Syrie : « Viens esprit de lumière ! » la lettre de l’archevêque Maronite de Damas, Mgr Nassar

Cette septième année de guerre récolte les fruits amers des  violentes tempêtes successives qui ont bouleversé la tranquillité de la société syrienne. En voici trois victimes principales : la famille , les jeunes et l’Eglise..

  • LA FAMILLE BOUSCULÉE : cette cellule de base qui a sauvé le pays en crise a perdu son unité, dispersée, privée de ressources, sans logement fixe, endeuillée, rangée par la maladie, des personnes âgées jadis maitres sont de plus en plus isolées et sans assistance… A force de ramer à contre-courant depuis sept ans de violence , la famille bousculée et fragilisée, peut-elle tenir la route ?
  • DES JEUNES TOURMENTES : jadis forces vives de notre société, ces jeunes sont divisés entre les fronts de guerre et la fuite massive du service militaire prolongé dans la mobilisation générale… Ils quittent massivement le pays laissant un grand vide… Leur absence se fait sentir sur l’activité économique du pays créant une pénurie aiguë de la main d’œuvre et l’affaiblissement déjà fragile de l’économie locale effondrée.

Comment assurer la survie d’un pays privé de ses forces actives  ?

  • UNE EGLISE QUI S’INTERROGE : Aucun baptême ni mariage depuis huit mois, la baisse des sacrements se fait sentir déjà depuis cinq ans, l’absence des jeunes se répercute sur la vie paroissiale…

La baisse vertigineuse de la pratique dominicale, du catéchisme, de première communion et des activités pastorales poussent aussi à l’exode des prêtres réduits au service minimal et au découragement…

Ne peut-on pas voir dans ces changements  le début d’un crépuscule ?

Ces mutations structurales invitent à s’interroger sur la pastorale traditionnelle

Une si vieille Eglise Apostolique installée dans la Tradition et les coutumes, peut-elle franchir le pas vers une nouvelle forme de témoignage Chrétien ?

 

Pour sauver le moral de ces derniers témoins de l’Evangile, notre petite Eglise se fie à l’esprit qui seul peut guider une nouvelle Pentecôte. Viens esprit de lumière !

 

Damas le 29 Juin 2017,

+ Samir NASSAR

Archevêque Maronite de Damas

(69) : Deux concerts au profit des chrétiens d’Orient, les 13 et 14 août 2017

Programme vocal marial :
Mozart, Berlioz, Schubert, Vivaldi, Haendel, Pergolese…

L’entrée est gratuite. Une libre participation est proposée.


L’Ensemble Laus Dei, créé en 2007, se caractérise par la diversité de ses acteurs, d’âges et d’horizons divers. À l’origine : une vingtaine de jeunes et d’adultes issus de la région Poitou-Charentes qui animent régulièrement la messe dans leur paroisse. L’amitié et une passion commune pour le chant et la musique les ont amenés à organiser des Concerts de musique classique et religieuse un peu partout en France. Chaque année, une région différente les accueille pour une semaine de vie amicale, familiale, musicale et spirituelle.

Sous la houlette du père Frédéric VOLLAUD, originaire de Charente (16), ils voyagent ainsi de la Bretagne à la Savoie, de la vallée du Rhône au Massif des Corbières… heureux de témoigner de leur foi par le chant et la musique ! Deux concerts sont donnés au profit d’une œuvre caritative différente chaque année.


