Paris 16e : Exposition et conférence au Sanctuaire Sainte-Thérèse (Apprentis d’Auteuil) sur les chrétiens d’Orient, du 2 au 16 juin 2017

Dans le cadre de cette exposition, Antoine Fleyfel donnera une conférence autour du thème « Les chrétiens d’Orient : passé, présent et avenir » -dans la salle des mécènes (derrière la chapelle), vendredi 9 juin 2017 à 13h.


Antoine Fleyfel est un théologien et philosophe franco-libanais résidant en France. Il est professeur titulaire et directeur de l’Institut de théologie pratique et du fait religieux à l’Université Catholique de Lille. Antoine Fleyfel est également responsable des relations académiques à l’Œuvre d’Orient. Ses écrits traitent principalement du fait religieux, des chrétiens d’Orient sous l’angle la « théologie contextuelle arabe », et de la philosophie politique sous l’angle des rapports entre la politique et la religion. Le Pr Fleyfel a de même effectué des recherches sur le dialecte arabe libanais. Il est l’auteur de La théologie contextuelle arabe. Modèle libanais (L’Harmattan, 2011) et du Manuel de parler libanais (L’Harmattan, 2010).


DATES:

  • Exposition du 2 au 16 juin 2017, de 7h à 19h
  • Conférence le vendredi 9 juin 2017 à 13h. Salle des Mécènes (derrière la chapelle)

LIEU: Sanctuaire Sainte-Thérèse, 40 rue Jean de La Fontaine 75016 Paris

CONTACTS:  L’Œuvre d’Orient — 01 45 48 95 00 — www.oeuvre-orient.fr

Mulhouse : Exposition, Messe, Conférence sur les chrétiens d’Orient, du 7 au 29 juin 2017

Dans le cadre de cette exposition, la messe du dimanche 25 juin sera célébrée par le P. Hervé Paradis Murat pour les chrétiens d’Orient, à 19h en l’église Sainte Marie.

Nadia Yamulki donnera une conférence le dimanche 25 juin à 10h30, autour du thème « les chrétiens d’Irak ».


DATES:

  • Du 7 au 29 juin 2017 (de 8h à 19h – hors célébrations): Exposition « La grande aventure des chrétiens d’Orient »
  • Dimanche 25 juin 2017 (à 19h): Messe célébrée par le P. Hervé Paradis Murat
  • Dimanche 25 juin 2017 (à 10h30): Conférence de Nadia Yamulki « les chrétiens d’Irak »

LIEU: Église Sainte Marie, rue de Lorraine, 68100 Mulhouse

CONTACTS:  L’Œuvre d’Orient — 01 45 48 95 00 — www.oeuvre-orient.fr

Syrie : le pape accepte la renonciation du patriarche Grégoire III Laham

Source Zenit

Le pape François a accepté la renonciation présentée par Grégoire III Laham, 84 ans, patriarche d’Antioche et de tout l’Orient, d’Alexandrie et de Jérusalem, au gouvernement pastoral de l’Eglise grecque-catholique melkite, dont le siège se trouve à Damas (Syrie), en date du 6 mai 2017. Dans une lettre publiée le même jour, le pape remercie « Sa Béatitude, serviteur zélé du Peuple de Dieu, pour les années de service généreux de son Église et pour avoir entretenu l’attention de la communauté internationale sur le drame vécu par la Syrie ».

C’est Mgr Jean-Clément Jeanbart, 74 ans, archevêque d’Alep des grecs-melkites depuis 1995, qui sera l’administrateur de l’Eglise grecque-melkite, jusqu’à l’élection du successeur de Grégoire III Laham.

