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COMMUNIQUÉ DE PRESSE – 23 AVRIL 2025
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L’Abbaye d’Andecy : centre spirituel et culturel pour les chrétiens d’Orient
Rencontres patrimoniales à l’Abbaye d’Andecy – Mardi 29 avril 2025
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Grâce à une mobilisation collective et au soutien de la Fondation du Patrimoine, le pigeonnier du XVIIe siècle de l’abbaye d’Andecy, l’un des plus remarquables de la région avec ses 3 000 boulins, a été entièrement restauré. Ce chef-d’œuvre d’architecture rurale s’ouvre désormais au public avec une exposition permanente sur les techniques de restauration et l’histoire vivante de l’abbaye.
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L’Œuvre d’Orient organise également une rencontre inédite sur l’art de l’icône et la tradition spirituelle orientale. Ce temps fort s’inscrit dans une volonté :
Ce moment sera aussi une opportunité pour L’Œuvre d’Orient de renforcer ses liens avec ce réseau artistique et spirituel, en écho à la chapelle de Notre-Dame décorée récemment par des iconographes.
Une journée de rencontre et de célébration
Mardi 29 avril 2025 à 10h30
📍 Abbaye d’Andecy – Baye (51)
Inauguration du pigeonnier restauré
Avec :
Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de L’Œuvre d’Orient
Rencontre autour de l’iconographie et de la spiritualité orientale
En partenariat avec L’Œuvre d’Orient
Une journée unique alliant patrimoine, dialogue spirituel et création artistique, à l’Abbaye d’Andecy.
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CP – L’Œuvre d’Orient : changement de Directeur général
Après 15 ans à la tête de L’Œuvre d’Orient, Mgr Pascal Gollnisch, qui aura bientôt 73 ans, a demandé à être déchargé de ses fonctions de Directeur général de l’association.
Actuellement secrétaire général de la Conférence des Évêques de France, Mgr Hugues de Woillemont est nommé Directeur général de L’Œuvre d’Orient à compter du 1er septembre 2025 par le Conseil d’administration de l’Association, sur proposition de l’Archevêque de Paris Mgr Laurent Ulrich et en accord avec Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre.
Sous la direction de Mgr Gollnisch, L’Œuvre d’Orient, œuvre d’Église, membre de la Réunion des Œuvres d’Aide aux Églises Orientales (ROACO) au Vatican, et plus ancienne association française de soutien aux chrétiens d’Orient, s’est considérablement développée en France et à l’international. Elle a tissé un réseau de représentants sur le territoire français, en Europe avec la création d’Associations Sœurs et dans les vingt-trois pays où elle intervient, au Proche et Moyen-Orient, dans l’Est de l’Europe, la corne de l’Afrique et le sud de l’Inde.
Mgr Gollnisch a été à l’origine de la création de l’Institut chrétiens d’Orient et du lancement du Fonds des écoles chrétiennes francophones d’Orient, cogéré par l’État français et L’Œuvre d’Orient. Il a développé une action de plaidoyer auprès des organisations internationales destinée à les sensibiliser à la cause des chrétiens d’Orient. Il a mis en place une organisation apte à répondre aux défis auxquels sont confrontés les chrétiens d’Orient, par une professionnalisation des équipes et de son mode de fonctionnement. L’Œuvre d’Orient développe aujourd’hui près de 1200 projets avec près de 39 millions d’euros collectés. La mission ancienne d’envoi de volontaires s’est renforcée avec l’appel du terrain ces dernières années.
Convaincu qu’en aidant les chrétiens d’Orient, c’est l’Orient tout entier qui est soutenu, Mgr Gollnisch a eu à cœur de resserrer les liens de communion et de bâtir des ponts de part et d’autre de la Méditerranée, entre les Églises d’Orient et l’Église de France, entre la France et les chrétiens d’Orient. À ce titre, Mgr Gollnisch a œuvré pour renforcer l’Ordinariat des catholiques orientaux en France, en tant que vicaire général.
