L’exposition « La grande aventure des chrétiens d’Orient » sera exposée toute la journée chez les Frères Maristes.
La conférence sera suivie d’une messe à 15h présidée par le R.P. J.M. Mérigoux, dominicain de Marseille. Elle aura lieu à la cathédrale Notre-Dame. Adresse: Rue de Mgr Sibour, 26130 Saint-Paul-Trois-Châteaux
DATE : Dimanche 3 décembre à 10h
LIEU : Frères Maristes, 1 av. Louis Girard, 26130 Saint-Paul -Trois-Châteaux
La Croix de Bakaffa du Petit Palais : un chef d’oeuvre inédit de l’orfèvrerie éthiopienne
Entrée libre dans la limite des places disponibles (182 places).
Visite-Conférence :
Les icônes du Petit Palais, un nouvel écrin
16 décembre à 11h
Redéployé dans une nouvelle salle, le plus important fonds public français d’icônes grecques et russes est à découvrir avec une conférencière, sous tous ses aspects, qu’ils soient techniques, géographiques ou iconographiques.
Pour célébrer l’ouverture de la nouvelle salle dédiée aux Christianismes orientaux, le compositeur Michel Petrossian et Raphaëlle Ziadé ont imaginé un projet qui convie images, textes et musique autour de l’icône « En toi se réjouit toute la création » de Franghias Kavertzas.
Durée 1h
Entrée libre dans la limite des places disponibles (182 places).
Ces jours-ci, le Prix de la Laïcité 2017 du « Comité Laïcité République » a été donné à Inna Shevchenko, une des Femen qui étaient entrées dans la Cathédrale Notre-Dame de Paris, à moitié nues, venant perturber la prière des fidèles et proférer des insultes contre le Saint Père. Je suis étonné que cette conception de la laïcité mérite d’être honorée dans les locaux de la Mairie de Paris. Patrick Kessel qui préside ce comité, ancien grand maître du Grand Orient, s’est exprimé en disant : « nous sommes anticléricaux mais pas antireligieux ». Cette subtilité ne me convient pas. Je suis un prêtre, je suis membre du clergé. Je n’ai pas à être traité ainsi par des gens qui prétendent défendre la laïcité.
J’aimerais connaitre les explications d’Anne Hidalgo, maire de Paris, qui a accueilli cette rencontre ainsi que de Manuel Valls, et Jean-Pierre Chevènement qui y ont assisté. Est-ce qu’eux aussi se retrouvent dans cette conception de la laïcité consistant à dire « nous sommes des anticléricaux » ?
Pourquoi est-ce que je parle de cela en tant que Directeur général de l’Œuvre d’Orient ?
Non seulement parce que comme prêtre, je me sens atteint par cette hostilité mais aussi parce que cette laïcité ainsi déformée, agressive, sectaire, et trahie en quelque sorte, dégoûte finalement les pays d’Europe de l’Est et du Moyen-Orient de s’orienter vers la laïcité, un chemin qui, pourtant, pourrait être importante pour les sociétés de ces pays.
Du Liban à l’Afghanistan, du Yémen à l’Égypte, ce livre raconte en images inédites, témoignages bouleversants, chants sacrés et prières enregistrées dans les 22 pays traversés, l’incroyable odyssée de Vincent Gelot : plus de 65 000 km au cœur de la vie et du martyr des chrétiens d’Orient.
DATE : Samedi 16 décembre de 16h à 18h
LIEU : Institut du Monde Arabe, 1 Rue des Fossés Saint-Bernard, 75005 Paris
De passage à Paris, Sa Béatitude Louis Raphaël Ier Sako interpelle dans un entretien au Monde sur les conséquences de la crise qui oppose le gouvernement de Bagdad et la région autonome du Kurdistan irakien, depuis la tenue d’un référendum d’autodétermination, le 25 septembre. Le patriarche de Babylone de l’Eglise catholique chaldéenne appelle, en outre, les autorités irakiennes à amender la Constitution pour garantir la citoyenneté pleine et entière de tous les Irakiens, sans distinction de religion.
Où en est la reconstruction des villages chrétiens de la plaine de Ninive qui ont été libérés de l’organisation Etat islamique (EI) ?