Moine de l’Ordre Basilien du Très Saint Sauveur, Loufti Laham – de son nom de naissance – fut ordonné prêtre en l’Abbaye de Notre-Dame de Grottaferrata le 15 février 1959. Il étudia trois an à Rome à l’Institut pontifical oriental puis fut envoyé au Liban comme recteur du séminaire de son Ordre. Son apostolat, souligne la biographie publiée par le Saint-Siège, s’est poursuivi au Liban et en Syrie « avec une attention particulière » à la pastorale des jeunes.

Il fut nommé évêque auxiliaire de Jérusalem des grecs-melkites en 1981, puis élu patriarche d’Antioche des grecs-melkites en 2000, après la renonciation de Maximos V Hakim. Il prit le nom de Grégoire III. Durant la crise actuelle en Syrie, le patriarche « a montré un grand désir pour la paix, un grand engagement pour la réconciliation et une grande proximité paternelle envers ses fidèles », peut-on lire dans le communiqué du Vatican.

Des liens personnels avec saint Paul

En 2008, au cours d’une célébration à Saint-Paul-hors-les-Murs, le patriarche Grégoire III Laham a fait lui-même mémoire des principaux événements de sa vie, rappelant ses liens personnels avec saint Paul : « Je suis né à Daraya, près de Damas, un des lieux où semble s’être produite la conversion de Saint Paul… La localité de Daraya est citée dans plusieurs documents anciens de pèlerins et autres ».

Et d’ajouter : « Ma mère était née à Khabab, dans le Hauran, région alors appelée ‘Arabie’ dans laquelle Saint Paul s’était enfui et où il avait cherché refuge, après que les premiers chrétiens l’eussent fait s’échapper hors des murs de Damas, à l’endroit où se trouva ensuite la porte Kissan, car les Juifs voulaient le tuer. Saint Paul y resta pendant trois ans, comme il le raconte dans l’Epître aux Galates ».

Sur les traces de l’Apôtre des Gentils, Grégoire III Laham a aussi été responsable de l’Eglise de Tarse : « Mon prédécesseur le patriarche Maximos V Hakim, lorsque j’étais vicaire patriarcal à Jérusalem depuis sept ans, me conféra la chirotonie épiscopale le 27 novembre 1981, comme Archevêque titulaire de Tarse, titre que j’ai gardé pendant dix neuf ans, jusqu’à mon élection au siège patriarcal en l’an 2000 ».

Enfin, le patriarche évoquait son siège de Damas, où il a accueilli Jean-Paul II en 2001 : « Ma résidence patriarcale officielle est à Damas, où le Patriarcat grec-melkite catholique d’Antioche est situé au quartier de Zeitoun, près de la Via Recta et de la Porte Orientale (Bab Sharqi), que je peux à bon droit appeler le quartier de Saint Paul, avec la chapelle de Saint Ananie (lieu du baptême de l’Apôtre); ce fut tout le quartier de la première chrétienté de Damas, fondée peu de temps après l’événement de la Pentecôte et le départ des Apôtres pour annoncer l’Evangile ».

Le rite melkite, dont les langues sont l’arabe et le grec, compte quelque deux millions de fidèles catholiques dans le monde.

La lettre du pape François

Voici le texte intégral de la lettre du pape François annonçant la renonciation, publiée par le Saint-Siège :

« À Sa Béatitude Grégoire III Laham
Patriarche d’Antioche des Gréco-melkites
et à tous les Évêques de cette Église
Béatitude et Vénérables Frères dans le Christ,

Dans ma sollicitude pour toutes les Églises, je m’adresse à vous, reconnaissant pour votre service auprès du Peuple de Dieu et conscient de votre responsabilité de Pasteurs.

Depuis la réunion du Synode des Évêques du mois de février dernier, Sa Béatitude, lors de l’audience que je lui ai accordée, m’a présenté spontanément sa renonciation à la charge patriarcale, en me demandant de décider du moment le plus favorable pour l’accepter. Après avoir prié et réfléchi attentivement, je retiens opportun et nécessaire pour le bien de l’Église gréco-melkite d’accueillir aujourd’hui sa renonciation.

