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(Paris) Journée de solidarité avec le peuple syrien à l' Institut du Monde Arabe

 

 

Les fonds récoltés dans ce cadre seront reversés à l’Association CODSSY – Collectif du Développement et Secours Syrien.

Institut du monde arabe

1, rue des Fossés-Saint-Bernard – Place Mohammed V – 75005 Paris Cedex 05

Tél. 01 40 51 38 38

www.imarabe.org

 

PROGRAMME DETAILLE

(12 h – 14 h 30 et 17 h – 21 h)

• Ammar Abd Rabbo, photographe franco-syrien organise une séance «marathon» de portraits photo dans le fumoir à laquelle le panorama sur la Seine et la cathédrale Notre Dame, sert de fond. Chaque portrait, individuel, en couple, ou en famille, est réalisé contre une participation symbolique de 10 euros.

 

(14 h – 16 h 30)

• Le devenir de la Syrie, débat mené par Abderrahime Hafidi, animateur de l’émission « Islam » (France 2) ; avec Jack Ralite, ancien ministre ; Hala Kodmani, journaliste ; Basma Kodmani, politologue ; Jean-Pierre Filiu, professeur à Sciences Po, Paris ; Christophe Ayad, journaliste au Monde ; Monzer Makhous, ambassadeur-représentant de la coalition nationale syrienne à Paris ; Ziad Majed, professeur à l’Université américaine de Paris ; et Fabrice Weissman, conseiller à la direction des opérations de MSF. (Ce panel est susceptible de changements.)

 

(16 h 30 – 17 h 30)

• Ali Ferzat, à Paris pour l’occasion, il dédicace les gravures de deux de ses caricatures. Né dans la ville de Hama, en Syrie, en 1951, Ali Ferzat dessine ses premières caricatures à l’âge de douze ans. Adulte, il s’installe à Damas où il collabore avec plusieurs titres de la presse syrienne. Avide d’indépendance, il reprend vite sa liberté. Dessinateur chevronné, il s’emploie à traiter des thèmes les plus ambitieux, tels que l’amour, la famille, la liberté… tout en critiquant dictatures et dictateurs du monde. Plusieurs prix internationaux viennent assez tôt lui conférer une importante notoriété. En 2000, il lance une revue, Al-Doumari – premier journal privé à paraître en Syrie depuis 1963 –, dans laquelle il dénonce les errements du gouvernement de Bachar el-Assad ; celle-ci est interdite en 2003.

En août 2011, il est enlevé et passé à tabac par des agents des services secrets syriens. La même année, Ali Ferzat se voit attribuer le Prix Sakharov pour la liberté de penser.

 

(17 h 30 – 18 h 30)

• Séance plénière, en la présence du célèbre caricaturiste français Plantu qui dialogue à cette occasion avec son homologue syrien Ali Ferzat.

Un homme vivait voici mille ans dans la petite ville de Ma’arra, sise au sud d’Alep, aujourd’hui martyrisée et endeuillée. Humble et frugal et suprêmement fier, poète immense, parmi les plus grands, il écrivait : « Je fréquente une nation dont les princes règnent à l’encontre de son bien. Ils oppriment leurs sujets, et, quand ils devraient les servir, s’arrogent le droit de les trahir… »

Revenant parmi nous après dix siècles, tout connaisseur de l’âme humaine qu’il fût, Aboul Alaa al-Ma’arri serait lui-même stupéfait par la dévastation et l’horreur qui règnent en Syrie. Ce constat ne doit cependant pas nous empêcher de recourir à l’action, si modeste soit-elle… Aussi, pour venir en aide aux habitants de ce pays profondément meurtri, l’Institut du monde arabe a-t-il fait choix d’organiser cette « Journée de solidarité avec le peuple syrien ».

 

 

Auditorium – 18 h 30 – 24 h

Niveau -2

UN CONCERT POUR LE PEUPLE SYRIEN

De nombreux artistes – tant syriens que maghrébins ou du Moyen-Orient –, connus pour la plupart pour leur engagement en faveur des causes humanitaires viennent délivrer leur art précieux et apporter leur soutien au peuple syrien.

 

Aïcha Redouane

Marocaine de naissance, mais aussi Egyptienne d’adoption, Aïcha Redouane excelle dans maints registres comme celui de la poésie chantée soufie, dont elle nous a livré, à travers plusieurs albums, toute la quintessence.

 

• Houria Aïchi

Sociologue de formation, Houria Aïchi, dont la voix émeut dès la première écoute, nous a familiarisé avec le répertoire du massif des Aurès (Algérie), interprété naguère par les asriates (femmes-maîtresses berbères au ton libre et parfois libertin). Son dernier album Renayates reprend les titres les plus populaires de grandes chanteuses algériennes dans les styles raï, kabyle, chaâbi algérois ou chaoui.

 

• Abir Nasraoui

Native de la ville martyre de Kasserine (Tunisie), Abir est dotée de cordes vocales impressionnantes. Elle a su chanter du Oum Kalsoum à ses débuts (ce sera le cas pour cette soirée exceptionnelle), mais elle n’a jamais hésité à s’aventurer sur d’autres terrains, jusqu’au tango en version arabe.

 

• Abderrahim Abdelmoumen

Ce Tangérois, installé à Paris, est tenu pour l’un des meilleurs hymnodes (mounchid) originaires du Maghreb. Il cultive aussi la musique andalouse et d’intéressants mélanges avec les musiques d’essence ibérique.