DATES :

  • Dimanche 13 août à 18h (Église de Fleurie)
  • Lundi 14 août à 20h30 (Église de Villefranche-sur-Saône)

LIEUX :

  • Église Saint-Martin, 69820 Fleurie
  • Cathédrale Notre-Dame des Marais, 69400 Villefranche-sur-Saône

CONTACTS : L’Œuvre d’Orient — 01 45 48 95 00 — www.oeuvre-orient.fr

Ce mois-ci, Luc Balbont dresse le portrait d’Antoine Fleyfel, collaborateur et grand ami de l’Œuvre d’Orient

Né à Beyrouth, dans le quartier chrétien d’Achrafieh, en 1977, le parcours d’Antoine Fleyfel ressemble à un long cheminement, souvent douloureux. Chrétien identitaire à la fin des années 80, le jeune homme s’est peu à peu à détaché de l’idéologie d’un Liban confessionnel, pour défendre, au fil des années 90, la construction d’une société civile et plurielle. « Ma vision devenait trop laïque, confie-t-il. En désaccord avec mes amis de l’époque, j’ai pris définitivement mes distances en 2000 » ajoutant malgré tout, qu’il «  aimerait convaincre ses anciens compagnons du bien-fondé d’un Liban commun à toutes les communautés. »

Une transformation due à une maturation intellectuelle, à l’enseignement et à la lecture de théologiens et philosophes libanais prônant le dialogue et la diversité. Parmi eux, il cite Yoachim Moubarack (1924-1994), Michel Hayek (1928-2005), Grégoire Haddad (1924-2005), Paul Khoury (né en 1921), Georges Khodr (né en 1923), ou encore Mouchir Aoun (né en 1965).

A 23 ans, il se fixe à Paris, un changement d’air salutaire à son désir d’ouverture. Il y poursuit ses études et sa réflexion. Marié à une Française, Antoine Fleyfel est devenu aujourd’hui, un intellectuel protéiforme. Théologien,  philosophe, géopoliticien, il enseigne à l’Université catholique de Lille, où il dirige l’Institut de théologie pratique, et retrouve régulièrement son Liban natal, en assurant la charge de professeur-visiteur à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth. A ses activités universitaires s’ajoutent celles de conférencier, de responsable des relations académiques à l’Œuvre d’Orient, et d’écrivain. Rédacteur-en-chef de la revue « Perspectives et Réflexions » (*1), fondateur de la collection « Pensée religieuse et philosophique » qu’il continue de diriger aux  éditions de L’Harmattan, il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur les spécificités du christianisme oriental. Il publiera à la rentrée un livre, où il analysera les raisons des extrémismes dans les trois religions monothéismes (*2).

Contrairement à beaucoup d’experts et d’analystes, l’universitaire pose sur les soulèvements arabes un regard bienveillant. « Ils ont fait naître un début de citoyenneté, tout en  libérant  la parole, affirme-t-il.»

Antoine Fleyfel a vécu ces rassemblements libanais de mars 2005 dans la ferveur et dans l’espoir : « C’était un besoin de justice sociale qui venait de la rue. » explique-t-il. « Lors de ces manifestations,  qui avaient vu un quart des Libanais sortir de chez eux , pour exiger non seulement la fin de l’occupation du pays par l’armée syrienne, mais aussi  la libération de la parole, j’avais défilé en tenant la main d’une musulmane sunnite voilée, qui réclamait les mêmes droits que moi. Ce fut pour moi un signe fort » Il marque un temps d’arrêt, puis reprend : « Cesmouvements ne venaient pas seulement des élites. Et si, aujourd’hui  ces « printemps » semblent avoir été récupérés et instrumentalisés par les islamistes au Maghreb et au Proche-Orient, et par les grandes familles féodales et politiques au Liban, Il faut persister. Nous sommes juste au début d’une longue évolution. » A dessein il cite le mouvement libanais « Beyrouth Madinati », un parti issu de la société civile, qui a remporté un succès inattendu aux élections municipales libanaises en 2016.

Pour l’universitaire, les Libanais chrétiens peuvent apporter une ouverture capitale pour construire cette société civile et laïque. Une laïcité qui, selon luin’est ni chrétienne ni musulmane, mais qui réside, assure-t-il, « dans le développement d’une société civile, l’antidote  au conservatisme, au confessionnalisme et à la violence, les fléaux des mondes arabes. »  

Dans ce blog,  j’évoque régulièrement les personnalités arabes qui changeront le monde oriental dans les années à venir. Antoine Fleyfel en fait assurément partie.

