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Histoire


1856 : Traité de Paris, fin de la guerre de Crimée, la France est reconnue protectrice des chrétiens de l’Empire ottoman.

4 avril 1856 : Fondation de l’Œuvre des Écoles d’Orient par des laïcs professeurs à la Sorbonne : le mathématicien Augustin Cauchy, l’helléniste Charles Lenormant, Alfred de Falloux, Charles de Montalembert et le Père de Ravignan.

L’association est destinée à soutenir les écoles francophones au Liban.

1857 : L’abbé Charles Martial Lavigerie est nommé 1er directeur de l’Œuvre des Écoles d’Orient. Il devient ensuite évêque de Nancy, puis archevêque d’Alger, cardinal et fondateur des Pères Blancs.

1857 :  Novembre, Publication du premier bulletin de L’Œuvre d’Orient. CENT SOIXANTE ET UN ANS D’INVENTAIRE DES BULLETINS DE L’ŒUVRE D’ORIENT

1858 : LŒuvre des Écoles d’Orient est reconnue Œuvre d’Église par le pape Pie IX.

1860 : Massacre des chrétiens par les Druzes qui soulève une forte mobilisation en France.

1886 : Mgr Félix Charmetant, fervent défenseur de la cause arménienne, devient directeur de l’Œuvre des Écoles d’Orient.

1931 : L’Œuvre des Écoles d’Orient devient l’Œuvre d’Orient et collabore étroitement avec la Congrégation pour les Églises orientales.

2010 : Mgr Pascal Gollnisch devient le 11ème directeur de l’Œuvre d’Orient sur proposition de l’archevêque de Paris.

2014 : Mgr Pascal Gollnisch est nommé par le cardinal Vingt-Trois, vicaire général de l’ordinariat des Orientaux catholiques en France.

2016 : 160 ans de l’Œuvre d’Orient

Depuis sa création en 1856, l’Œuvre d’Orient a élargi son champ d’action tout en restant fidèle à sa vocation : donner aux prêtres et aux communautés religieuses les moyens d’accomplir leurs missions, au service de tous.


Présidents du Conseil Administratif de L’Œuvre d’Orient

1-Maréchal Pierre François Joseph Bosquet (1856 – 1858)

2-Contre-Amiral Pierre Louis Aimé Mathieu (1858 -1861)

3-Amiral Joseph Romain-Desfossés (1861-1864)

4-Vice-Amiral Jean Pierre Edmond Jurien de la Gravière (1869 -1892)

5-Vice-Amiral Henri Jules Noël François Garnault (1892 – 1896)

6-Marquis Charles-Jean-Melchior de Vogüé (1896 – 1916)

7-Monsieur Alexandre de la Rochefoucauld, Duc d’Estissac (1916 – 1930)

8-Monsieur Eugène Delepoulle (1931 – 1947)

9-Maître Frédéric Laeuffer, (1948 – 1958)

10-Général Henri Lacaille (1958 – 1976)

11-Monsieur Henri Luuyt (1976 – 1980)

12-Monsieur Bernard de Margerie (1980 – 1991),

13-Monsieur Maurice Vallery-Radot (1991 – 1992)

14-Amiral Bernard Louzeau, (1992 – 2008)

15-Vice-Amiral Pierre Sabatié-Garat, (2008 – 2021)

16- Monsieur Jean-Yves Tolot (2021-…)


Directeur général de L’Œuvre d’Orient

Monsieur l’Abbé Charles Martial Lavigerie (31 octobre 1825 – 27 novembre 1892) Directeur Général de l’Œuvre des Écoles d’Orient (1856 – 2 septembre 1861)

Charles Martial Allemand Lavigerie, né à Bayonne le 31 octobre 1825 et mort à Alger le 27 novembre 1892. Professeur d’histoire à la Sorbonne (1854-1856), il sera en 1856 le premier Directeur Général de l’Œuvre des Écoles d’Orient. Il est appelé à se rendre au Liban, en Terre Sainte et en Syrie où il rencontre l’émir Abd El Kader à Damas pour apporter aide et secours aux chrétiens après les massacres de 1854/1855. Il écrira un rapport de 96 pages qui a été publié dans le bulletin du 11 avril 1861, pour décrire la situation de la population. Il découvre l’islam et la culture arabe, en établissant un compte-rendu de l’aide apportée aux rescapés. Mgr Lavigerie cède officiellement son titre du Directeur de l’Œuvre des Écoles d’Orient à M l’Abbé Soubiranne le 27 avril 1863. – Évêque de Nancy en 1863, il est le plus jeune évêque de France. En 1867, il devient archevêque d’Alger et de Carthage, et se consacrera alors à l’évangélisation de l’Afrique.

