Paris, 11 octobre 2024 – L’Œuvre d’Orient demande que les lieux de culte au Sud-Liban soient sanctuarisés, éventuellement sous contrôle des casques bleus de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL).
L’Œuvre d’Orient condamne avec force le bombardement de l’église Grec-Melkite (catholique) de Tyr, située dans la localité de Derdghaya et qui abritait des réfugiés.
Elle assure ses fidèles que L’Œuvre d’Orient sera engagée pour sa reconstruction dès que les conditions le permettront.
Amman, 3 décembre 2024 – Le mardi 3 décembre à 18h, la résidence de France en Jordanie a accueilli une cérémonie mettant à l’honneur cinq écoles chrétiennes francophones ayant reçu en 2024 le soutien du Fonds pour les Écoles d’Orient.
L’ambassadeur de France en Jordanie, M. Alexis LE COUR GRANDMAISON a souligné lors de son discours la manière dont ces établissements sont “profondément enracinés dans l’histoire riche et diversifiée des communautés chrétiennes du Moyen-Orient” et “occupent une place centrale dans le tissu éducatif et social de la Jordanie”. Cofinancé par l’État français et L’OEuvre d’Orient, le fonds pour les écoles d’Orient contribue au développement et à la promotion de la francophonie et vise à renforcer une éducation porteuse des valeurs de liberté, de fraternité, d’égalité notamment entre les femmes et les hommes.
Depuis 2020, le nombre d’établissements soutenus en Jordanie est passé de 2 à 19, avec des améliorations concrètes en termes d’équipement mobilier, technologique, et immobilier, ainsi que l’installation de plateformes pédagogiques virtuelles. Le fonds permet aussi de développer la formation des professeurs et le développement de l’environnement francophone pour des dizaines de milliers d’élèves.
Le Caire, 3 décembre 2024 – Mardi 3 décembre, la résidence de France a accueilli la cérémonie de remise des attestations de subvention du Fonds des Écoles d’Orient. Ces subventions ont été attribuées à 29 écoles chrétiennes francophones égyptiennes : 27 écoles catholiques et 2 écoles coptes orthodoxes.
Lancé en janvier 2020 par le président de la République française, le Fonds des Écoles d’Orient vise à promouvoir la francophonie et à renforcer une éducation fondée sur les valeurs de liberté, de fraternité et d’égalité, en particulier entre les femmes et les hommes.
En Égypte, depuis sa création, le Fonds a connu une croissance significative. Le nombre d’établissements soutenus est passé de 12 à 29, et le montant total des subventions a augmenté de manière spectaculaire de 11 000 € à 538 500 €. Ces financements ont permis des avancées concrètes : amélioration des équipements mobiliers et technologiques, rénovation immobilière, formation des enseignants et développement de l’environnement francophone, au bénéfice de dizaines de milliers d’élèves.
Lors de la cérémonie, l’ambassadeur de France, Monsieur Éric Chevallier, a annoncé que cette année, l’Égypte est devenue le premier bénéficiaire du Fonds, avec une enveloppe globale de près de 540 000 €, répartie entre 29 établissements. Il a souligné l’importance historique des écoles chrétiennes francophones, qui, depuis près de 150 ans, incarnent le socle de la francophonie en Égypte, en offrant une éducation de qualité et porteuse de valeurs humanistes à des élèves de toutes confessions.
L’ambassadeur a également félicité les chefs d’établissement pour leurs projets ambitieux, rendus possibles grâce à ce soutien financier, et pour leur contribution à la promotion d’une francophonie vivante et inclusive en Égypte.
Damas, 17 décembre 2024 – L’OEuvre d’Orient était aux côtés de la première mission diplomatique française en Syrie depuis douze ans, marquée par le lever du drapeau tricolore à l’ambassade de France. Vincent Gelot, directeur pays de L’OEuvre d’Orient, a accueilli la délégation au Study Zone de Bab Tooma, dans le quartier chrétien historique de Damas.
Cet échange avec des membres de la société civile issus des différentes communautés reflète l’engagement continu de L’Œuvre d’Orient auprès des populations locales. Soutenues conjointement par L’Œuvre d’Orient et le Centre de Crise, les 14 Study Zone en Syrie permettent depuis le début de la guerre à près de 10 000 étudiants par mois de poursuivre leurs études universitaires, offrant un espace de résilience et de solidarité.
Vincent Gelot a également accompagné Jean-François Guillaume, envoyé spécial pour la Syrie, lors d’une rencontre avec Ignatius Afram II, patriarche syriaque orthodoxe. Le patriarche a exprimé une aspiration profonde : celle des chrétiens à la pleine citoyenneté et à un État laïc, affirmant leur volonté de ne pas être perçus comme des protégés ou de devenir des dhimmis.
Dans cette période marquée par les épreuves et l’incertitude, L’Œuvre d’Orient reste fermement aux côtés des Syriens et des Églises locales.
Pour cette entrée dans l’Avent, plongez dans l’Histoire de la civilisation chrétienne. Le Christ est né en Orient et depuis, les communautés s’y déploient, essaiment et grandissent.
Le livre
Le christianisme trouve ses origines en Orient, car c’est en Orient que le Christ est né. Si l’Europe a joué un rôle central dans l’enracinement et le rayonnement de l’Évangile, cette évidence première ne doit pas être oubliée. Depuis plus de deux mille ans, des communautés chrétiennes, de la Terre Sainte à l’Inde, de la Chine au Caucase, de l’Éthiopie aux terres slaves, ont vécu, essaimé, grandi, parfois souffert, mais toujours survécu au nom du Christ.
