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[SYRIE] Alep, reconstruire l’école des Sœurs du Rosaire
Reconstruire les écoles après la guerre est une nécessité pour permettre aux jeunes générations d’envisager leur avenir en Syrie ».
Sœur Sylvestre Al Alam, Supérieure générale de la congrégation des Sœurs du Rosaire
L’année 2021 marque le 10e anniversaire d’une guerre qui a meurtri la Syrie et qui a causé la mort de plus de 400 000 personnes et provoqué le déplacement de 6,7 millions de syriens au sein du territoire. Selon l’ONU, plus de 11 millions de Syriens ont besoin d’une aide d’urgence pour se nourrir, se loger, se soigner, éduquer leurs enfants.
La bataille d’Alep, entre 2012 et 2016 fut l’une des plus sanglantes de la guerre. Alep fut divisée entre sa partie ouest, tenue par le régime et ses alliés, et sa partie est, contrôlée par l’opposition.
En 2021, 90% de la population vit sous le seuil de pauvreté : une situation aggravée par la Covid et la crise financière. Dans ce contexte, les communautés chrétiennes au service de tous sont un bastion d’espérance ; elles œuvrent pour venir en aide à la population en maintenant ouverts écoles et hôpitaux. C’est le cas des Sœurs du Rosaire à Alep.
Aujourd’hui, la reconstruction progresse timidement à Alep et les Sœurs ont besoin de notre soutien pour rebâtir leur école détruite par la guerre et permettre à 350 enfants de continuer à recevoir un enseignement.
Reconstruire l’école des Sœurs du Rosaire détruite par la guerre
Fondée en 1885 à Jérusalem, la congrégation des Sœurs du Rosaire dirige une quinzaine d’écoles au Moyen-Orient, ainsi que des hôpitaux. Inaugurée en 2010 et située dans la partie ouest d’Alep, l’école du Rosaire comprenait alors quatre bâtiments correspondants aux quatre cycles éducatifs, dotés d’équipements très modernes Pendant la guerre, l’établissement a été occupé et saccagé par Daech.
Puis, se trouvant près de la ligne de front, les bombardements incessants l’ont réduit à l’état de ruine. Le projet vise à reconstruire les bâtiments et à les réaménager avec le mobilier et les équipements nécessaires. Les Sœurs doivent pouvoir y accueillir des élèves à la rentrée scolaire 2022 sous peine de perdre leur licence et voir l’Etat récupérer l’usage des bâtiments.
Référence projet : T91673