Le Saint-Siège lui confie en outre une délégation apostolique au Sahara et au Soudan mais lui attribue aussi le titre de primat d’Afrique. Il est créé Cardinal lors du consistoire du 27 mars 1882 par le pape Léon XIII avec le titre de cardinal-prêtre de Sainte-Agnès-hors-les-murs (Santa Agnese fuori le mura). Il fonde en 1868 la Société des missionnaires d’Afrique communément connue sous l’appellation des Pères blancs. En 1869, il fonde la Congrégation des sœurs missionnaires de Notre-Dame d’Afrique. À la mort du Cardinal Lavigerie, en 1892, 278 missionnaires d’Afrique, de cinq nationalités différentes travaillent dans six régions d’Afrique qui sont les pays actuels suivants : Algérie, Tunisie, Ouganda, Tanzanie, Congo et Zambie. Le Cardinal Lavigerie se fait l’apôtre de la lutte contre la traite des noirs. Appuyé par le pape Léon XIII, il lance en 1888 une grande campagne anti-esclavagiste en Europe et obtient des gouvernements la signature à Bruxelles, en 1890, d’un acte anti-esclavagiste reprenant ses suggestions. Le 12 novembre 1890, il prend la parole de manière spectaculaire en prononçant à Alger un toast devant les officiers de l’escadre française de passage dans ce port et donne le signal du ralliement des catholiques jusqu’alors majoritairement légitimistes – à la IIIe République. Le cardinal Lavigerie est inhumé à la cathédrale Saint-Louis de Carthage et un monument funéraire est élevé en sa mémoire. Son corps repose aujourd’hui dans la crypte de la maison généralice des Pères Blancs à Rome.

Monseigneur Pierre SOUBIRANNE (23 janvier 1828 – 17 juin 1893) Directeur Général de l’Œuvre des Écoles d’Orient (2 septembre 1861 – 27 janvier 1872)

Né le 23 janvier 1828, à Céret. Un oncle prêtre lui permet d’être accepté au petit séminaire de Saint-Nicolas du Chardonnet à Paris, auprès de Monseigneur Dupanloup. Le jeune Pierre ne tarde pas à rejoindre le Séminaire Saint-Sulpice. – Ordonné prêtre en 1956, il rejoint le premier de ses mentors, Monseigneur Dupanloup. Il le suit à l’évêché d’Orléans (Soubiranne n’a que 28 ans) dont il devient vicaire général. – Il accompagne l’archevêque au concile du Vatican convoqué par Pie IX (8 décembre 1869 au 20 octobre 1870). Face à la charge de travail de Monseigneur Lavigerie, le pape Pie IX nomme Mgr Soubiranne évêque auxiliaire avec le titre de « in partibus infedelium » (évêque d’un diocèse disparu : Sébaste). Mgr Lavigerie cède officiellement son titre de Directeur de l’Œuvre des Écoles d’Orient à M. l’Abbé Soubiranne le 27 Avril 1863 qui dirigeait l’Œuvre de facto depuis 1861. Il est consacré évêque missionnaire en 1872 en l’église Saint Augustin à Paris, par l’archevêque d’Alger. En 1878 notre évêque de Sébaste demande à rentrer « au pays ». Monseigneur Lavigerie le laisse partir avec regret et tente, avec l’aide de Monseigneur Dupanloup, de lui attribuer un siège épiscopal en France mais ils reçoivent un « non » catégorique. L’interdiction durera jusqu’en 1879, date à laquelle le Président de la République Mac Mahon démissionne. – Monseigneur Pierre Soubiranne obtient le siège épiscopal de Belley, dans l’Ain. Il fonde un collège, un orphelinat, et achève le procès apostolique de Jean Marie Vianney, curé d’Ars. En 1886 il se retire dans sa ville natale, muni du titre d’Archevêque de Néo Césarée « in partibus infedelium ». Il décède le samedi 17 juin 1893 au mas de Llamouzy (devenu le mas Soubiranne).

