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Orthodoxie : Visite officielle de sa Sainteté Bartholomée Ier

Bartholomée Ier : des liens spécifiques avec la France

Selon L’Osservatore Romano, Bartholomée a des « liens spécifiques » avec la France qu’il considère, en ce qui concerne l’organisation de l’Eglise orthodoxe, comme « un exemple à imiter ». Le patriarche œcuménique, depuis son élection en 1991, a visité plusieurs fois le pays. Le quotidien du Saint-Siège rappelle notamment la visite pastorale qu’il a effectuée à l’occasion du centième anniversaire de l’inauguration de la cathédrale grecque-orthodoxe Saint-Etienne célébré en 1995.


Ce voyage a été l’occasion de rencontrer les membres de l’Assemblée des évêques orthodoxes de France, le 11 avril, mais aussi le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et européennes Alain Juppé

La France attachée à la défense des chrétiens d’Orient

A cette occasion, Alain juppé a souligné l’importance que la France attache à la défense de toutes les minorités religieuses et notamment, des chrétiens d’Orient. Elle a soutenu les conclusions du Conseil des Affaires étrangères du 21 février dernier contre :

• l’intolérance,

• la discrimination,

• et la violence en raison de la religion ou de la conviction.

et maintiendra son engagement et s’attachera à ce que l’Union Européenne poursuive les efforts engagés.

 

Allocution du patriarche Bartholomée Ier au Diner – débat le mardi 12 avril

 

« […] La religion dénoncée comme une cause de guerres, d’atrocités, d’attentats terroristes, a été entrainée dans la géopolitique.

L’Orthodoxie a été la première à souffrir de ces nouveaux stéréotypes, accusée pendant les guerres yougoslaves de susciter une culture de violence.

Ensuite l’Islam est tombé victime des mêmes représentations.

Pourtant nous sommes loin de l’époque des guerres de religion, puisque l’objectif des belligerants n’est plus aujourd’hui la diffusion de leur foi.

L’utilisation de l’appartenance religieuse comme un marqueur identitaire constitue une instrumentalisation inadmissible, surtout quand elle conduit à l’exclusion et à la violence.

Notre rôle consiste à la combattre, en œuvrant en faveur du dialogue entre les confessions et les religions.

Ces échanges peuvent contribuer à retrouver collectivement les valeurs qui peuvent nous guider à faire face aux grands problèmes de notre époque. »