Catégorie : Actualités
Cité de l’architecture & du patrimoine : exposition « le Crac des Chevaliers »
Exposition Le Crac des Chevaliers, Chroniques d’un rêve de pierre
Placée sous le patronage de l’Unesco, et organisée en partenariat avec la Médiathèque de l’architecture et du patrimoine, cette exposition est dédiée au plus célèbre château d’Orient de l’époque des Croisades : le Crac des Chevaliers. Elle invite à découvrir toutes les facettes de ce joyau du patrimoine mondial : son histoire, son architecture et sa fortune à travers les siècles, jusqu’à nos jours.
Reine des forteresses au sein des États latins d’Orient, le Crac des Chevaliers est le fruit d’une longue histoire.
Bâti à l’ouest de la Syrie actuelle, sur une éminence qui surplombe la plaine ou «trouée» de Homs, le Crac protège celle-ci et contrôle la route qui mène à la mer. Le site fut fortifié dès l’empire romain, puis lors de la conquête arabo-musulmane. Saisi par les Croisés en 1099, puis de nouveau en 1110, il fut finalement cédé en 1142 par Raymond II, comte de Tripoli, à l’ordre des Hospitaliers. Commencèrent alors de vastes campagnes de construction, qui firent du Crac une forteresse exceptionnelle par sa superficie et son ampleur. Conquise par le sultan mamelouk Baïbars en 1271, le site passe sous domination musulmane. De nouveaux travaux modifient alors l’intérieur et l’extérieur de la forteresse. Écartée progressivement des lignes de frontière et de conflit, le Crac est, pendant toute l’époque moderne, un paisible chef-lieu de juridiction administrative et judiciaire de l’Empire ottoman. Niché au sein de la forteresse, un village se développe.
Redécouvert par les voyageurs occidentaux dans la première moitié du XIXe siècle, et notamment par le baron Emmanuel-Guillaume Rey en 1859, le Crac sort peu à peu de l’ombre.
Le mandat français sur la Syrie, à partir de 1920, attire sur le site autant l’armée française du Levant que les archéologues. À la mort de Camille Enlart, en 1927, Paul Deschamps se passionne pour la forteresse, et fait de son exploration et de sa sauvegarde une oeuvre personnelle. Deux missions successives, en 1927-1928 et en 1929, le convainquent que le seul moyen de sauver le Crac, alors envahi de constructions et en voie de dégradation, est de le faire acquérir par la France en pleine propriété. Cet objectif est atteint, à la suite d’un intense travail de lobbying, le 15 novembre 1933.
Sous le double contrôle de l’administration des Monuments historiques et du ministère des Affaires étrangères, le Crac est progressivement restauré et ouvert aux touristes. L’Exposition coloniale internationale de 1931, comme l’aménagement concomitant de la « salle des Croisades » au musée des monuments français contribuent à faire du Crac « le témoin le plus majestueux de l’art français en Orient », et un symbole national qui dépasse largement la forteresse elle-même. Tel Narcisse, l’Occident fasciné contemple dans le Crac sa propre image.
Délaissé pendant la Deuxième guerre mondiale, le Crac est cédé à la Syrie en 1948, deux ans après la fin du mandat.
Restauré et mis en valeur par le nouvel État syrien, il sert notamment de cadre à de multiples productions audiovisuelles. Une campagne de restauration importante est engagée en 1997, et sanctionnée par l’inscription du Crac et de la citadelle voisine de Saône sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco en 2006. Plusieurs missions archéologiques, françaises et allemandes, en renouvellent profondément la connaissance. De nouveau bombardé en 2014, le Crac est restauré par les soins de la direction générale des antiquités et des musées de Syrie. Son sort est aujourd’hui lié aux évolutions de la guerre civile en Syrie.
Adresse : 1 place du Trocadéro et du 11 Novembre, 75116 Paris citedelarchitecture.fr
Contact Presse : Armelle Milcent — amilcent@oeuvre-orient.fr
Il y a 21 ans Mère Teresa rejoignait le Père
La vie est beauté, admire-la
La vie est félicité, profites-en.
La vie est un rêve, réalise-le.
La vie est un défi, relève-le.
La vie est un devoir, fais-le.
La vie est un jeu, joue-le.
La vie est précieuse, soigne-la bien.
La vie est richesse, conserve-la.
La vie est amour, jouis-en.
La vie est un mystère, pénètre-le.
La vie est une promesse, tiens-la.
La vie est tristesse, dépasse-la.
La vie est un hymne, chante-le.
La vie est un combat, accepte-le.
La vie est une tragédie, lutte avec elle.
La vie est une aventure, ose-la.
La vie est bonheur, mérite-le.
