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L'Irak n'aura pas d'avenir sans la réconciliation

« Dans le pays, tout est politisé, la religion aussi, et c’est une grande limite. L’Irak futur doit être construit par tous, sans exclure personne. L’union des groupes politiques pourrait y faire beaucoup. » a déclaré l’archevêque chaldéen de Kirkuk, Mgr Louis Sako, dans une interview au SIR, après l’assemblée des évêques iraquiens qui s’est déroulée cette semaine à Ankawa.

Au cours de la rencontre, les évêques, en plus de traiter des sujets de nature pastorale, ont discuté de la situation politique interne et de la condition des chrétiens, lançant, dans un communiqué final, un appel au dialogue et à la réconciliation. « Le retrait des USA, dit Mgr Sako, a aggravé la situation en augmentant le risque d’attaques et souligné la profondeur des divergences politiques. Jamais le risque de fragmentation de l’Iraq n’a été aussi élevé qu’aujourd’hui. Les divisions entre sunnites, chiites et Kurdes sont claires ; pour cela, en tant que communauté chrétienne, nous avons lancé un appel à la réconciliation, à la participation et au dialogue. » Pour l’évêque chaldéen, en effet, « les chrétiens sont appelés à donner témoignage d’amour, de paix, de vie en commun. Dans le pays, il y a beaucoup de gens, musulmans, intellectuels, leaders non politisés qui croient dans le dialogue et veulent construire un Iraq nouveau et juste. Marchons avec eux.«