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Aujourd'hui nous fêtons saint Charbel Makhlouf

Charbel Makhlouf nait en 1828 à Bekaaqafra. Sa grande piété, son désir d’isolement, sa bonne conduite lui valent d’être appelé « le Saint », dans son village comme à l’Institut théologique de Saint Cyprien à Kfifane, où il étudie après avoir prononcé ses vœux solennels fin 1853. Ordonné prêtre en 1859 et appelé à Annaya, il s’y distingue par son travail assidu, son humilité et son obéissance extrêmes. Pratiquant une grande ascèse et cultivant la pauvreté, il se donne tout entier aux services demandés. Balayer, cuisiner ou piocher : il y trouve sa joie, y voyant un signe de la complaisance de Dieu. Très intelligent, excellent théologien, il prend l’air niais, s’humilie sans cesse, heureux d’être méprisé. Il prie jour et nuit, avec une très grande ferveur. Doux et patient, toujours joyeux, malgré des douleurs chroniques, il confesse avec zèle et répand l’espérance auprès des mourants. Sa sainteté transfigure son humilité : beaucoup, même musulmans, viennent le voir pour l’entendre et pour qu’il bénisse leur eau.

Plus de 13.000 guérisons miraculeuses lui sont attribuées

Il meurt la veille de Noël 1898. Les phénomènes surnaturels se multiplient autour de sa dépouille puis de sa tombe. Exhumé trois fois, de 1899 à 1950, son corps, intact mais d’où suintait un liquide rougeâtre, attire les foules. Plus de 13.000 guérisons miraculeuses lui sont attribuées. L’ermite maronite est un exemple de confiance joyeuse et constante en l’amour de Dieu et de disponibilité absolue au prochain, étayées par la méditation et la prière.

 

« C’est le premier confesseur venant d’Orient, que nous plaçons au nombre des bienheureux. […] Signe de l’union fraternelle qui existe entre les Chrétiens du monde entier ! […] il doit nous aider à libérer nos âmes de tout poids mort terrestre, pour suivre la voie de l’union à Dieu » Paul VI

 

Père Hanna Skandar

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