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Moyen-Orient : l'Église portera sa contribution aux victimes

Source Radio Vatican

Cette rencontre se tient au sein de l’Université pontificale Urbanienne, à l’initiative du Conseil pontifical Cor Unum. Avant même l’ouverture des travaux, le Saint-Père a encouragé l’ensemble des acteurs qui œuvrent sur le terrain pour « tenter de soulager les souffrances des populations victimes des conflits ». Il a également interpellé les leaders politiques « afin qu’ils renoncent aux intérêts partiaux pour parvenir à la paix ». Olivier Bonnel

« La violence génère la violence et nous avons le sentiment d’être pris dans une spirale d’injustice et d’inertie ». C’est un regard particulièrement sombre et sévère que pose le Pape sur la situation en Irak et en Syrie. « Un an après notre précédente rencontre, déplore t-il, nous devons constater avec tristesse que malgré de nombreux efforts la logique des armes, les intérêts obscurs et la violence continuent à dévaster ces pays ». Personne n’est parvenu à mettre un terme « aux violations perpétuelles des droits de l’Homme ». Les conséquences de cette crise sont dramatiques et désormais visibles bien au-delà de la région, observe le Saint-Père qui évoque les nombreux « visages souffrants en Syrie en Irak et dans les pays où des millions de réfugiés ont trouvé refuge et protection ».

Dans ce contexte, l’action des organismes caritatifs présents sur le terrain représentent « un grand signe d’espérance » souligne le Pape. En aidant et en préservant la dignité des personnes, ils sont « un reflet de la miséricorde de Dieu ». Le Saint-Père remercie alors tous « les anonymes qui œuvrent en silence pour les victimes des conflits en particulier les enfants » mais aussi les Nations unies pour « le travail de soutien et de médiations auprès des différents gouvernements afin de  mettre un terme au conflit ». C’est un travail de longue haleine, estime le Pape François, auquel « l’Église ne manquera pas d’apporter sa contribution ». Et c’est en tournant une nouvelle fois son regard vers les communautés chrétiennes du Moyen-Orient en souffrance que le souverain pontife conclu son discours. « Les chrétiens sont du Moyen-Orient, affirme t-il, sont aujourd’hui le signe concret de la miséricorde de Dieu ». (XS-HD)