Monseigneur Étienne Dauphin (10 Novembre 1806 – 29 Décembre 1882) Directeur Général de l’Œuvre des Écoles d’Orient (28 janvier 1872 – 29 décembre 1882)

Né le 10 novembre 1806 à Crozet (Loire). – Petit Séminaire de Verrières. Grand Séminaire de Lyon. Prêtre du Diocèse de Lyon (1832-1854). – Fondateur du Collège d’Oullins (directeur de 1833 à 1853). Doyen de Sainte Geneviève de Paris (1853-1863). Directeur adjoint de l’Œuvre des Écoles d’Orient (1871 – 1874). Directeur de l’Œuvre des Écoles d’Orient à partir de 1873 jusqu’au 29 décembre 1882. Monseigneur Étienne Dauphin, Prélat de la maison du Saint Père en 1879. Décès de Monseigneur Étienne Dauphin, le 29 décembre 1882 à 5 heures et demie du matin à Clamart, dans sa soixante-dix-septième année.

Monseigneur Félix CHARMETANT (20 juin 1844 – 21 juillet 1921) Directeur Général de l’Œuvre des Ecoles d’Orient (1er janvier 1883 – 21 juillet 1921 (39 ans))

Né le 20 juin 1844 à Saint-Maurice-l’Exil (Isère). – Félix Charmetant fut élève au Collège du Saint-Chamond puis au petit et grand séminaire. À l’âge de 22 ans le séminariste lyonnais tombe gravement malade. Mais le 18 Octobre 1867 celui-ci opte pour la qualité de missionnaire en Afrique. Ordonné prêtre le 2 février 1869, il est nommé par Mgr Lavigerie responsable du groupe des orphelins de Maison Carrée, où il y restera jusqu’en 1871. Il remplacera le Père Charles Finateu au poste de Supérieur de la Société des Pères Blancs en 1871. S’enchaînent alors les voyages et les postes à responsabilités. En 1874, il part avec le père Delattre pour le Canada. En 1878, il s’embarque avec le père Deniaud pour Zanzibar. En 1879, il devient ambassadeur ordinaire de Mgr Lavigerie auprès du Roi Léopold de Belgique. En 1880, la santé du père Charmetant se trouve si compromise que Mgr Lavigerie le nomme procureur pour ses affaires à Paris et lui demande d’assurer une présence active auprès de l’Œuvre des Écoles d’Orient (qu’il dirigera à partir de 1883). En 1883, à la mort de Mgr Dauphin (30 décembre 1882), il lui succède comme directeur de l’Œuvre des Écoles d’Orient, après avoir été son auxiliaire pendant 3 ans. Le 21 juillet 1883, il fait partie du comité restreint de huit membres qui fondent l’Alliance française. En 1885, son passage de l’institut des Pères Blancs à la charge de directeur Général de l’Œuvre des Écoles d’Orient est officialisé. En 1896, il est l’un des fondateurs de la Revue de l’Orient chrétien. En 1887, il voyage pour la première fois en Orient, puis en 1893 il y retournera à l’occasion du congrès eucharistique de Jérusalem. Fin septembre 1895 commencent dans les villes de la Turquie du Nord les massacres des Arméniens. Le père Charmetant s’indignera par la parole et par la plume, il dénoncera les atrocités et en peu de temps, il gagnera la partie. En 1898 il fut nommé par le Pape Léon XIII protonotaire apostolique. Il est rappelé auprès du Père le soir du jeudi 21 juillet 1921 à Aix-les-Bains (Savoie).

