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La quête de la messe du Pape du Jeudi Saint sera pour les réfugiés de Syrie

Le produit de la quête réalisée au cours de la Messe in Coena Domini du Jeudi Saint, qui sera célébrée en la Basilique papale de Saint Jean du Latran par le Pape sera reversé en faveur de l’assistance humanitaire aux réfugiés syriens.

Mgr Samir Nassar, Archevêque maronite de Damas s’est exprimer à ce sujet « [donner] est un geste très généreux de la part du Saint-Père face à l’immense souffrance de notre peuple qui vit également les conséquences de l’embargo ».

L’Archevêque note que dès le lendemain, Vendredi Saint, le Conseil pontifical Cor Unum enverra la somme recueillie à la Caritas Syrie qui l’utilisera pour assister les victimes de la guerre.

« Il s’agit d’un geste de proximité et de solidarité qui a une forte signification pour nous, en ce temps de Carême et de grande souffrance : il nous fait sentir que l’Eglise universelle est proche de ses fidèles en difficulté » poursuit l’Archevêque. « Nous avons bien présent à l’esprit et nous espérons que se réalisent les messages envoyés par Benoît XVI en faveur du cessez-le-feu, de la paix, du dialogue et de la liberté en Syrie ».


Le lendemain, la quête du Vendredi Saint, 6 avril 2012, sera au profit des chrétiens de Terre Sainte.

Extraits d’une circulaire envoyée à l’épiscopat mondial par le Préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales.

« Le Vendredi Saint 2012 (6 avril) semble interpréter davantage encore les besoins des pasteurs et des fidèles qui sont contenues dans toutes les souffrances du Moyen Orient. Pour les disciples du Christ, les hostilités sont le pain quotidien qui nourrit la foi et rendent actuel le martyr.

L’émigration des chrétiens est alimentée par une absence de paix qui appauvrit l’espérance et se meut en peur de rester seuls face un avenir qui semble bouché ».

Or l’abandon de leur terre natale serait une catastrophe pour eux.

« Si, comme le grain de froment, les souffrances des chrétiens de Terre Sainte préparent un avenir meilleur, ceux-ci ont besoin de soutien pour les écoles, d’assistance sanitaire, d’aide au logement, de lieux de rencontre… Nous avons le devoir de les aider à conserver un patrimoine spirituel reçu de leur fidélité millénaire à la vérité de la foi chrétienne. Nous le pouvons et nous devons nous y engager par la prière, par notre aide concrète, par les pèlerinages. L’Année de la foi, pour le cinquantenaire du Concile oecuménique Vatican II, offre à tous des occasions d’aller en Terre Sainte, afin de suivre les pas du Christ… Le Vendredi Saint prochain, près de la Croix, nous nous unirons à ces frères et sœurs, pour que leur isolement…soit vaincu par notre fraternité ».