là elles subissent les nouvelles normes imposées par un État, sans compensation, ce qui fragilise leurs établissements.
Les religieuses sont également très engagées pour la promotion de la femme. De la maternelle à l’université, elles encouragent les filles à poursuivre leurs études ; elles forment les femmes à des petits métiers pour les rendre indépendantes, à l’hygiène pour être de bonnes mères… Par leurs actions sociales, elles les accompagnent dans leur vie quotidienne. Enfin par leur vocation, elles montrent l’importance que peut revêtir la place des femmes dans la société et dans l’Église. Beaucoup ont vécu les abominations de Daesh ou d’autres groupes similaires et ont été les premières à agir et à consoler les plus éprouvés, comme par exemple les dominicaines ou les petites sœurs de Jésus en Irak, les Sœurs de St Joseph de l’Apparition ou les sœurs des Saints-Cœurs en Syrie. Elles sont un signe d’espérance et de la tendresse de l’Église.
De nombreuses congrégations sont venues de France, soit depuis
plusieurs siècles, soit parce qu’elles en ont été chassées après 1905. Elles
contribuent à la connaissance de la culture française et sont un moteur
essentiel de la francophonie.

Elles ont plus que jamais besoin de notre soutien, matériel, mais aussi de notre communion spirituelle. J’invite tous les lecteurs à prier pour elles et pour les vocations religieuses en Orient. »

 

Mgr Pascal Gollnisch