 

Luc Balbont

 

(*1) Éditée par l’œuvre d’Orient

(*2) «Les dieux criminels » aux éditions du Cerf  –  A lire également « La théologie contextuelle arabe » et « Géopolitique des chrétiens d’Orient ».  Les deux ouvrages publiés aux éditions de L’Harmattan en 2011 et 2013

 

 

Source Blog de Luc Balbont


Né le 23 avril 1949, journaliste. Arabisant, Luc Balbont vit depuis 1989 entre la France et le Liban, pays où réside sa famille. En 40 ans de journalisme il a couvert une grande partie des évènements et des bouleversements du monde arabe, de la guerre du Liban (1975-1990) aux révolutions arabes de 2011. Il a reçu en 2006 le prix « Reporter d’espoir » pour des reportages effectués en Egypte et en Palestine, et le prix littéraire de l’œuvre d’Orient en 2012, pour le livre « Jusqu’au bout » (Nouvelle Cité), entretiens avec Mgr Casmoussa, archevêque syriaque catholique de Mossoul. Il est actuellement correspondant à Beyrouth pour le quotidien francophone algérien « Liberté ».

Des colonies de vacances en Egypte pour les jeunes cet été

Le diocèse de Sohag est situé en Haute-Egypte et l’un des plus pauvres du pays. Depuis plusieurs années, ses prêtres organisent des colonies de vacances d’été pour les jeunes, jeunes adultes et familles. L’Œuvre d’Orient vous propose de les aider à partir !

Cinq camps d’été sont prévus de juillet à septembre : Au séminaire de Tahta ; une colonie de trois jours pour les 7-12 ans (200 jeunes)- Une colonie de quatre jours pour les 12-15 ans (150 jeunes)- Une colonie de quatre jours pour les 15-18 ans (100 jeunes)
A Hurgada, chez les sœurs égyptiennes, au bord de la mer Rouge ; une colonie de 10 jours pour 90 jeunes universitaires  – Un camp « spécial familles » pour des familles égyptiennes, des fiancés qui se préparent au mariage et des jeunes mariées.

Chaque camp est rythmé par des temps spirituel et de « détente », animé par un prêtre de paroisse, une sœur et un groupe de laïcs.

 

Pour les jeunes de Haute-Egypte, l’été n’est pas synonyme de repos. Les températures avoisinent les 50°C, et la plupart sont obligés de partir à la ville afin de travailler et gagner de l’argent pour leurs familles. Donner pour ce projet c’est permettre aux jeunes de vivre de vraies vacances.

 

Vous voulez nous aider ? Vous pouvez faire un don en ligne ici en précisant que vous voulez aider les chrétiens d’Égypte

 


L’Œuvre d’Orient, reconnue d’intérêt général, est habilitée à émettre des reçus fiscaux rendant possible une exonération fiscale de 66 %.

Le Liban de nouveau consacré à Notre-Dame de Fatima

Le reportage de l’Orient le Jour

Nous attrapons sœur Gloria Maalouf dans le corridor d’entrée de la Casa do Carmo (Maison de Notre-Dame du Carmel), une hôtellerie collée au sanctuaire de Fatima. Elle appartient à la congrégation des servantes du Cœur Immaculé de Marie. Comment une fille de Kfartay (Metn) a pu finir au Portugal, nous ne le saurons jamais, mais une chose est sûre : elle sait se rendre indispensable aux organisateurs. En hâte, elle nous rappelle le programme de la veillée de prière de ce samedi, première partie de cette Journée du Liban à Fatima organisée à l’occasion du centenaire des apparitions de la Vierge (1917-2017) : le chapelet, la procession aux flambeaux, puis l’exposition du Saint-Sacrement et un moment d’adoration… jusqu’à 3 heures du matin. « Sinon, la paix ne viendra pas ! » lance-t-elle en tournant le dos pour se rendre à la Chapelle des apparitions, où la veillée commence. La journée doit se clôturer, dimanche, avec le renouvellement de la consécration du Liban au Cœur Immaculé de Marie, effectuée la première fois en 2014.