Depuis sa création en 1856 par des professeurs en Sorbonne, L’Œuvre d’Orient est aux côtés des chrétiens d’Orient. Elle aide les communautés chrétiennes à agir auprès de tous, quelle que soit leur appartenance religieuse, dans les sociétés auxquelles elles appartiennent. Au cœur de lignes de fractures qu’elles traversent, les chrétiens d’Orient sont des acteurs de paix au service de l’ensemble de la population dans le domaine de l’éducation, la santé et l‘action sociale (hôpitaux, dispensaires, orphelinats…) et du patrimoine.
L’Œuvre d’Orient agit grâce à la générosité de 80 000 donateurs et à un solide réseau de congrégations er de partenaires présents dans ses pays d’intervention. Elle répond par un soutien indéfectible aux crises majeures de ces pays, notamment en Irak, en Syrie, en Arménie, en Ukraine, au Liban, et plus récemment en Éthiopie et en Terre Sainte.
L’archevêque de Paris Mgr Laurent Ulrich, Ordinaire des catholiques orientaux de France et le Conseil d’administration de l’association remercient Mgr Pascal Gollnisch « pour le travail extraordinaire qu’il a accompli à la tête de l’Œuvre d’Orient et pour le soutien sans relâche qu’il a apporté aux chrétiens d’Orient ».
Ordonné prêtre le 26 juin 1999 pour le diocèse de Nanterre, après une école de commerce et une formation au séminaire des Carmes, Mgr Hugues de Woillemont, 55 ans, occupait depuis septembre 2020 les fonctions de Secrétaire général et porte-parole de la Conférence des évêques de France (CEF).
Aumônier de jeunes de 2000 à 2003, vicaire et curé dans les paroisses de Sèvres, Chaville et Ville d’Avray, il a été Directeur du service diocésain des pèlerinages de Nanterre pendant six ans. Nommé Vicaire général du diocèse de Nanterre en 2011, il occupera ces fonctions auprès de Mgrs Gérard Daucourt, Michel Aupetit et Matthieu Rougé jusqu’en 2020, avant de rejoindre la CEF. Il a été administrateur diocésain du diocèse de Nanterre de janvier à septembre 2018.
Au cours de son mandat de Secrétaire général de la CEF, il a effectué, aux côtés du Président de la CEF, Mgr Eric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims, de nombreux déplacements en présence de Mgr Pascal Gollnisch à la rencontre des communautés chrétiennes d’Orient (i.e. : Liban, Irak, Égypte et Éthiopie prochainement…). En septembre 2022, quelques mois après le début de la guerre en Ukraine, il s’était en particulier rendu à Kiyv, avec Mgr de Moulins Beaufort, porter l’amitié de l’Église de France au peuple ukrainien.
Il prendra ses fonctions le 1er septembre 2025 comme Directeur général de L’Œuvre d’Orient et vicaire général de l’Ordinariat des catholiques orientaux de France.
Aujourd’hui, à la veille du jubilé des 170 ans de L’Œuvre d’Orient en 2026, 17 millions de catholiques orientaux vivent dans les pays où agit l’association.
Plus que jamais, les chrétiens d’Orient ont besoin de notre soutien.
L’Œuvre d’Orient
Présente en Syrie depuis 160 ans aux côtés des communautés chrétiennes qui œuvrent au service de tous, L’Œuvre d’Orient a accentué sa présence et renforcé son action depuis le début du conflit en multipliant les missions sur place au service de toute la population. Depuis 14 ans, la population est exsangue en raison de l’incurie du régime et des sanctions internationales.
Le 8 décembre dernier, ce régime est tombé. Aujourd’hui, les nouveaux maîtres de la Syrie n’ont pas d’organisation définitive, ni de commandement unifié.
Un État de droit doit pourtant rester possible, ouvrant la voie à la reconstruction, tandis que des réflexions sont en cours sur la levée graduelle des sanctions économiques qui font souffrir le peuple syrien.
Le rétablissement de représentations diplomatiques, notamment des pays européens, permettrait de suivre de près et d’accompagner l’évolution de la Syrie.
📢 Les massacres de ces derniers jours sont inacceptables. Ils sont un signe d’un net recul en vue de cette perspective. Les nouvelles autorités doivent impérativement se donner les moyens de faire la lumière sur ces crimes. Les responsables doivent être jugés pour assurer la sécurité et garantir un avenir pour tous en Syrie.