Monseigneur Charles Martin LAGIER, (11 novembre 1868 – 31 janvier 1958) Directeur Général de l’Œuvre d’Orient (22 juillet 1921 – 31 janvier 1958 (37 ans))

Né à Saint-Siméon-de-Bressieux (Dauphiné/Isère), le 11novembre 1868, dans une fratrie de six enfants dont trois d’entre eux deviennent prêtres. Élève au séminaire de Romans, il est accueilli ensuite au séminaire de Montpellier avant d’aller achever ses études à Rome au Séminaire Français. Charles Martin Lagier est ordonné prêtre en 1893. Il revient à Grenoble où il est nommé vicaire à Villeurbanne et, 4 ans après, à Saint-Bruno de Voiron. C’est à ce poste qu’il devait rencontrer Monseigneur Charmetant pour accepter plus tard de devenir son collaborateur le 27 décembre 1899. En 1902 l’Abbé Charles Lagier est Sous-Directeur de l’Œuvre, membre du Conseil Central de l’Œuvre des Écoles d’Orient. À son arrivée au poste de Directeur de l’Œuvre, le 22 juillet 1921, les associés de l’Œuvre étaient au nombre de dix mille. Il la quitte en ayant multiplié par 30 ce nombre. Présentation du 1er volume du livre de Mgr Charles Lagier « L’Orient Chrétien », (bulletin N° 426 Juin 1936, page 321). La parution du second volume du livre qui traite, en 600 pages, de l’an 850 à l’an 1204, attendra 1950, (bulletin N° 471 Avril 1950, page 47). Il établit une section de l’Œuvre d’Orient en Belgique et au Luxembourg qui lui apportèrent le même concours fraternel. Puis, en 1949, il envoya Mgr Georges Marolleau au Canada et jusqu’au Mexique (naissance de l’Œuvre d’Orient au Mexique, bulletin N° 482 Octobre 1952, pages 71, 72 et 73) pour accomplir un travail identique. Il avait fêté le Cinquantième Anniversaire de l’Œuvre des Écoles d’Orient en 1906, puis le quatre-vingtième en 1936. En le félicitant, le Cardinal Verdier avait dit, « Vous en verrez le centenaire, Monseigneur. » « Et pourquoi pas, Éminence ? » avait-il répliqué. La prédiction devait se réaliser le 16 mai 1956. Protonotaire Apostolique. Commandeur de la Légion d’Honneur en 1957. Décès de Monseigneur Charles Lagier à Paris, le 31 janvier 1958.

Monseigneur Georges MAROLLEAU, (9 juin 1901 – 1er avril 1982) Directeur Général de l’Œuvre d’Orient (1 février 1958 – 31 août 1978 (20 ans))

Né à Blois le 9 juin 1901. – Ordonné prêtre à Angers le 29 juin 1927. En 1927, l’Abbé Martin, directeur du Collège Stanislas, le nomme préfet du collège, pendant qu’il prépare une licence de lettres à Paris. Il revient en octobre 1935 après trois ans d’absence pour occuper des fonctions très importantes. Le poste le plus délicat durant les années de la guerre et d’occupation est celui de préfet de l’école préparatoire. Sous sa direction, elle se replie au château de Rochefort des Yvelines. Un tel homme ne peut rester neutre, tant en préservant le collège que ses élèves. Il participa clandestinement à la Résistance, avec les seuls objectifs patriotiques et humanitaires. Il est recherché par la Gestapo et préfère se réfugier dans la clandestinité en 1943. Son seul regret sera de n’avoir pu éviter en 1944 la prise en otages d’élèves du collège fusillés par les Allemands le 10 juin 1944, à Marcilly. À la fin de la guerre, il est appelé par Mgr Lagier à la direction de l’Œuvre d’Orient, où il resta jusqu’à son décès en 1982. Entre 1948 et 1952, il est envoyé au Canada par Mgr Lagier pour fonder la branche canadienne de l’Œuvre. Lors de ce séjour, il est nommé Prélat de sa Sainteté et Vice-Directeur Général de l’Œuvre d’Orient. En 1954 il s’envole vers le Mexique pour créer un nouveau centre. – En 1958, suite au décès de Mgr Lagier, il le remplace au poste du Directeur Général de l’Œuvre d’Orient. D’autres titres suivent : Protonotaire Apostolique, Chorévèque de l’Église Maronite, Chanoine d’Honneur de Varsovie et Woclawek, Chanoine d’Honneur de Smyrne, Officier de la Légion d’Honneur, Commandeur de l’Ordre du Saint–Sépulcre, Commandeur avec plaque de l’Ordre de l’Étoile de Jordanie, Officier de l’Ordre du Cèdre du Liban. – Décédé à Paris le 1er avril 1982, à 18 h, la messe de Requiem suivie de l’inhumation a lieu à Trémentines dans le diocèse d’Angers, le 5 avril.