La vie est la vie, défends-la.
La vie est la vie, prière de mère Teresa.
L’Œuvre d’Orient en Inde
En Inde, L’Œuvre d’Orient finance 134 projets en soutien aux Eglises Malabare (rite syriaque catholique orientale) et Malankare (rite syriaque catholique occidental) : des centres de soin, dont le Mother Teresa Peace home, un centre de soins palliatifs pour enfants abandonnés handicapés moteur, des écoles, des séminaires, reconstructions et rénovations d’églises, cours de catéchèses, formations, bourses pour étudiants. L’an passé près de 2 millions d’euros d’aides ont été versés.
Les régions nord du Kerala et les montagnes du Tamil Nadu sont des régions pauvres, où 80% des agriculteurs sont chrétiens. Là les besoins en construction et réhabilitation sont grands. En soutenant ses paroisses, L’Œuvre d’Orient poursuit à sa manière l’engagement de Mère Teresa qui rappelait que « les pauvres n’ont pas besoin de pitié mais de respect »
L’Œuvre d’Orient recherche un service civique réseaux sociaux (9 mois)
Description du poste :
Événementiel réseaux sociaux, pour l’année scolaire 2018-2019.
Animation des réseaux sociaux Facebook, Twitter, LinkedIn, Youtube, Instagram autour de deux événements phares :
- Création et intégration de contenu (post, montage de vidéo) et animation
- Réalisation de vidéos
Profil :
- Expérience de community management
- Curiosité, dynamisme et bon relationnel
- Connaissance de l’Église, à l’aise sur le terrain
Conditions d’emploi :
- -26 ans (âge limite pour effectuer un service civique)
- Longue durée (9 mois)
- à partir du 15 septembre
Contact : amilcent@oeuvre-orient.fr
Inde : 15 000 euros en aide d’urgence suite aux inondations
Suite à vos dons, 15 000 euros ont été envoyés pour l’évêché de Bathery pour subvenir aux besoins de premières nécessités.
Mgr Mar Joseph Thomas, évêque de Bathery nous a envoyé ce message :
« Tout le clergé, les religieux et religieuses et les fidèles du diocèse vous remercient du fond du cœur pour votre soutien providentiel. Nous pouvons ainsi subvenir aux besoins de nombreuses personnes abritées dans les camps d’urgence en leur fournissant nourriture, eau potable, médicaments et autres nécessités. Votre aide dans une telle situation a été d’un recours essentiel. Soyez assurés de nos prières. Que Dieu vous bénisse en abondance »
Mgr Joseph Mar Thomas, diocèse syro-malankare de Bathery
Nous continuons à les accompagner par la prière !

Inde : « Loué soit Jésus-Christ, merci pour votre message et vos prières » témoignage de sœur Marie-Victoire de la Croix
« Loué soit Jésus-Christ, merci pour votre message et vos prières.
Ici notre Carmel a échappé de justesse aux inondations, l’eau s’est arrêté au seuil juste à quelques centimètres. Nous avions mis des médailles miraculeuses à chaque entrée et sous une statue de Saint-Joseph. Je crois qu’il nous a protégé car juste après l’avoir prié, alors que l’eau allait entrer par la porte à côté du cimetière, j’ai vu une sœur revenir de dehors en pleine nuit sous la pluie, avec une bêche, elle était sortie pour ouvrir tout les portails autour et avait creusé pour faire évacuer l’eau. Le niveau a alors baissé. Le nom de la sœur est Josephina !
Nous avons été coupées de tout pendant quelques jours. Les sœurs ont beaucoup prié. Nous étions sans électricité et donc sans l’eau de la pompe, remplacés par l’eau de pluie et les bougies, et face à une légère restriction alimentaire. Par contre nous avons eu la messe chaque jour et même la confession hebdomadaire n’a pas été touchée.
Autour de nous, les gens ont eu de l’eau jusqu’au 3ème étage facilement et il y a beaucoup de morts, les rescapés sont mordus par les serpents qui pullulent dans les maisons inondées. Il y a aussi des éboulements de terrain lorsque l’eau s’en va, les maisons s’écroulent sur des familles entières.
Notre maison du noviciat a été inondée au niveau du rez-de-chaussée, ils ont survécu au premier étage. Les familles des sœurs ont été préservées de la mort. Mais certaines ont fui avec leurs enfants sur les épaules et de l’eau jusqu’au cou. Ils ont laissé jusqu’à leurs passeports…
Dans certaines régions l’eau ne descend pas, mais au contraire, elle jaillit de la terre. Dans une ville, l’eau a dépassée le sommet des cocotiers.
