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[EGYPTE] Romaric et Galhiane en volontariat : "les sœurs sont de véritables piliers pour la communauté de chrétiens de la ville"
Romaric, 24 ans, Ingénieur informaticien et Galhiane, 23 ans, étudiante en 4ème année de médecine à Paris, se sont mariés en septembre et donnent leur six premiers mois de mariage à enseigner le français et à travailler au dispensaire de l’Ecole St Vincent d’Alexandrie, où ils rencontrent un grand succès.

Les matinées de Romaric sont totalement remplies de cours, tandis que moi j’ai quelques “trous” dans mon emploi du temps, ce qui me permet d’aller au dispensaire. Durant les cours, nous nous efforçons de faire participer au maximum les élèves à travers des activités variées : des extraits de films, des commentaires d’images ou de textes, des chansons… La principale difficulté est de s’adapter au niveau des classes et de faire participer tous les élèves car ils sont jusqu’à 45 par classe ! Par exemple avec les Grande Section, il faut ruser pour capter et garder l’attention de 45 enfants de 5 ans qui ont peu de vocabulaire en français…Mais il y a déjà une belle progression pour le français oral depuis notre arrivée, la plupart des élèves n’ont plus peur de se lancer, c’est déjà une grande victoire !
Nous sommes toujours très populaires à l’école, auprès des élèves comme des professeurs. Il nous est impossible de traverser la cour sans entendre “Monsieur Romaric ! Madame Galhiane !” et sans voir des dizaines de mains tendues qui tentent de nous toucher. Et dès la fin des cours, les élèves profitent de pouvoir sortir leurs téléphones portables pour faire une photo avec nous. Même si cela est parfois un peu exaspérant, nous prenons la pose de bon cœur ! Nous sommes donc vraiment bien installés ici à Alexandrie et nous ne nous ennuyons pas ! La plupart des égyptiens sont vraiment très accueillants avec nous, nous sommes toujours bien reçus où que nous allions et nous nous sentons en sécurité dans la ville. Le code de la route local (ou plutôt son absence !) nous donne encore régulièrement des sueurs froides, mais nous avons maintenant les bons réflexes !

Par ailleurs, nous avons rapidement compris que les sœurs sont de véritables piliers pour la communauté de chrétiens (majoritairement coptes orthodoxes) de la ville. Elles sont régulièrement sollicitées par des familles pour des aides financières et se rendent volontiers au domicile de leurs employés ou de familles pauvres en cas de maladie ou décès. Nous avons ainsi déjà été plusieurs fois avec elle pour ces visites et avons donc pu constater l’extrême misère dans laquelle certaines familles vivent en Egypte… Elles sont également très bienveillantes envers leurs employés car la plupart viennent de familles très modestes et font plusieurs heures de route pour venir travailler chez les sœurs !