Monseigneur Georges VERNADE (14 décembre 1914 – 6 janvier 1998) Directeur Général de l’Œuvre d’Orient (1er septembre 1978 – 31 août 1987 (9 ans))

Georges Vernade, né à Paris le 14 décembre 1914, mort à Sauzet le 6 janvier 1998. – En 1939 séminariste au Séminaire de Saint Sulpice, mobilisé et envoyé au front, il est fait prisonnier par les Allemands. Il est libéré à la fin de la guerre. Ordonné prêtre dans le Diocèse de Paris le 5 avril 1947. Il anime plusieurs aumôneries de lycées dont celle du Lycée Michelet à Vanves. Chapelain de la Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre. Il est Secrétaire Général de l’Archevêché de Paris quand le Cardinal Marty, archevêque de Paris, lui propose en 1978 de prendre la succession de Monseigneur Marolleau comme Directeur Général de l’Œuvre d’Orient. Il institue les visites aux missions ; il ira durant 9 ans d’une mission à une autre pour se rendre compte de visu de la vie des Chrétiens orientaux. Il se retire en 1987 à Sauzet. Une attaque cardiaque met fin à sa mission le 6 janvier 1998.

Monseigneur André Boissonnet, (27 Septembre 1920 – 28 Avril 2007) Directeur général de l’Œuvre d’Orient (1er septembre 1987 – 31 août 1990 (3 ans))

Né le 27 septembre 1920 à Paris. Il est décédé à Cannes le 28 avril 2007. – Il a été ordonné prêtre le 16 mars 1947 à Saint Théodard par Monseigneur Théas. Il est nommé le 26 juin 1947 professeur à Saint Théodard, en octobre 1948 il part à Toulouse. Le 15 septembre 1949, vicaire à Moissac, en octobre 1950 professeur à Pau. Le 15 novembre 1956, vicaire à Castelsarrasin et aumônier militaire. Le 30 août 1962 prend la charge de secrétaire du Comité catholique des Amitiés françaises à l’étranger. Le 4 janvier 1968 est nommé délégué de l’épiscopat pour la coopération (création de la Délégation Catholique pour la Coopération DCC). En octobre 1985 est nommé recteur de Saint Louis des Français à Rome. Le 1er septembre 1987 est promu directeur général de l’Œuvre d’Orient. En novembre 1990 démissionne pour raison de santé et se retire dans le diocèse de Nice. Prélat de sa Sainteté. Chevalier de Légion d’Honneur. Croix de guerre 1939-1945. Il est décédé à Cannes le 28 avril 2007.

Monseigneur Jean Maksud, p. b. (7 février 1929 – 5 janvier 2007) Directeur Général de l’Œuvre d’Orient (1er septembre 1990 – 31 août 2001(11 ans))

Né le 7 février 1929 à Isigny-sur-Mer, dans le Calvados (diocèse de Bayeux et Lisieux), décédé le 05 janvier 2007 à Bry-sur Marne à l’âge de 77 ans. Il fait ses études secondaires au petit séminaire La Maladrerie de Caen, puis, en 1947, il poursuit ses études chez les Pères Blancs dans la Maison de philosophie, à Kerlois (Morbihan). Il fait son noviciat à Maison- Carrée en Algérie durant l’année 1949-1950. Il étudie la théologie au scolasticat Sainte-Croix de Thibar, (en Tunisie). C’est là qu’il prononce son serment missionnaire en 1954. Ordonné prêtre le 10 avril 1955. Le 26 mai 1955 il est au Séminaire Grec Melkite à Rayak au Liban, puis en Algérie de 1962 jusqu’à 1972. De 03 avril 1977 à 1989, il dirige la revue Peuples du Monde, puis de 1989 à 1990 Voix d’Afrique (maquette) Romainville. Nommé le 1er septembre 1990 Directeur Général de l’Œuvre d’Orient. Le 29 octobre 1993, il est fait Archimandrite par S. B. Maximos V (Liban), Patriarche de l’Église grecque melkite catholique d’Antioche. Le 19 décembre 2001 nommé Chevalier dans l’Ordre National de la Légion d’Honneur.