 

• Latif Idrissi

Ce chanteur à voix, d’abord initié, à Casablanca, aux genres malhoune (poésie finement ciselée, développée par les artisans des villes impériales) et gharnati (un des dérivés de l’arabo-andalou), joue également du luth, du violon et des percussions. Latif Idrissi est accompagné, comme le sont aussi Abir Nasraoui et Abdelmoumen, par l’Orchestre Takht Attourath (littéralement : «Le groupe du patrimoine»), dirigé par Abderrahman Kazzoul. Naïssam Jalal Aïcha Redouane

 

• Ensemble Al-Ouns

Composé de musiciens issus du Maghreb et du Proche-Orient, le groupe rend souvent hommage à ces géants du Nil que furent Farid El Atrache, Abdel Wahab, Oum Kalsoum ou Abdel Halim Hafez. Dirigé par Abdelali Bouayoune, chanteur-compositeur et luthiste, il compte dans ses rangs de remarquables instrumentistes, tels Faouzi Bentara, violoniste, Salim Betitane, percussionniste ou le flûtiste Ney Boulbaba Fitouri.

 

• Naziha Meftah et Ghaïss Jasser Originaire de Chefchaouen au Maroc, adepte du répertoire de Faïrouz à ses débuts, Naziha Meftah a, par la suite, exploré avec bonheur et talent d’autres genres comme l’andalou et le chant soufi. Pour l’occasion, elle fait équipe avec la pianiste d’origine syrienne, Ghaïss Jasser, impliquée dans les combats féministes, et compositrice et interprète au piano de haut niveau.

 

Sawsan Al Safadi, Mohanad Al Jarami et Khaled Al Khani La danseuse Sawsan Al Safadi, le joueur de oud, Mohanad Al Jaramani et l’artiste plasticien Khaled Al Khani, tous les trois syriens, se livreront sur scène à une prestation qui fera dialoguer musique, danse et peinture.

 

• Naïssam Jalal

Née à Paris de parents syriens, Naïssam Jalal joue les mélodies du corps et de l’âme, les rythmes de l’Histoire et de l’absolu. Sa flûte dessine les paysages, les visages et les chemins, raconte les goûts, les couleurs et les odeurs des mondes traversés.

 

• Syrine Ben Moussa

Originaire de Testour, ville emblème du malouf tunisien, Syrine Ben Moussa est l’une des rares voix féminines à interpréter la musique arabo-andalouse. Elle crée, elle compose et s’ouvre sur d’autres genres musicaux maghrébins, comme le chaâbi algérois ou marocain, mais aussi le flamenco.

 

• Fawzi Al Aiedy

Né à Bassorah, cet artiste irakien, vivant à Strasbourg, adore les mélanges, notamment avec le jazz. La journaliste Farah C. le décrit ainsi : « à la voix et au oud, Fawzy célèbre une importante part de la musique du Moyen-Orient, mal connue en Europe. Une musique qui conjugue subtilement l’essence de la poésie et une irrésistible invitation à la transe, pour conduire au tarab (extase)… ».

 

• Samih Choukeir

Chanteur, poète et musicien syrien en exil, Samih Choukeir a toujours eu à coeur de célébrer des sujets qui lui paraissent essentiels, comme la liberté humaine et celle des nations. Il chante aussi la vie et la beauté qui nous entoure.

Tarif concert : 30, 50 et 100 €.

Réservation au 01 40 51 38 14.

 

Bibliothèque – 12 h – 20 h

Niveau 1

Exposition de belles éditions d’ouvrages sur la Syrie et son patrimoine architectural et archéologique, ainsi que des publications sur l’histoire, la littérature, l’art, la politique… Exposition de photos issues du fonds de la photothèque de l’IMA dont des clichés de Mohammed Al Roumi et de Gérard Degeorge.

 

(15 h 30 – 16 h)

Rythme de la Révolution : poésie dans la Révolution, textes de poètes arabes traduits par Wissam Arbache et Hala Omran, lus par Jean Damien Barbin et Hala Omran.

 

(16 h – 17 h 30)

Des poètes proposent des lectures de leurs poèmes et de textes de poètes syriens, avec Nicole

Barrière, poète et essayiste / Khouloud Al Zghayr, poète et sociologue syrienne / Yassar Ayyoub, poète et chercheur palestinien / Yves Letourneur, professeur de philosophie et poète / Fatima Chbibane Bennaçar, poète et conteuse marocaine. Accompagnement musical de Hind Zouari (cithare), compositrice tunisienne / Daniela Rada (chant), soprano lyrique. Animation par Fatima Guemiah, journaliste marocaine.

 

Salle d’actualité – 12 h – 24 h

Niveau 0

Exposition éphémère d’art contemporain proposant une installation vidéo de Nicolà Bettale, une installation de Walaa Dakak, et des oeuvres de nombreux artistes, et notamment de Dia Batal, Bokja, Halida Boughriet, Jérôme Corgier, Ziad Dalloul, Jalal Ibrahim, Maurice Matieu, Laïla Muraywid, Mohammad Omran, Karim Saifou, Mourad Salem, Mona Saudi… à l’exclusion des installations, les œuvres exposées sont mises en vente.

 

Librairie – 12 h – 22 h

Niveau 0

Présentation d’une sélection d’ouvrages en français et en arabe sur la Syrie, et de romans d’auteurs syriens contemporains.

 

Parvis – 12 h – 24 h

Mur de libre expression.

Les fonds recueillis lors de cette Journée seront reversés au Collectif de Développement et Secours Syrien (CODSSY – www.codssy.org). Mona Saudi, Poème de la terre, sérigraphie et aquarelle Karim Saifou, Mémoire entachée, collage et peinture.

Source : www.chretiensdelamediterranee.com