« Jusqu’à trois heures du matin… Sinon, la paix ne viendra pas ! »
C’est une affirmation extrême, mais elle a probablement raison. « Pénitence ! Pénitence ! Pénitence ! » avait insisté l’ange de l’apparition, en 1917, en désignant la terre. La Vierge aussi est dans l’extrême. La Seconde Guerre mondiale et l’horreur des communismes, annoncées en 1917 par Marie « si on ne l’écoute pas », ce n’était rien d’autre. Si c’est aux châtiments qu’on mesure la gravité de la faute, elle devait être immense : 66 millions de morts en URSS, selon Soljenitsyne, qui a goûté au goulag. Autant dans une guerre déclenchée par l’idéologie nazie qui a même programmé l’élimination d’une race.

 

Pas de pèlerinage sans conversion
Venu à Fatima renouveler, aux côtés du patriarche maronite Béchara Raï, l’acte de consécration du Liban, Mgr Paul Rouhana, évêque maronite de Sarba, insiste sur l’importance de la conversion. « On peut venir à Fatima, à Lourdes ou à Harissa pour des raisons égoïstes, remarque-t-il. Se rendre dans les sanctuaires pour notre gratification personnelle, pour recevoir des grâces de consolation, c’est quelque chose, mais c’est insuffisant. Pour être réellement agréée, pour être une voie vers la paix, la visite doit s’accompagner d’une conversion du cœur à l’amour de Dieu et du prochain. À l’amour dont parle saint Paul dans l’épître aux Corinthiens. Il est au cœur des relations entre les êtres humains. C’est un programme entier de conversion, de patience, de pardon, de maîtrise de soi. C’est le contraire de la dureté de cœur. Il faut relier la foi populaire aux vertus théologales de foi, d’espérance et de charité, pour qu’elle porte du fruit. »

C’est le défi devant lequel sont placés les milliers de fidèles venus du Liban et de tous les pays de l’émigration, pour répondre à l’appel de la commission de consécration du Liban, au cours d’un pèlerinage rendu possible par un travail acharné d’organisation dirigé par une femme d’exception, Suzie Hage. Samedi soir, les cœurs des pèlerins libanais venus de tous les pays du monde étaient gonflés d’espérance. Le matin, une brèche avait déjà été faite au protocole méticuleux du sanctuaire, quand on avait autorisé le patriarche maronite dans la petite Chapelle des apparitions, privilège réservé au pape. Le soir et à la nuit tombée, un rosaire a été récité devant cette même chapelle, avec des séquences en arabe et en arménien, toujours par autorisation spéciale. La langue arménienne a été utilisée en l’honneur de l’Église arménienne-catholique, dont le vicaire patriarcal, Georges Assadourian, a fait le pèlerinage, en même temps que le patriarche des syriaques-catholiques Youssef III Younan et une trentaine de prêtres.

Au témoignage des pèlerins étrangers présents à cette veillée, les cantiques orientaux lui ont donné une saveur particulière. La procession aux flambeaux a été, elle, encore plus féerique que d’habitude, rehaussée qu’elle était par les chants polyphoniques d’une chorale triée sur le volet par le ténor Gaby Farah, dont le Salve Regina a été une révélation de ce pèlerinage.
Que la grâce de Dieu ait marqué cette veillée de prière, le patriarche l’a confirmé le lendemain au micro d’une journaliste portugaise qui l’interviewait, en faisant remarquer : « Voyez comment hier, après le chapelet et durant la procession aux flambeaux, alors que nous étions arrivés sur place fourbus, nous avons oublié notre fatigue ! »

 

Couronnement
Couronnement de la Journée du Liban à Fatima : la messe de consécration proprement dite s’est tenue dans la grande basilique de la Sainte-Trinité, d’une capacité de 9 000 places, un immense espace un peu froid. Dans son homélie, le patriarche Raï a rappelé que parmi les « merveilles » que Dieu a faites à la Vierge figure sa participation personnelle à l’œuvre de salut et de rédemption, qui en fait, dans la gloire de l’Assomption, « la mère de tous les vivants ».

