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Palestine : des religieuses imaginent un camp de vacances sur le thème "des vacances à Paris"

Des sessions de français organisées depuis plusieurs années maintenant par les religieuses de la Sainte Croix de Jerusalem sont nées du constat suivant : un certain nombre de volontaires, français pour la plupart, proposaient chaque année de faire de l’animation auprès des jeunes de Taybeh, désœuvrés durant la longue période des vacances estivales.

Un camp francophone

Toutes les activités se déroulent en français, ce qui permet de faire progresser sensiblement les enfants dans un contexte plus ludique qu’à l’école, tout en offrant une solution au problème de la barrière de la langue pour les animateurs.

Les religieuses proposent des jeux de piste, des chants, des veillées, des concours inter-équipes autour d’un thème.

L’animation est faite au jour le jour par des bénévoles qui offrent un temps de leurs vacances au service des enfants palestiniens. Par exemple :

  • « Le petit prince » en 2001,…,
  • « Des vitamines pour le français » en 2011
  • et pour 2012 : « Des vacances à Paris ! »

Sortir les jeunes de leur environnement et les éveiller au monde extérieur.

La session de français a pour but :

• d’offrir à des enfants et des adolescents qui ne peuvent aller en vacances, un espace de jeux, de loisirs, de rencontres.

• de mettre en pratique les compétences en français acquises durant l’année scolaire.

• de compléter un enseignement un peu insuffisant car l’école ne peut accorder que trois périodes de 40mn par semaine à l’enseignement du français.

• de proposer aux plus grands une préparation quotidienne aux examens du DELF (Diplôme d’Etudes de Langue Française)

• de tisser des liens d’amitié entre des jeunes palestinien(ne)s et des jeunes français(es), élément motivant pour l’étude d’une langue étrangère.

Pour les uns comme pour les autres, c’est aussi découvrir une culture différente.


L’Œuvre d’Orient soutient depuis de nombreuses années les camps des religieuses

Dans une lettre de remerciement l’an passé les sœurs écrivaient :

« Animateurs et jeunes ont du mal à se quitter à la fin de la semaine.

La fin de la semaine voit partir quelques animateurs, puis d’autres…

Tous sont unanimes : ils ont beaucoup donné, mais ont reçu plus encore »