Juifs, chrétiens, musulmans, lectures qui rassemblent, lectures qui séparent

Nombreuses sont les grandes figures communes aux textes sacrés des juifs, des chrétiens et des musulmans : Caïn et Abel, Abraham, Joseph, David, Moïse… Trois spécialistes de chacune des religions confrontent ici leurs lectures. Entre convergences et différences, ils nous apprennent à mieux cerner notre patrimoine commun, dans le respect de chacune des traditions.

 

 

 

 

 

 

Les chrétientés d’Orient, entre jihad et dhimmitude

Comment le jihad arabe puis turc tua-t-il les empires chrétiens méditerranéens, du VIIe au XVIIe siècle, et jusqu’au XXe siècle ? Les populations chrétiennes agressées par les conquérants mirent en oeuvre des stratégies variées : défense, collusion ou collaboration. Le jihad a transformé en civilisations islamiques des peuples chrétiens arrivés à l’apogée de leur puissance et de leur rayonnement intellectuel. Minées par le doute et l’angoisse, ces sociétés agonisèrent et finalement se résignèrent à disparaître. L’auteur discute du conflit d’interprétation du jihad : guerre de conquête ou chance offerte aux non-Musulmans d’entrer dans la lumière de l’Islam ? Le statut juridique des populations vaincues est-il tolérant, ou oppressif et avilissant ?

Musulmans d’Europe, Chrétiens d’Orient

Dans le chassé-croisé de leurs expansions et de leurs replis, le christianisme et l’islam ont essaimé en Orient et en Occident des populations qui, au gré des guerres et des conflits nationaux, sont aujourd’hui comme en exil sur leur propre terre. Musulmans de Bosnie-Herzégovine et du Kosovo, Chrétiens d’Israël et du Liban, Bektachis de Macédoine et d’Albanie, Arméniens et Syriaques de Turquie, autant de communautés qui témoignent ici, à la première personne, des silences et des oublis sur lesquels l’Europe moderne se construit, mais aussi de l’extraordinaire richesse qu’a pu constituer cette communauté des différences sur la terre méditerranéenne.

Aider un prêtre

Grâce à votre générosité, chaque année, plus de 40 000 messes sont célébrées aux intentions que vous nous avez confiées par des prêtres, dans tous les pays que nous aidons.

Ces offrandes de messe sont essentielles pour les prêtres, car ils vivent au milieu de populations qui ne peuvent malheureusement subvenir à leurs besoins.

Nous contribuons ainsi à leur fournir les moyens nécessaires à leur existence et à leur mission.

Plus profondément nous établissons avec eux un lien spirituel. Dans cette région où le Christ a vécu, la prière pour les chrétiens de France se fait ainsi entendre, concrétisant la communion catholique de l’Église.


  • Une neuvaine est une série de messes célébrées pendant 9 jours dans le but d’honorer un saint ou d’obtenir une grâce (170€).
  • Un trentain Grégorien est une série de 30 messes consécutives (560€).
  • La fondation d’une messe annuelle (610€) est une célébration à perpétuité d’une messe par an à l’intention d’une personne, vivante ou décédée, désignée par le fondateur. Le décès du fondateur ou du bénéficiaire s’il est vivant, n’arrête pas le fonctionnement de la Fondation. Au cas où l’Œuvre d’Orient viendrait à disparaître, cette Fondation serait transférée à une œuvre semblable ou remise directement à l’église diocésaine.

Nous avons besoin de vous pour continuer à les aider tous.

Le Pain des Chaldéens, Les jardins de Chantereine, Sarcelles

Chassés de Mésopotamie, les Chaldéens ont trouvé refuge entre le vieux Sarcelles et les tours de la ville nouvelle. C’est là, sur ce terrain délaissé, qu’ils ont recréé leurs jardins et inscrit de nouveau leur tradition.
Régis Guyotat, journaliste au Monde, s’intéresse, au coeur d’un délaissé entre une commune historique et un grand ensemble emblématique des années 60, à la survie d’une culture plusieurs fois millénaires, celle des paysans du Tigre et de l’Euphrate, qui parlent encore l’araméen, c’est à dire la langue du Christ, et qui trouvèrent refuge en France. Pour en savoir plus il faut aller arpenter les salles du Louvre, ou bien nous explique Régis Guyotat, en vingt minutes de RER à partir de Paris aller à la rencontre des Chaldéens.
Nomades parmi les nomades, ils arrivèrent en France après la persécution irakienne des années 90.
Les jardins de Chantereine aujourd’hui détruits pour laisser place à une zone d’activité, étaient situés aux abords de Sarcelles.