Mgr Pascal Gollnisch, Directeur de L’Œuvre d’Orient
L’équipe de L’Œuvre d’Orient
« Transmettre dans l’épreuve : Le rôle des familles dans l’éducation »
Les 6 et 7 février 2025, Le Caire a accueilli la cinquième édition du colloque des écoles catholiques francophones du Moyen-Orient, organisé par L’Œuvre d’Orient au Collège de La Salle. Rassemblant 350 acteurs de l’éducation catholique issus de la région, l’événement s’est articulé autour d’un thème central : « Transmettre dans l’épreuve. Le rôle des familles dans l’éducation ».

Ce colloque a offert une plateforme essentielle pour discuter des défis et opportunités auxquels sont confrontées les écoles catholiques francophones dans un contexte marqué par des crises régionales profondes. La présence de personnalités influentes telles que Sa Béatitude Ibrahim Isaac Sidrak, Patriarche des coptes catholiques, et le journaliste franco-égyptien Robert Solé, a enrichi les débats et témoignages apportés par les intervenants.
Mgr Pascal Gollnisch, Directeur général de L’Œuvre d’Orient, a rappelé l’importance de la clarté d’esprit dans la transmission des savoirs en période de crise :
« Pour transmettre en temps de crise il faut avoir les idées claires : Il faut regarder chacun avec l’humanité de Jésus. Mais partager la vision que nous avons par rapport à la foi humaine avec ceux qui n’ont pas la même foi que nous. Il faut aussi avoir une vision de développement du Moyen-Orient. Sur ce pèlerinage nous pouvons nous souhaiter bonne route. »
LES ÉCOLES CATHOLIQUES FRANCOPHONES DU MOYEN-ORIENT : UN PILIER DANS LA RÉGION
Avec plus de 400 000 élèves scolarisés, les écoles catholiques francophones jouent un rôle unique dans le Moyen-Orient. Elles offrent un enseignement de qualité enraciné dans la culture locale tout en promouvant la francophonie et les valeurs humanistes. Ces établissements assurent une stabilité éducative et des perspectives professionnelles à des jeunes, confrontés à des épreuves sociétales, économiques et géopolitiques.

Robert Solé, écrivain franco-égyptien a souligné l’importance du rôle des élèves issus de ces écoles :
« Vos élèves, de vos écoles, ont une vocation de médiateurs, de passeurs. Les passeurs ce sont des femmes et des hommes qui font le lien entre les pays, les cultures, les religions, entre les époques, ce sont des linguistes, des anthropologues, des artistes, des inconnus. Ce sont des traits d’union. […] De ces passeurs-là, le monde ne saura se passer. »
Le père Youssef Nasr, secrétaire général des écoles catholiques du Liban, a confirmé dans un entretien avec Aleteia que ces écoles représentent un « phare d’espérance » dans un contexte de plus en plus troublé. Lors du colloque, il a également souligné l’importance de l’égalité des sexes dans ses établissements : « C’est une question de dignité », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il faut y être « attentif » dans les sociétés orientales.

En effet, leur mission ne se limite pas à l’enseignement scolaire, mais s’étend à la transmission de valeurs essentielles telles que la résilience, la paix et la solidarité.
UNE MOBILISATION INTERNATIONALE

Le colloque a réuni des responsables d’établissements scolaires de plusieurs pays, dont le Liban, la Syrie, la Terre Sainte, la Turquie et la Jordanie, ainsi que des représentants des écoles catholiques et des institutions académiques francophones de la région. Parmi les participants, S.E. M. Eric Chevalier, ambassadeur de France en Égypte, a mis en avant l’engagement de la France en faveur de la francophonie et du maintien d’une éducation accessible pour toutes et tous.
Depuis 1856, L’Œuvre d’Orient accompagne les chrétiens d’Orient dans leurs missions éducatives, sociales et culturelles. Ses actions, soutenues par des milliers de donateurs, incluent la rénovation d’écoles, l’aide à la formation des enseignants et la promotion de la francophonie comme vecteur de paix et de cohésion sociale. En 2020, le président Emmanuel Macron a cofondé le Fonds pour les écoles d’Orient afin de renforcer cet engagement.