L’office religieux a été rythmé par la procession des offrandes, encore un écart aux habitudes, des intentions de prière clairement prononcées, le beau flambeau offert au sanctuaire par le sculpteur Raffi Yedalian, la liturgie admirablement animée par la chorale de Gaby Farah. Beaucoup de fidèles ont témoigné du recueillement de cet office, et dit combien ils ont été touchés de voir des chrétiens de Syrie, d’Irak, d’Arménie et de tout le Moyen-Orient cités par le patriarche. Malheureusement, après la prière de consécration lue à voix haute par la foule des fidèles et la bénédiction finale, la foule s’est dispersée comme après un dimanche ordinaire et la solennité du moment s’est perdue dans le bavardage du temps du déjeuner.

 

Pas de protection magique
Peut-être eût-il fallu à la foule que le patriarche rappelle que la consécration du Liban, en ces temps troubles jamais vus, n’est pas une assurance contre les souffrances, mais la promesse d’un accompagnement dans un temps dont l’Église maronite elle-même a demandé qu’il soit fait souvenir des martyrs du temps présent ? La consécration, aurait-il dû rappeler, c’est celle de l’amour en échange de l’amour, de la Croix en échange de la Croix, du oui de Marie en échange de l’Incarnation.
Peut-être eût-il fallu aussi que le patriarche fasse un immense acte de contrition au nom du Liban, lui qui a l’écrasante tâche de conduire spirituellement un peuple à travers le désert des épreuves et des séductions, à travers aussi les pièges des pharisiens et des zélotes de ce temps, jusqu’à la Terre promise de sa vocation historique.

Voyage à la rencontre des Églises orientales au Liban du 8 au 15 octobre 2017

Découvrez la Vallée Sainte, les Cèdres mythiques et l’ermitage de St Simon, Byblos la ville « du Livre », Aanaya et le couvent St Charbel, Harissa et Notre-Dame du Liban, Tyr, la phénicienne, et le site prestigieux de Sidon, Beyrouth, porte du Levant…

Participez aux différentes liturgies orientales.

Un voyage exceptionnel  au cœur du « Pays-message » cher à Jean-Paul II ponctué de multiples rencontres.

Informations pratiques : télécharger le programme complet et le bulletin d’inscription

Dates : du 8 au 15 octobre 2017 :  8 jours – 7 nuits

 

 

Vols directs Air France :

Départ Paris CDG le 8 octobre à 9h – arrivée à 14h10

Départ Beyrouth le 15 octobre  à 16h05 – arrivée à 19h45

 

Hébergement à Beyrouth hôtel 4*

Prix à partir de 1680 € frais de dossier et pourboires inclus (base 30/35 participants)

 

Date limite d’inscription : 10 juillet

 

Informations et programme détaillé :

Bipel – Catherine Simon Péré : 01 45 55 47 52

bipelparis@bipel.com

24 rue des Tanneries 75013 Paris

Notre-Dame de Belloc : Concert au profit des chrétiens d’Irak, dimanche 13 août 2017

Ce concert est donné au profit des étudiants chrétiens irakiens de Kirkouk, la participation est libre.

Un orgue et deux violons interpréteront des œuvres de musique russe, italienne et française :

  • Sœur Marie-Véronique RUYSSEN, orgue
  • Huguette MALAQUIN et Martine COSTENOBLE, violons

Au programme : Chostakovitch – Cui – Balakirev – Rachmaninov – Taneyev – Hakim.


DATE : Dimanche 13 août 2017 à 15h30

LIEU : Abbaye Notre-Dame de Belloc, Route Abbaye de Belloc, 64240 Urt

CONTACTS : L’Œuvre d’Orient — 01 45 48 95 00 — www.oeuvre-orient.fr