Parti lundi de Paris sous la conduite du cardinal André Vingt-Trois, un groupe de 150 personnes impliquées dans le dialogue judéo-chrétien, dont Mgr Gollnisch, participe à la cérémonie. Le Patriarche latin de Jérusalem Mgr Fouad Twal y est attendu.
Avant de quitter Paris, l’archevêque de Paris a confié sur Radio Notre Dame percevoir en ce mémorial «un mémorial catholique, en terre juive au milieu du peuple arabe» – Abu Gosh est un village arabe musulman en plein cœur d’Israël, à deux pas de Jerusalem – et «le signe d’un espoir de paix». Car, a insisté le cardinal Vingt-Trois, «en créant de telles initiatives de paix, les responsables religieux font tout leur possible pour maintenir des liens entre les trois religions et éviter que le conflit ne se transforme en guerre de religions».
Le cardinal Jean-Marie Lustiger, un rôle décisif dans le dialogue entre catholiques et juifs
Le cardinal Jean-Marie Lustiger, ancien archevêque de Paris, mort en 2007, était né juif en 1926. Il s’est converti au christianisme, mais n’avait jamais renié sa foi d’origine.
Le Cardinal Lustiger, de part sa double culture a joué un grand rôle pour réduire des incompréhensions historiques entre les deux religions, lever les malentendus, de façon à travailler à une lente réconciliation.
Il est écrit sur la stèle du mémorial «à la mémoire de celui qui par sa place unique contribua au rapprochement entre juifs et catholiques».