En remerciant Sa Béatitude, serviteur zélé du Peuple de Dieu, pour les années de service généreux de son Église et pour avoir entretenu l’attention de la communauté internationale sur le drame vécu par la Syrie, j’invoque sur vous tous l’intercession de la Sainte Mère de Dieu et donne volontiers la Bénédiction apostolique à notre chère Église gréco-melkite, comme signe de grâce et d’encouragement pour l’avenir de communion et de témoignage de l’Évangile.

Du Vatican, le 6 mai 2017

FRANÇOIS »

3ème édition des rendez-vous de l’histoire du monde arabe : frontières

En accès libre, pas moins de 60 rencontres exceptionnelles, données par près de 160 personnalités spécialistes du monde arabe, pour tenter de dessiner les contours d’une thématique complexe et foisonnante : « Frontière(s) ». Parmi les thématiques abordées : « L’histoire des frontières au Maghreb », « Les accords Sykes-Picot et la réinvention à terme du Moyen-Orient », « Frontières intellectuelles, entre histoire et mémoire », « Frontières de l’Islam ».

Retrouvez le programme complet sur le site de l’IMA

Le Prix littéraire de l’Œuvre d’Orient

Les Prix

Le Grand Prix récompense un ouvrage à caractère grand public sur tout sujet relatif aux chrétiens d’Orient, dans un ton positif. Il permet d’encourager l’intérêt des lecteurs contemporains aux problématiques des chrétiens en Orient. Un Prix Spécial pourra également être attribué. Honorifique, ce prix sera remis le dimanche 14 mai 2017 à l’issue de la messe de l’Œuvre d’Orient à Notre-Dame. Ils permettront à leurs auteurs de faire connaître leur livre à un public élargi.

Les titres pré-sélectionnés

 Sur les fleuves de Babylone nous pleurions, Sébastien de COURTOIS, Gallimard (2016)

 Pour l’amour de Jérusalem , SB Fouad TWAL, Bayard (2016)

 Pour l’amour de Bethléem : ma ville emmurée, Vera BABOUN, Bayard (2016)

 Je vous écris de la Terre sainte, Père David NEUHAUS, Bayard (2017)

 Chrétiens du Proche-Orient : grandeur et malheurs, Christian LOCHON, Maisonneuve (2016)

 Le Christ arabe, Mouchir Basile Aoun, Cerf (2016)

 Le Beth gazo maronite, chant pour les martyrs XII°, XIII° siècle, Raymond Bassil, Geuthner (2016)

 Confidences islamo-chrétiennes, lettres à Maurice Borrmans, Jacques JOMIER, op (2016)

Le jury, spécialiste de la question des chrétiens d’Orient

 Antoine ARJAKOVSKY, Co-directeur du département de recherche Politique et Religions au Collège des Bernardins

 Mgr Claude BRESSOLETTE, Vicaire général émérite de l’ordinariat pour les catholiques orientaux en France

 Christian CANNUYER, Professeur à la faculté de théologie de l’université catholique de Lille. Président de la Société belge d’études orientales

 Geneviève DELRUE, en charge de l’information sur les religions à RFI, productrice de l’émission «Religions du monde»

 Antoine FLEYFEL, Professeur de philosophie et théologie à l’Université catholique de Lille

 Anne Bénédicte HOFFNER, Journaliste, Adjointe au chef du service Religion à La Croix

 Edouard de MARESCHAL, Journaliste au Figaro.fr

 Thomas WALLUT, Producteur, journaliste de l’émission «Chrétiens Orientaux, Foi, Espérance et Traditions» de France 2

 Une voix pour le prix grand public aux délégués de l’Œuvre d’Orient

ASIE/LIBAN – Invitation des Patriarches et des Evêques catholiques au Pape en vue d’une visite apostolique au Liban

Source Agence Fides

Son intention de remettre l’invitation au Pape a été communiquée par le Patriarche aux journalistes libanais qui, le 3 mai, lui ont adressé quelques questions à l’aéroport de Beyrouth, alors qu’il s’apprêtait à partir pour Rome, où il participe ces jours-ci à la plénière du Secrétariat du Saint-Siège pour la communication.

