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60 000 km en 4L : le périple de Vincent Gelot à la rencontre des chrétiens d'Orient

Liban, Iran, Irak, Kazakhstan, Péninsule arabique, Israël, … partout un seul objectif aller à la rencontre des chrétiens d’Orient. Dans une interview à RTL au micro de Marie Guerrier, Vincent Gelot raconte son périple dont l’Œuvre d’Orient était partenaire.

« J’ai pas pu rentrer en Afghanistan avec mon véhicule, j’ai du faire un grand détour par le Kazakhstan, j’ai du remorquer ma voiture en Azerbaïdjan et en Iran, … c’est vraiment des déserts qu’on traverse. Au Yémen j’ai été arrêté, j’ai eu un accident assez grave en Éthiopie, … j’ai eu des moments comme ça assez difficile »

C’est en terminant ses études au Liban que Vincent découvre les chrétiens d’Orient.

En 2012 Benoit XVI est également à Beyrouth. Vincent décide de relayer le message du Pape auprès de ces communautés minoritaires et parfois en danger, comme il a pu le constater.

« Il y a des églises qui ont été attaquées en Égypte ». Vincent n’a pas pu aller dans la Syrie en guerre. Les réfugiés syriens c’est en Jordanie qu’il les a rencontrés. Et probablement aujourd’hui face à l’avancée des djihadistes il ne pourrait plus se rendre dans le nord de l’Irak.

Au fil des mois et des jours que dure son périple, les rencontres sont plus incroyables les unes que les autres.

Vincent Gelot ©RTL

 

« Des moments privilégiés. Quand on a 24 ans et qu’on arrive dans des monastères syriaques avec des moines, des monastères anciens. On est un peu un ovni. »

Dans ses bagages Vincent a emmené un grand livre relié de cuir par des sœurs bénédictines. Les pages étaient blanches et désormais elles recèlent des milliers de témoignages de chrétiens.

« Les gens ont laissé des témoignages et les gens découvraient les témoignages laissés par les autres. Ils ignoraient qu’il y avait des chrétiens en Iran, ils découvrent les chaldéens d’Irak.

Le livre est devenu beau après, avec des icônes, des grandes fresques. des artistes ont commencé à intervenir dedans, des poètes, des familles, des enfants.

Il y a plus de 30 dialectes différents : de l’araméen, la langue du Christ, à l’arabe, au farsi, du russe, des dialectes ouzbèkes ou éthiopiens »

C’est devenu comme un trésor.

« Au fur et à mesure du voyage ce livre a pris une dimension qui m’a dépassé. Quand j’étais au Kazakhstan et que je disais que j’allais à Jérusalem, on me disait que j’étais un fou.

Ça a été loin d’être facile, mais c’est fabuleux de voir que cela a marché! »

Il y est maintenant à Jérusalem avec les chrétiens de Terre Sainte pour ajouter de nouvelles pages à son livre. Et la dernière page il la réserve au Pape François.

La 4L de Vincent doit encore le conduire jusqu’à Rome.