L’Eglise a aidé à la reconstruction, mais cela avance de façon un peu timide du fait des problèmes qui découlent du référendum kurde. La majorité des villages chrétiens de la plaine de Ninive sont sous la souveraineté de l’Etat central, tandis que trois importants villages (Tel Eskof, Ein Seifni et Al-Qosh) sont encore sous le contrôle des forces kurdes. Lors de la confrontation armée entre les forces fédérales et les forces kurdes, il y a eu des tirs sur les habitants. Ces derniers ont dû à nouveau fuir les villages dans lesquels ils s’étaient réinstallés. Nous voulons l’unification de la plaine de Ninive.
Les gens sont inquiets pour leur avenir, sur ce qui va se passer après l’expérience tragique de Daech et des trois années dans des camps de réfugiés à Erbil, Dahouk… Un autre défi se présente avec la crise au Kurdistan irakien. Les Irakiens n’ont pas tiré les leçons de cette expérience et de la série de crises et de guerres que traverse l’Irak depuis 1958.
Avez-vous reçu une aide de la communauté internationale pour la reconstruction ?
L’Eglise a commencé à aider dans la plaine de Ninive, avec l’appui des agences internationales et de certains pays, comme la Hongrie, mais il faut d’abord restaurer la sécurité et la paix, la stabilité, pour pouvoir entamer la reconstruction.
Etes-vous pessimiste sur l’avenir de l’Irak dans l’ère post-Etat islamique ?
Il y a une prise de conscience de tous les Irakiens que l’action militaire n’est pas une solution et qu’il faut encourager le dialogue. Les gens sont fatigués et perdus. La communauté internationale doit aider le gouvernement central et le Kurdistan à s’asseoir autour d’une table et à résoudre les différends qui les opposent.
Les chrétiens sont-ils revenus dans la ville de Mossoul ?
Il y a eu un changement de mentalités et de culture. Les gens en ont assez de Daech. Dans l’est de la ville, soixante familles chrétiennes ont déjà pu rentrer. Je pense restaurer une église dans cette partie de la ville et y nommer à nouveau un prêtre, pour inciter les familles à revenir. D’autres familles veulent rentrer pour retrouver leur travail et assurer leur subsistance. La population de l’est de la ville s’est montrée très accueillante avec eux. Il y a même eu de jeunes musulmans qui sont allés nettoyer les églises de la ville, qui ont toutes été endommagées.
Vous appelez à amender la Constitution de 2005, pourquoi ?
Si l’Irak veut un avenir, il faut qu’il adopte un régime civil, qu’il sépare la religion – qui relève des affaires personnelles – de l’Etat – qui est l’affaire de tous. Il faut assurer la citoyenneté pleine et entière de tous, et respecter la liberté de conscience, de pensée, de vivre…
Le processus de réconciliation nationale, promis par les autorités de Bagdad, a-t-il été lancé dans le pays ?
Non, et aujourd’hui la situation est pire encore à l’approche des élections (législatives et provinciales) de mai 2018. Les partis politiques et les coalitions préparent le terrain et sont en compétition. Ils instrumentalisent la religion.
Il est très important de se pardonner et de s’ouvrir au présent et à l’avenir. Il faut laisser de côté la mentalité de vengeance et de violence. Il faut préparer l’avenir avec une mentalité d’ouverture à l’autre et aux droits de l’homme. Il faut que tous les Irakiens s’y mettent. On commence à voir une prise de conscience au sein de la population, avec des manifestations chaque vendredi à Bagdad, pour les droits de l’homme, les droits des femmes, le changement de culture… Le nombre de manifestants augmente de semaine en semaine.
12h00 – Messe pour les Chrétiens d’Orient à Saint Louis
13h00 – Pique-Nique à la Maison du diocèse
14h30 – Témoignage à la Maison du diocèse (salle 4003)
DATE : Samedi 16 décembre
LIEU : Maison du Diocèse , 62 Rue du Maréchal Joffre,
85000 La Roche-sur-Yon
Comme chaque année nous vous présentons une synthèse de nos comptes établie par notre Directeur Administratif et Financier, Jérôme Dartiguenave. Elle prend une nouvelle forme pour répondre aux exigences du label Don en Confiance obtenu en décembre 2016.
