Du 31 mars au 6 avril, prions avec les chrétiens du Liban

Le LIBAN : une terre chrétienne dès l’origine du christianisme :

Le Christ lui-même s’est rendu à Tyr, dans le sud du Liban. Cette partie du pays fait donc partie de la Terre Sainte. Les chrétiens du Liban sont les héritiers d’une implantation religieuse très ancienne.

• ± 40% de la population est chrétienne soit 1,5 millions de chrétiens dont 1 million de catholiques principalement maronites, mais également de d’autres confessions catholiques (grec melkites, syriens, arméniens), orthodoxes ou protestants.
• Le Liban connaît une histoire chargée. Province de l’Empire Ottoman, le Liban se retrouve sous mandat français après démantèlement de l’Empire par les puissances occidentales. En 1943, le pays acquiert l’indépendance. De 1975 à 1990, il est plongé dans une guerre civile aux conséquences dramatiques. Depuis, l’équilibre repose sur un statu quo relativement instable, qui rend l’avenir du pays incertain.
• + 1 million de réfugiés syriens sont arrivés au Liban depuis le début de la guerre en Syrie.

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e début de la guerre en Syrie, des centaines de syriens passent chaque jour la frontière et arrivent dans le village d’El-Kaa, village initialement de 15 000 habitants. Le village a doublé en accueillant plus de 4 000 familles musulmanes «installées» dans les champs aux alentours et 500 familles chrétiennes dans le cœur du village. Ces réfugiés sont très démunis. Ils ont tout quitté et sont dans une situation de pauvreté alarmante. Le Père Lian Nasrallah, prêtre gréco catholique, les accueille et les soigne dans son dispensaire.

 

MARDI 1^er AVRIL: Prions pour Père Samaha et les travailleurs handicapés

Le Centre Notre Dame de la Citadelle à Menjez/Akkar, dirigé par le Père Samaha, accueille et forme des personnes handicapées à différents métiers. L’ensemble des formations donne la possibilité aux élèves d’y apprendre un métier adapté et de l’exercer afin de faciliter leur intégration dans la société.

 

MERCREDI 2 AVRIL : Prions pour les Sœurs Arméniennes de l’Immaculée Conception

L’orphelinat Cardinal Agagianian a été fondé dans les années « 60 » à Anjar, village de la plaine de la Bekaa connu pour avoir accueilli les réfugiés arméniens survivants du génocide turc. Les cinquante  enfants qui y vivent sont en majorité des orphelins, quelques-uns sont des cas sociaux ou issus de familles pauvres. L’orphelinat leur assure le logement, la nourriture, la scolarité et l’encadrement.  Aujourd’hui, le modeste subside en provenance de l’État libanais est insuffisant et n’arrive plus à couvrir les frais de fonctionnement. Les Sœurs Arméniennes de l’Immaculée Conception se battent pour la survie de cet orphelinat.

JEUDI 3 AVRIL: Prions pour Sœur Hyam, Basilienne Chouérite et l’école Notre Dame de l’Assomption

Dans un contexte où l’état libanais ne verse plus de subventions depuis 2009 aux écoles privées gratuites (ou « semi-gratuites »), tout en leur interdisant d’augmenter les frais de scolarité, ces établissements catholiques gérés par des congrégations religieuses se retrouvent dans une grande détresse financière. Sœur Hyam nous demande de prier pour l’école Notre Dame de L’Assomption à Bteghrine (Mont-Liban) qui compte parmi les écoles les plus anciennes et les plus nécessiteuses de la Congrégation.

VENDREDI 4 AVRIL: Prions pour le Père Abdo Abou Khalil et les femmes victimes de violence

Crée en 1999, la communauté Maryam et Martha, dirigée par le Père Abdo, accueille dans ses centres des femmes, de 18 à 50 ans,  victimes d’exclusion et de violences conjugales.

SAMEDI  5 AVRIL : Prions pour Sœur Marlène, Fille de la Charité

Dans ce contexte économique difficile, les Filles de la Charité assurent le bon fonctionnement de leurs établissements scolaires « Grandir dans une ambiance d’ouverture et d’acceptation de soi aide nos enfants à mieux vivre leur quotidien et à garder toujours un regard d’espérance pour le lendemain » est la devise de sœur Marlène, Fille de la Charité.

 

DIMANCHE 6 AVRIL: Prions pour le Père Fadi  Daou, maronite, et la jeunesse libanais

En 2006, le père Fadi Daou, prêtre maronite crée avec une poignée d’amis chrétiens et musulmans la Fondation Adyan. Objectif : 24 ans après la fin de la guerre civile (1975-1990), revisiter la mémoire du Liban auprès des jeunes de toutes confessions en leur rappelant ce qui a détruit alors leur pays mais aussi en se remémorant les heures heureuses afin de sortir du communautarisme qui modèle encore la société libanaise.

Cette fondation œuvre pour la Paix et la réconciliation.