Aujourd’hui la pluie s’est arrêtée après deux mois, et nous avons du soleil. Le pays a souffert, mais il y a eu des miracles et des signes de la Providence divine dans les familles. Maintenant c’est un temps de nettoyage !
Il y a de beaux gestes de solidarité.
Merci de prier pour nous et je prie aussi pour vous.
À bientôt.
Sœur Marie-Victoire de La Croix, Carmélite OCD du Carmel de Malayattoor au Kerala,
Paris : Recherche bénévoles pour l’animation d’ateliers de théâtre et de chant auprès de personnes réfugiées
Depuis 2016, l’Œuvre d’Orient organise un cours de français intensif à l’attention des personnes réfugiées du Proche-Orient, principalement de Syrie et d’Irak. Ce programme permets aux apprenants de pouvoir communiquer dans la vie quotidienne, reprendre des études ou s’insérer dans la vie professionnelle.
Notre équipe est composée de professionnels du français langue étrangère (FLE) ainsi que de bénévoles.
Dans le cadre de la session 2018-2019, nous recherchons des bénévoles intéressés par l’animation d’ateliers de théâtre et de chant. Les ateliers auront lieu dans le 6eme arrondissement lundi, jeudi et vendredi de 9h30 à 11h30 pour le théâtre(2h) et de 11h45 à 12h45 pour le chant (1h). Une connaissance des CECRL et de l’enseignement du français aux étrangers (FLE/S) est la bienvenue.
Si vous souhaitez rejoindre notre équipe, vous pouvez contacter :
Marie PROUVOST
Coordinatrice linguistique
Coordination-refugies@oeuvre-orient.fr
Tél. 01. 45. 48. 02. 66
Drame en Roumanie : incendie du palais épiscopal dans la nuit
L’évêque d’Oradea et les fidèles ont assisté impuissants et accablés à ce drame.
La destruction de ce monument symbolique pour l’église greco-catholique, qui peine à récupérer ses biens confisqués à l’époque stalinienne et utilisés par les orthodoxes est une épreuve pour cette communauté.
Les causes de l’incendie sont ce matin inconnues.
Irak : équiper 5 écoles en électricité
Avant la guerre, malgré les tensions, les chrétiens d’Irak vivaient avec leurs voisins musulmans. Les enfants jouaient ensemble et fréquentaient les mêmes écoles. Aujourd’hui beaucoup souhaitent retrouver leur foyer dans la Plaine de Ninive. Réapprendre à vivre ensemble, tel est l’enjeu pour ces familles qui rentrent chez elles.
Parce que les enfants d’aujourd’hui sont ceux qui feront l’Irak de demain, l’éducation joue un rôle primordial dans la reconstruction de l’Irak.
Soutenir la scolarité dans des écoles accueillant des communautés mixtes est essentiel pour l’avenir de l’Irak. Aujourd’hui, les écoles s’alimentent en électricité sur des générateurs bruyants, coûteux et tombant en panne fréquemment. Par ailleurs, les émanations toxiques liées au gasoil utilisé polluent et sont nocives pour les populations.
Une action durable aux effets positifs multiples :
- Nous formons les électriciens locaux à l’installation et au raccordement des panneaux.
- Nous rendons autonomes les futurs utilisateurs.
- Nous favorisons la création d’emplois : 10 employés par installation.
- Nous réduisons la pollution locale et la facture annuelle de diesel de 90 %.
Le coût est de 30 000 € par école, pour environ 10 années d’économie de générateur diesel. Avec 200 dons de 150 € (soit 51 € en tenant compte de la déduction fiscale), une école est équipée.
(précisez le code « 80205 » dans le formulaire de don)
Volontaire au Liban pour “offrir mon savoir-faire ”
Aujourd’hui 130 enfants et adolescents, internes et externes, sont pris en charge. « Au Liban, il existe très peu d’aides, voire aucune, pour les personnes présentant un handicap, raconte Sixtine, volontaire de l’Œuvre d’Orient, l’institut leur offre une perspective d’avenir grâce à des formations professionnelles. Par exemple, Maya, arrivée à l’âge de 2 ans, a choisi la pâtisserie. Aujourd’hui, à 26 ans, elle travaille à la pâtisserie de l’institut. La vente des gâteaux assure un revenu à la communauté et lui permet d’accueillir gratuitement les enfants issus souvent de famille ayant peu de moyens ». Volontaire pour 6 mois, Sixtine, spécialiste du marketing, a pour mission de développer la commercialisation des gâteaux et bijoux fabriqués à l’institut.
Vous souhaitez partir en mission : contactez Philippe ou Tiphaine au Pôle jeunes, polejeunes@oeuvre-orient.fr – 01 45 48 54 46