Ces comptes ont été approuvés par les structures compétentes de l’Œuvre d’Orient, en particulier le Conseil d’administration. Cela appelle de ma part quelques observations.
D’une part, la générosité des donateurs ne cesse de croître, chacun comprenant les besoins immenses auxquels nous devons faire face en raison de la tragédie que connaissent les chrétiens d’Orient en Syrie et en Irak. Générosité fidèle qui mérite notre gratitude et nous invite à rendre grâce. En Irak, la reconstruction est en cours, afin d’accompagner le retour des chrétiens là où ils ont été chassés par les islamistes. En Syrie, nous préparons la reconstruction, attendant la fin de cette guerre qui n’a que trop duré. Grâce à l’augmentation des dons, nous pouvons fournir ces efforts supplémentaires sans abandonner les communautés qui comptent sur nous. Ainsi mille cinq cents projets sont accompagnés, parfois modestes, mais permettant un vrai réseau de proximité en Orient.
D’autre part, malgré une charge de travail écrasante, nous veillons à améliorer nos instruments de gestion : création de fonds pour recevoir différentes sortes de dons, secrétariat dédié pour les legs, procédures de contrôle qui vont bien au-delà des exigences légales, procédures toujours plus rigoureuses de décisions, mise en place d’une comptabilité analytique, équipe d’“ambassadeurs” qui permettent de visiter plus souvent, sur le terrain, les communautés que nous aidons. Chaque collaborateur, salarié ou bénévole, est sensibilisé au souci d’une gestion rigoureuse. Nos tâches se sont aussi étendues : accompagnement des migrants, défense du patrimoine des chrétiens d’Orient, approche des organismes internationaux susceptibles d’agir dans la région, communication intense dans les médias ou à travers des événements dans les régions, envoi de jeunes adultes volontaires sur place, sensibilisation des élus pour la cause de l’Orient chrétien, etc. Heureusement des bénévoles facilitent ces actions sans peser sur le budget.
L’Œuvre d’Orient est ainsi reconnue pour sa compétence et son sérieux. En même temps elle se renouvelle en permanence pour répondre à l’évolution des besoins de nos amis et frères d’Orient. Grâce à vous nous ne les décevrons pas !
Cette labellisation signifie que l’Œuvre d’Orient satisfait aux quatre grands principes du Don en confiance : transparence, respect du donateur, recherche d’efficacité, probité et désintéressement. Un contrôle continu de respect de ces exigences est assuré par le Don en confiance jusqu’au renouvellement du label.
Nos comptes sont certifiés par les cabinets Leo Jegard (pour l’association Œuvre d’Orient) et 3A Conseil (pour les Fonds de Dotation).
Quittant Paris au volant de sa Renault 4L, Vincent Gelot, un nantais de 24 ans, se lance sur les routes de l’Orient.
Vincent devait partir huit mois, l’aventure a finalement duré deux ans. Son « Habbibi mobile » le conduit de l’Egypte au Kirghizistan en passant par les plaines du Caucase, où il rencontre des communautés chrétiennes méconnues et parfois menacées. Il conserve leurs témoignages dans un « livre d’or » qu’il remet au Pape François au terme de son voyage.
Programme de la soirée :
Vincent nous racontera ses péripéties : 60 000 km en solitaire au volant à travers 22 pays d’Orient.
Il nous parlera des chrétiens d’Orient : la chaleur de leur accueil, le quotidien de ces communautés parfois isolées, la richesse de leur histoire, la beauté de leurs rites.
Son voyage l’a aussi profondémment marqué dans sa foi. Il témoignera du cheminement spirituel qu’il a vécu.
*Soutenu pendant son voyage par l’Œuvre d’Orient, Vincent Gelot est désormais chargé de projets au Liban, en Syrie et en Jordanie pour l’Œuvre d’Orient.
Il est marié, père d’un petit garçon et vit actuellement à Beyrouth.
Dédicace de l’auteur : « Chrétiens d’Orient—Périple au cœur d’un monde menacé »