En juin 2016, devant le Père Rouphael Zgheib, prêtre maronite Directeur des Œuvres pontificales missionnaires du Liban, qui lui avait demandé quand il aurait effectué une visite apostolique dans ce pays, le Pape François se démarqua en posant une autre question : « Et vous libanais, quand élirez-vous votre Président ? ». La vacance de la Présidence de la République a en effet duré près de deux ans et demi et les protocoles diplomatiques du Saint-Siège excluent tout voyage papal dans des nations caractérisées par une telle paralysie institutionnelle. Cependant, l’argument alors utilisé par le Pape François n’est désormais plus valable. Depuis le 31 octobre 2016, le Général (2S) Michel Aoun est devenu Chef de l’Etat et il a été reçu en audience au Vatican par le Pape François le 16 mars dernier. Après cette rencontre, le Président libanais avait écrit sur son compte Twitter que le Pape lui avait exprimé sa volonté de visiter le Liban, lui promettant sa constante prière pour le pays. (GV) (Agence Fides 04/05/2017)

« En Syrie, la réconciliation prendra du temps »

Source La Croix

 

Pèlerin : Quelle ville allez-vous retrouver en retournant à Alep, où vous êtes prêtre, après avoir vécu six ans dans une autre ville martyre, Homs ?

P. Ziad Hilal : La moitié orientale d’Alep est en bonne partie détruite par les combats, qui ont duré jusqu’à l’évacuation négociée des rebelles en décembre dernier. Il faudra du temps pour que les habitants reviennent : comment vivre sans eau ni électricité ? N’y restent que des familles pauvres qui n’ont nulle part où aller.

La partie ouest, où j’habite, a été moins endommagée par les combats. Mais la vie y est également compliquée. L’eau est régulièrement coupée, parfois plus de vingt jours d’affilée. Certains creusent des puits, où l’on vient s’approvisionner avec des bidons. Le réseau électrique étant hors-service, chacun compte sur son groupe électrogène. Encore faut-il pouvoir se procurer de l’essence pour les faire fonctionner. Or, les zones pétrolifères de Syrie sont contrôlées par les djihadistes du groupe État islamique (Daech, NDLR), et l’essence importée est visée par les sanctions internationales contre le gouvernement syrien.

La reconstruction est-elle aussi lente à Homs, elle aussi évacuée, en 2014, par les rebelles ?

Z. H. : Tant que la sécurité n’est pas totalement rétablie dans le pays, la reconstruction ne peut pas vraiment démarrer. Seuls quelques quartiers et des bâtiments symboliquement importants pour les habitants, comme les églises ou les mosquées, sont réparés. Beaucoup de gens en sont donc réduits à vivre au milieu des ruines.

Combien reste-t-il de chrétiens sur les 130 000 que comptait Alep en 2011 ?

Z. H. : Environ 30 000 chrétiens vivent encore dans Alep. Les autres sont partis se réfugier à l’étranger ou dans des régions épargnées de Syrie.

Les chrétiens sont-ils particulièrement pris pour cibles ?

Z. H. : L’EI a exécuté des chrétiens et en a kidnappé des centaines à partir de 2015 dans treize villes de la vallée du Khabour, dans le nord du pays. Par ailleurs, nous n’avons plus de nouvelles de trois prêtres et de deux évêques enlevés il y a trois ans. Sans oublier que l’Église en Syrie a donné plusieurs martyrs, comme le père jésuite Frans Van der Lugt, assassiné à Homs en 2014.