Monseigneur Philippe Brizard, (10 juin 1941 à Paris) Directeur Général de l’Œuvre d’Orient (1er septembre 2001 – 31 août 2010, (9 ans))

Né le 10 juin 1941 à Paris. Titulaire d’un baccalauréat en philosophie scolastique, d’une licence en droit, droit canon et en théologie, ainsi que d’une maîtrise en philosophie du droit. Il est également diplômé en grec biblique et en hébreu biblique. – Ordonné prêtre à Paris le 26 juin 1971, il devient vicaire à Saint-Louis d’Antin, jusqu’en 1976, avant de prendre le poste d’aumônier du lycée Janson-de-Sailly. De 1981 à 1983, il est aumônier général du collège Stanislas, avant de devenir, pour un an, vicaire de la Madeleine. En 1984, le cardinal Lustiger fait de lui son secrétaire particulier, jusqu’en 1986. Il retourne ensuite à La Madeleine où il assure l’office en tant que curé jusqu’en 1996, avant de prendre en charge la paroisse Notre-Dame d’Auteuil- Il est nommé Directeur Général de l’Œuvre d’Orient le 1er septembre 2001, en raison de ses compétences reconnues sur le monde oriental et les Églises d’Orientde ses diplômes, multiples voyages et pèlerinages en Pologne (où il soutient la résistance menée par Lech Wałęsa), en Israël, en Égypte, au Liban, en Syrie, en Turquie, en Grèce, en Roumanie, en Bulgarie … À l’occasion de 150ème anniversaire de la fondation de l’Œuvre d’Orient en 2006, il réunit à Paris pour une semaine les Patriarches, les Évêques, les Supérieurs Généraux des Congrégations (masculines et féminines), pour un colloque et une messe d’action de grâce à Notre-Dame de Paris, il contribue à la promotion de la chrétienté d’Orient, et anime une chronique hebdomadaire sur Radio Notre-Dame. Il participe au synode des évêques pour le Moyen-Orient de 2010. Il est désormais recteur de la Maison d’Ananie, à Paris. En 2011, il accepte de devenir l’aumônier de la Province Saint Louis de France de la Militia Christi. – Protonotaire Apostolique, Archimandrite de l’Église grecque melkite catholique d’Antioche. Chevalier de la Légion d’Honneur. Chevalier de l’Ordre national du Mérite. Chanoine d’honneur du Saint Sépulcre de Jérusalem.

Monseigneur Pascal Gollnisch (17 novembre 1952 à Neuilly-sur-Seine) Directeur Général de l’Œuvre d’Orient (1er.septembre 2010 – )

Pascal Gollnisch est né le 17 novembre 1952 à Neuilly-sur-Seine. – Entre au séminaire français de Rome en 1978. Ordonné prêtre du diocèse de Paris le 4 décembre 1982. Titulaire d’une maîtrise de droit des affaires, après ses études à Paris-X-Nanterre et à Paris-V, ainsi que d’un diplôme d’études supérieures en comptabilité. Directeur des pèlerinages français en Pologne à 24 ans, le Père Gollnisch a été saisi très tôt par le virus des voyages à caractère spirituel et des rencontres avec les communautés locales. Curé de l’église Saint-Jean-Baptiste de Grenelle (Paris 15e), ensuite de l’église Saint-François-de Sales (Paris 17e) et doyen de la plaine Monceau. Directeur général de l’Œuvre d’Orient depuis le 1er septembre 2010. En 2012, le Pape Benoît XVI a élevé Mgr Pascal Gollnisch à la dignité de chapelain de Sa Sainteté. – Depuis le 1er septembre 2014, vicaire général de l’Ordinariat des catholiques orientaux en France. Le 7 mars 2015, Mgr Pascal Gollnisch est ordonné chorévêque de l’Église syriaque catholique à Beyrouth par le patriarche Ignace Joseph III Younan. Le 14 septembre 2015, le patriarche Grégoire III Laham l’ordonne à son tour Archimandrite de l’Église grecque-melkite catholique d’Antioche en l’église Saint-Julien-le-Pauvre de Paris.