Alors que la région est confrontée à des défis multiples, le Vᵉme colloque des écoles catholiques francophones du Moyen-Orient a permis de réaffirmer l’importance de l’éducation comme rempart contre l’instabilité et comme moteur d’espérance. Des jeunes ayant fait le choix de rester dans leur pays ont partagé leurs témoignages poignants sur leur volonté de construire un avenir meilleur pour leur pays.



« Mon école pour moi était plus qu’un établissement, c’était un tremplin. L’apprentissage de la langue française a été un élément clé. […] J’ai appris que la diversité est une richesse. Et l’ouverture d’esprit une force. » M. Ibrahim Mahlab, ancien Premier ministre égyptien.
Paris, 15 janvier 2025 – L’Ordinariat, institué par le Pape Pie XII en 1954, célèbre ses 70 ans d’existence au service des fidèles orientaux résidant en France et qui n’ont pas d’évêque propre.
Cette rencontre, présidée par Mgr Laurent Ulrich, Ordinaire des catholiques orientaux en France avec Mgr Pascal Gollnisch, vicaire général de l’Ordinariat, réunira le conseil permanent des évêques de France avec le clergé et des fidèles catholiques orientaux. Cet événement marquera sept décennies de mission au service des Églises orientales dans l’Hexagone.
À travers elles, l’Ordinariat offre une fenêtre unique sur des enjeux tels que :
« Ces 70 ans sont un temps de gratitude et d’espérance pour notre communauté. Nous vous attendons nombreux pour célébrer ensemble ce jubilé exceptionnel »
Mgr Laurent Ulrich / Ordinariat des orientaux
L’Ordinariat
Le premier Ordinaire fut le cardinal Feltin, qui érigea la plupart des paroisses de rite oriental en France et nomma leurs premiers curés. L’Ordinariat a juridiction sur les paroisses orientales, et travaille en relation étroite avec le dicastère pour les Églises orientales (à Rome), les Patriarches et les visiteurs apostoliques pour l’Europe, ainsi que les diocèses latins dans lesquels se trouvent des communautés orientales. L’Ordinariat est équiparé à un diocèse personnel.
L’institution est née en réponse à l’exode massif des communautés orientales en France au milieu du XXe siècle. Irak, Syrie, Liban, Érythrée : les Églises orientales ont été particulièrement touchées par les drames que traverse le Moyen-Orient. En France, les prêtres et fidèles des Églises orientales dépourvues d’évêques sont sous la juridiction de l’Ordinariat des catholiques orientaux.
L’Ordinariat rassemble aujourd’hui près de 150 000 fidèles des Églises chaldéenne, syriaque, melkite, mais aussi les syro-malabars, les guèzes érythréens, les coptes catholiques, les gréco-catholiques roumains, les gréco-catholiques hellènes et les russes byzantins catholiques.
L’Ordinariat joue un rôle central dans l’accueil des fidèles réfugiés, souvent pris en charge par les paroisses orientales. Seules les Églises arménienne, ukrainienne et, plus récemment, maronite ont leur propre évêque.
Paris, 30 janvier 2025 – Dans un mois, le 24 février marquera trois ans depuis la seconde phase de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Trente-six mois d’une guerre que l’Ukraine n’a pas choisie, mais qui s’est imposée à elle avec une violence inouïe, bouleversant les vies, les villages et les cœurs d’une population tout entière aspirant à la paix.
Depuis, le monde a vu défiler des images de destruction, de déplacements massifs et de souffrances. Mais au-delà des ruines, c’est une leçon de résilience et de courage que le peuple ukrainien nous offre. La France a appris, au fil de ces trois ans de guerre si proche de ses frontières, à s’unir dans la solidarité. Et aujourd’hui, ce que nous devons apprendre de l’Ukraine, c’est la persévérance dans notre soutien.
L’Œuvre d’Orient, présente en Ukraine depuis 1924, a intensifié son action dès février 2022 en lançant un plan d’urgence pour secourir les familles ukrainiennes. Grâce à la générosité de nos donateurs, près de 200 projets ont été financés, des bourses d’études aux soins d’urgence, en passant par la reconstruction de logements et d’écoles. Nous avons pu soutenir nos partenaires historiques, notamment l’Église gréco-catholique, qui se mobilise auprès de la population sans distinction de confession.