Cependant, en général, les chrétiens ne sont pas plus visés que les autres Syriens, en majorité musulmans. La guerre touche tout le monde. Le plus souvent, les chrétiens habitant en territoire contrôlé par l’EI, ou d’autres groupes intégristes, sont contraints de choisir entre la conversion à l’islam et le paiement d’un impôt spécial, assorti d’autres obligations. Beaucoup de chrétiens préfèrent fuir cette oppression.

Après six ans d’une guerre épouvantable, vos paroissiens et vous-mêmes ne vous sentez-vous pas parfois abandonnés de Dieu ?

Z. H. : Ce sont les humains qui produisent la violence. Nous gardons notre espérance en Dieu : si ce n’est pour soi, au moins pour la génération suivante. Dans la Bible, chaque moment difficile incite le peuple de Dieu à se renforcer. En Orient, il arrive encore que les archéologues découvrent des églises souterraines des premiers temps de la chrétienté. Cela nous rappelle que l’Église a survécu aux persécutions et aux violences passées. Il n’y a rien de neuf sous le soleil.

Mais comment continuer à espérer ?

Z. H. : Un compagnon jésuite nous a raconté la ferveur des fidèles massés, pour la messe du dimanche de Pâques, dans la cathédrale latine d’Alep, qui accueillait 1 200 personnes, et dans la cathédrale maronite de la ville, qui n’a pourtant plus de toit. Il m’a dit à quel point le message de Pâques – la mort et la résurrection du Christ – touchait les paroissiens dans leur chair. Nous aussi, les Syriens, nous attendons la résurrection. Même si quelque chose est mort à l’intérieur de nous, on peut essayer de se lever le lendemain, avec le Christ ressuscité.

La société syrienne pourra-t-elle se relever d’une guerre qui a fait environ 400 000 morts et obligé à se déplacer des millions d’habitants ?

Z. H. : La réconciliation prendra du temps. C’est pourquoi il faut l’entreprendre dès maintenant ! Des associations catholiques comme le JRS (Jesuit Refugee Service) ou Caritas Syrie sont déjà très actives sur ce terrain. Elles font un travail humanitaire et social formidable. Elles invitent, par exemple, des enfants et des parents de confessions différentes et d’opinions politiques opposées, à dialoguer, à débattre du respect de l’autre, de la non-violence. Des milliers d’enfants ont participé à ce genre de rencontre.

Lorsque la guerre sera terminée, on pourrait s’inspirer d’exemples étrangers pour soigner en profondeur les plaies de la guerre civile, comme la Commission Vérité et Réconciliation créée en Afrique du Sud à la fin de l’apartheid. Les effets des guerres ne sont pas seulement matériels : les pires blessures sont invisibles, elles meurtrissent durablement les esprits.

Il faudra soigner notre société pour la sauver. Soigner les enfants traumatisés, à qui on a mis dans la tête que le voisin était l’ennemi ; les femmes qui ne savent même pas si elles sont veuves ou si leur mari reviendra, et dans quel état ; les hommes incapables de se réadapter à la vie normale parce que la guerre est devenue leur métier… Ce conflit a semé des graines de douleur pour de longues années.

Les interventions étrangères – Russes et Iraniens du côté du régime syrien actuel ; Occidentaux du côté de l’opposition et de certains rebelles – peuvent-elles débloquer la situation ?

Z. H. : Depuis 2011, je pense que la solution doit être politique. Hélas, faute d’une culture du dialogue en Syrie, la violence s’est imposée. Diverses forces étrangères ont alors soutenu les camps rivaux. Malgré les centaines de milliers de morts et les millions de déplacés, je continue de croire qu’une solution politique est possible. Il ne faut jamais renoncer au dialogue. Toute guerre a une fin !

Près de chez nous, la guerre civile au Liban, qui a duré quinze ans, a finalement trouvé une issue négociée par les belligérants. Comme l’a dit le pape François, quand on perd espoir, il faut encore chercher dans cette perte une raison d’espérer.