Aujourd’hui, il est difficile de tracer les frontières de cette civilisation méconnue, qui ressemble davantage à un archipel qu’à un espace homogène. Cependant, les œuvres d’art et les paysages, tels que ceux exposés dans le nouveau département de Byzance et du christianisme oriental du Louvre, offrent un aperçu précieux de ses contours esthétiques et spirituels.
Cette iconographie exceptionnelle réunit des trésors venant des quatre coins du monde : les fresques de la maison syrienne du chrétien de Doura-Europos, le vase byzantin d’Emèse, les Évangiles syriens de Rabula, un manuscrit copte, ou encore la stèle chinoise de Xi’an et le monastère de Saint-Thaddée en Iran. Un livre est également publié pour soutenir l’Œuvre d’Orient, témoignant de cette richesse culturelle et spirituelle unique.
L’auteur
Charles Personnaz, directeur de l’Institut National du Patrimoine, est engagé dans la sauvegarde du patrimoine du christianisme oriental. Historien et essayiste, il est l’auteur de plusieurs ouvrages consacrés à l’histoire byzantine et à l’histoire grecque.
Treize mois après la chute du Haut-Karabakh et à l’approche de la COP 29 en Azerbaïdjan, L’Œuvre d’Orient demande la libération des prisonniers de guerre Arméniens détenus en Azerbaïdjan.
Pour se faire, nous vous invitons, en soutien des associations Arméniennes, le mardi 5 novembre à un rassemblement de protestation face à la tenue de la COP29 pour soutenir l’Arménie et les otages du Haut-Karabakh détenus dans les prisons azerbaïdjanaises depuis plus d’un an.
RASSEMBLEMENT :
« PAS de COP 29 en Azerbaïdjan SANS libération des otages du Haut-Karabakh. »
Mardi 5 novembre
Parvis des Droits de l’Homme, Esplanade du Trocadéro
18h30 – 20h
🔴 « La décision d’organiser la COP 29 en Azerbaïdjan est un affront aux valeurs de justice, de paix et d’écologie que ce sommet mondial est censé défendre », déclare Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de l’Œuvre d’Orient.
Le Conseil de Coordination des organisations arméniennes de France (CCAF) et L’Œuvre d’Orient dénoncent ensemble la tenue de cet événement en Azerbaïdjan.
En septembre 2023, le régime de Bakou s’est rendu coupable d’un nettoyage ethnique en forçant l’intégralité de la population du Haut-Karabakh à fuir la région. Des 120 000 habitants, il ne reste plus que 11 personnes sur place. Les faits documentés dans cette région sont glaçants ; destruction systématique du patrimoine culturel et religieux arméniens, notamment des églises, profanation de cimetières et modification des noms des villes, villages et rues. Cet effacement de la présence historique arménienne de la région va de pair avec les violations de l’intégrité souveraine de l’Arménie : l’Azerbaïdjan occupe déjà 200 km2 de son territoire et exige un remaniement de sa Constitution.
Au-delà de ces ingérences, 23 prisonniers politiques arméniens sont maintenus en détention depuis plus d’un an sans date de procès.
Raymond Kévorkian récompensé pour Parachever un génocide
Paris, le 1er octobre 2024 – Aujourd’hui, L’Œuvre d’Orient remet la 13e édition de son Prix littéraire, une distinction honorant un ouvrage qui traite avec espérance des chrétiens d’Orient. Ce prix vise à sensibiliser à la situation des chrétiens d’Orient tout en mettant en avant l’espérance qui les anime malgré les défis qu’ils affrontent.
Cette année, le prix est attribué à Raymond Kévorkian pour son ouvrage « Parachever un génocide », publié par les éditions Odile Jacob. Historien de renom et spécialiste des génocides, Kévorkian expose la continuité des persécutions à l’encontre des Arméniens et des Grecs au-delà de 1915, révélant une politique d’élimination systématique orchestrée par les nationalistes Jeunes-Turcs et les partisans de Mustafa Kemal Atatürk. Dans cette enquête historique, appuyée sur une documentation méticuleuse, souvent poignante, il interroge les fondements mêmes de la République turque et leurs répercussions sur la Turquie contemporaine.
L’ouvrage, fruit d’un travail de recherche de toute une vie, constitue un tournant dans l’historiographie des relations entre la Turquie et l’Arménie. Comme l’a souligné le jury, « Raymond Kévorkian est un maître du domaine. Ce livre décisif marquera l’histoire avec un « avant » et un « après » dans notre façon de comprendre comment deux nations se construisent. ».
Cet ouvrage est disponible à la Maison de L’Œuvre d’Orient, 61 rue de Vaugirard, Paris 6ème, ainsi que sur le site de la procure à ce lien : https://www.laprocure.com .
Le prix est remis par Mgr Laurent Ulrich, Archevêque de Paris, et M. Amin Maalouf, Secrétaire perpétuel de l’Académie française et président du jury.
Le jury, spécialiste de la question des chrétiens d’Orient, se compose de :
• Amin MAALOUF, secrétaire perpétuel de l’Académie française, président du jury.
• Christian CHESNOT, journaliste spécialiste du Moyen-Orient, grand reporter au service étranger de France Inter.
• Jean-François COLOSIMO, théologien, essayiste, directeur général des éditions du Cerf.
• Antoine FLEYFEL, théologien et philosophe, directeur de l’Institut chrétiens d’Orient à Paris, professeur à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth et membre de l’Œuvre d’Orient.
• Anne-Bénédicte HOFFNER, journaliste.
• Christian LOCHON, membre de l’Académie des Sciences d’Outre-Mer.
• Marine de TILLY, critique littéraire au Point, grand reporter.
• Thomas WALLUT, producteur, journaliste de l’émission «Chrétiens Orientaux, Foi, Espérance et Traditions» de France 2.
Raymond Kévorkian reçoit le prix littéraire des mains de Mgr Laurent Ulrich et d’Amin Maalouf.