Dans le piège irakien , L’archevêque de Bagdad témoigne

Témoignage de l’archevêque catholique latin de Bagdad sur la situation des chrétiens en Irak. Les décennies de guerre, l’embargo, les espoirs avortés de liberté promis par les Américains, puis l’émergence d’un terrorisme aveugle constituent la lourde réalité irakienne. Les assassinats communautaires, les enlèvements en série sont le lot quotidien des chrétiens irakiens.

Nostalgie d’Israël

Comment un prêtre catholique, membre d’un ordre religieux jadis inquisiteur, a-t-il pu diriger pendant des années la faculté de philosophie de l’Université hébraïque de Jérusalem ? Et pourquoi, malgré son exceptionnelle intégration à la société israélienne, habite-t-il aujourd’hui dans un quartier palestinien de Jérusalem-Est ?
La vie et les méandres de l’histoire obligent aujourd’hui le père Marcel-Jacques Dubois à poser à nouveau des questions humaines et religieuses qu’avec beaucoup il avait pu croire réglées. « Certes, nous avons été naïvement sionistes, en confondant l’aventure juive et l’aventure israélienne, mais il peut arriver que dans l’histoire de certains progrès il y ait des périodes de bienheureuse obscurité. »
Au fil de trois grands entretiens « autobiographiques », « politiques » et « théologiques », il témoigne de l’évolution des âmes en Terre sainte durant les dernières décennies. « Il est difficile de savoir qu’on est aimé par Dieu et d’être à la hauteur de cet amour. Sur un plan national, pour le dire d’une manière tout de suite dramatique, il est difficile d’affirmer, et en toute vérité : Dieu est de notre côté ! On est toujours au-dessus ou au-dessous ; ce qui manque en général c’est l’action de grâces. »
Testament spirituel d’un grand témoin de notre temps, ces entretiens constituent, avec les études et les textes de référence qui les suivent, une rare introduction vécue à la situation en Terre sainte et au dialogue judéo-chrétien.

Mar Moussa, un monastère, un homme, un désert

A Beyrouth en 2002, Guyonne de Montjou, journaliste entend parler d’un monastère chrétien construit sur une montagne escarpée en plein désert de Syrie :   En 1982, un jeune jésuite italien, Paolo Dall’Oglio a décidé de rebâtir cette bâtisse abandonnée depuis deux siècles. Guyonne décide de le rencontrer. C’est cette histoire peu ordinaire qui est ici mise en scène au travers d’un dialogue où alterne la parole de Paolo et la voix «off» de la journaliste.
Comment un jeune gauchiste italien des années 70, à l’âme aventurière et jaloux de sa liberté, a pu se retrouver, trente ans plus tard, jésuite perdu en plein désert syrien, occupé à rebâtir le très ancien monastère de Mar Moussa ? C’est la grâce fulgurante de la rencontre – rencontre tout à la fois du Christ, d’un haut-lieu spirituel et des peuples musulmans – qui a bouleversé la vie de Paolo Dall’Oglio. Un témoignage exceptionnel avec le souffle audacieux d’un Louis Massignon ou d’un Charles de Foucauld.

Menaces sur les Chrétiens d’Irak

Joseph Yacoub est issu d’une famille de rescapés du génocide assyro-chaldéen de 1915, en permanence déplacée de l’Iran à la Géorgie, la Syrie, le Liban, les Etats-Unis et la France. Spécialiste des religions et des minorités, il enseigne les relations internationales à l’université catholique de Lyon. Auteur de nombreux livres de référence, Joseph Yacoub collabore aussi régulièrement à plusieurs revues et journaux.
En Irak, malgré l’exode qui frappe cette communauté, surtout depuis la première guerre du Golfe et l’embargo, ils sont encore un million. Ce sont les filles et les fils d’une histoire prestigieuse et tragique, celle de l’Eglise mésopotamienne dont l’origine remonte aux Apôtres et dont l’influence s’est étendue jusqu’en Chine. Aujourd’hui, tiraillés entre un Orient instable, qui parfois les rejette, et un Occident qui les attire et les inquiète, cette communauté sera-t-elle la première victime du drame qui se joue en Irak ? C’est tout l’objet de ce livre qui scrute, à l’aune de l’histoire et de l’actualité, l’avenir d’une minorité gravement menacée. Une minorité qui chaque jour invoque le Ciel en araméen, la langue de Jésus.