Cette Église a survécu à l’Holodomor et aux persécutions systématiques de ses évêques, souvent contraints à l’action clandestine. Car l’histoire des souffrances de l’Ukraine ne commence pas il y a trois ans : elle s’inscrit dans une histoire étalée sur des décennies. C’est cette souffrance que nous devons entendre, afin de ne pas parler à la place des Ukrainiens, mais en leur permettant de prendre la parole. Ecoutons-la à travers ses réfugiés, à travers son évêque en France, à travers sa cathédrale à Paris.
Ces trente-six mois doivent nous apprendre que le conflit n’est pas un concept : c’est une réalité brutale et concrète. Ce n’est pas une « cause à défendre », mais des vies à soutenir. Mais ne nous arrêtons pas à la souffrance : écoutons également l’espoir que l’Ukraine porte. Car l’Ukraine nous enseigne une grande leçon de force dans la fragilité. En 36 mois, aucune bombe, aucune destruction n’a brisé son courage. C’est par son exemple que nous pouvons apprendre la persévérance.
Persévérons dans notre soutien. Renouvelons notre engagement, et que cette solidarité continue d’être le témoignage vivant de notre proximité avec un peuple qui souffre et espère tout à la fois.
Mgr Pascal Gollnisch
Directeur Général de L’Œuvre d’Orient
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Paris, 3 février 2025 – Alors que le Moyen-Orient traverse des crises multiples aux conséquences humaines et sociales profondes, L’Œuvre d’Orient organise son cinquième colloque « Enseignement catholique et francophonie » au Collège de La Salle, au Caire.
Cet événement réunira 350 acteurs de l’éducation issus de toute la région pour réfléchir à une question cruciale : Comment transmettre des valeurs de paix, de résilience et d’espérance à une jeunesse dans une région du Moyen-Orient confrontée à des épreuves ?
LES ÉCOLES CATHOLIQUES FRANCOPHONES DU MOYEN-ORIENT
Les écoles catholiques francophones, scolarisant 400 000 élèves, jouent un rôle unique dans le Moyen-Orient : elles offrent un enseignement de qualité enraciné dans la culture locale tout en promouvant la francophonie et les valeurs humanistes. Ces établissements assurent une stabilité éducative et des perspectives professionnelles à des jeunes, confrontés à un contexte de conflits, de blessures, de déplacements de populations et d’appauvrissement.
Aux côtés de Mgr Pascal Gollnisch, Directeur général de L’Œuvre d’Orient, de nombreux intervenants prendront la parole pour discuter de ces enjeux cruciaux pour la région. S.E. M. Éric Chevallier, ambassadeur de France en Égypte, les directeurs d’établissements scolaires d’Egypte, du Liban, de Terre sainte, Turquie et Jordanie, de M. Charles Personnaz, président du conseil d’orientation du Fonds pour les Ecoles d’Orient, M. Robert Solé, écrivain égyptien ainsi que des représentants et secrétaires généraux des écoles catholiques de ces différents pays participeront aux échanges. De nombreux jeunes, issus des écoles catholiques francophones et ayant décidé de rester sur leur terre, témoigneront de leurs actions pour redonner des perspectives pour la jeunesse orientale.
Ce colloque s’inscrit dans une série d’événements initiés à Paris en 2014 et poursuivis à Beyrouth et Amman, visant à coordonner les actions des écoles catholiques francophones au Moyen-Orient.
Alors que la jeunesse représente l’avenir de la région, ce rendez-vous est une opportunité unique de réaffirmer l’importance de l’éducation comme rempart contre l’instabilité et moteur d’espoir.
Depuis 1856, L’Œuvre d’Orient soutient les chrétiens d’Orient dans leurs missions éducatives, sociales et culturelles. Ses actions, financées par des milliers de donateurs, incluent la rénovation d’écoles, l’aide à la formation des enseignants et la promotion de la francophonie comme vecteur de paix et de solidarité. En 2020, le président Emmanuel Macron a cofondé le Fonds pour les écoles d’Orient, renforçant cet engagement aux côtés de L’Œuvre d’Orient.