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Vivre la semaine sainte avec les chrétiens d'Orient - méditation de Mgr Pascal Gollnisch pour le Vendredi Saint

La croix n’est épargnée à personne. « J’ai des croix plein la tête », chantait Édith Piaf. La croix n’est pas une invention de Dieu, mais des hommes. Jésus accepte de s’y laisser conduire. Il est capable d’y crier « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » et « Père, entre tes mains je remets mon esprit ». La confiance traverse le doute, si humain, qui l’étreint.
Jésus n’est pas un intermédiaire qui se tiendrait à mi-chemin entre la divinité et l’humanité. Il est un médiateur qui assume totalement la divinité et l’humanité. Voilà pourquoi il est le seul vrai Prêtre. Lui seul connaît en vérité le cœur de l’homme. Lui seul est capable d’aimer l’humanité jusqu’au bout pour faire de nous une éternelle offrande à la gloire du Père. Ce n’est pas la souffrance par elle-même qui nous sauve, mais l’amour vécu avec elle, à travers elle, et bien plus grand qu’elle, mais pas sans elle. La souffrance est assumée et vaincue tout à la fois sur la croix. L’humanité y est offerte au Père. Le grand prêtre accomplit le sacrifice parfait qui nous sauve.


Méditation de Mgr Gollnisch publiée dans le hors-série Magnificat avec les textes du jour,  réalisé en partenariat avec l’Œuvre d’Orient.