Au Liban, les sœurs du Bon Pasteur nous témoigne la joie du baptême

Ainsi, après 6 mois de préparation avec une ardente soif et l’espérance d’arriver à la grande fête attendue, 4 jeunes ont reçu le baptême. Rouda, 21 ans, dans la maison depuis 3 ans, a été touchée par le témoignage et les valeurs chrétiennes des religieuses : « J’ai senti que Jésus est la raison derrière tout ce que j’ai vécu, et Il était présent avec moi, surtout chez les sœurs, je le voyais en elles dans leurs actions. Il est magnifique ce Jésus qui nous aime sans condition ».
Marwa, 18 ans, depuis 6 ans chez les sœurs, aimait beaucoup prier, souvent seule dans la chapelle et demandait le baptême depuis 4 ans : « Je cherchais la paix. J’ai commencé à prier le chapelet, quelqu’un m’aidait, je ne savais pas qui. Après j’ai compris que c’était Jésus. Je ne le connaissais pas mais je le sentais fort à côté de moi, qu’Il m’aimait d’un amour gratuit ». Ses deux petites soeurs ont elles aussi ressenti cet Amour qui leur a tant manqué et ont souhaité recevoir le baptême. Leur maman a accepté.

Poitou-Charentes (79) : Exposition « Arménie, la foi des montagnes » du 30 juin au 29 juillet août

Du 30/06/2018 au 29/08/2018

L’exposition « Arménie, la foi des montagnes » sera installée à l’église de Coulon du 30 juin au 29 juillet puis à l’abbatiale de Saint-Maixent-l’École du 30 juillet au 29 août. Venez nombreux et parlez-en autour de vous !


DATES : Du 30 juin au 29 Juillet à Coulon
Du 30 juillet au 29 août à Saint-Maixent-l’École

LIEUX : Église de la Sainte Trinité, 79510 Coulon — Tous les jours 9h-18h
Abbatiale, rue de l’Abbaye, 79400 Saint-Maixent-l’École — Tous les jours 9h-18h

CONTACT :  L’Œuvre d’Orient – 01 45 48 95 00 — www.oeuvre-orient.fr

France 2, Chrétiens Orientaux « Les trésors cachés de la Nouvelle Djoulfa : les églises arméniennes d’Ispahan (Iran) » dimanche 12 août 2018

Emission du dimanche 12 août 2018 9h30 à 10h00 France 2 (dans le cadre des rediffusions de l’été).

« Les trésors cachés de la Nouvelle Djoulfa : les églises arméniennes d’Ispahan (Iran)  »

Ce film est le deuxième volet de deux documentaires exceptionnels sur les arméniens d’Ispahan.

Au XVIIe siècle, les marchands arméniens sillonnaient le monde pour vendre la soie persane. Ils ont ramené avec eux des Bibles européennes, et ont demandé aux artistes d’Ispahan de les adapter pour réaliser des fresques d’une beauté incroyable. Dans ces œuvres on observe une inspiration occidentale mais aussi les codes de la tradition iconographique arménienne avec un décor influencé par celui des mosquées. Ces fresques sont un des premiers exemples de la mondialisation…

Les arméniens d’aujourd’hui vivent et prient dans ces magnifiques églises où l’âme et la nostalgie arménienne sont toujours présentes. Un peuple à part au milieu de la ville iranienne musulmane.

 

Avec la participation de : Jean-Pierre Mahé (de l’Institut de France), Armen Tokatilian et Vrej Der Mardirossian (historiens d’Ispahan), Sarah Laporte (historienne de l’Art) ainsi que les arméniens de la « nouvelle Djoulfa ».

 

Documentaire écrit par Thomas Wallut et Michel Carrier. Réalisation : Michel Carrier.

Il y a quatre ans en Irak, les chrétiens de la plaine de Ninive chassés par Daesh

L’Œuvre d’Orient s’engage particulièrement pour la reconstruction de Qaraqosh, plus grande ville chrétienne d’Irak et située à trente kilomètres de Mossoul. Elle a été libérée de l’État islamique en octobre 2016. Bordée de fermes et de champs, la ville qui accueillait 55 000 habitants en 2014 est restée quasi-déserte jusqu’à la fin 2017.

Encouragés par le retour de l’évêque et des prêtres, près de 26 000 habitants y sont retournés depuis l’automne dernier et 25 % des logements de la ville ont pu être réparés. Il reste encore de nombreuses maisons brûlées ou partiellement détruites, dont les propriétaires ont pris le chemin de l’émigration ou demeurent dans des camps de réfugiés à Erbil.

Décombres d’une église, Qaraqosh

La ville, animée le jour et la nuit, est un témoignage d’espérance dans la plaine de Ninive qui porte encore les stigmates de la guerre.

Le projet à Qaraqosh

Naditza, volontaire à Jérusalem au service de personnes handicapées

Au terme de ces huit mois de mission à Jérusalem, voici une brève newsletter pour clore cette formidable année. Les deux derniers mois de mon volontariat sont passés très rapidement. J’ai eu quelques difficultés à rester présente à ma mission, car le départ approchait, mais il fallait s’impliquer jusqu’au bout. Les adieux n’ont pas toujours été faciles, particulièrement avec les personnes handicapées car je ne sais pas si je les reverrai. C’est au moment de dire au revoir que je me suis pleinement rendue compte à quel point je me suis attachée à toutes ces personnes, à quel point j’ai aimé ma mission et mon cadre de vie à Jérusalem.

Lors de ces deux derniers mois, le beau temps nous a permis de sortir nous balader avec les personnes handicapées ; nous sommes allées au parc, à côté de la porte de Jaffa. Elles ne sortent pas souvent, ces occasions de promenade leur permettent donc de respirer un peu.

Mon rapport avec les autres travailleurs a encore évolué à la fin de cette année : ma connaissance de l’arabe se développant, j’ai pu m’affirmer face aux employés et me faire respecter en prenant des initiatives.

Souvent, je prenais une ou deux personnes handicapées et je décidais des activités à faire avec elles.

Avec les autres volontaires, nous nous sommes très bien entendus. Patrick s’est tout à fait intégré et impliqué dans sa mission. Avec Joseph, ils se relayaient dans la mission, l’un travaillant le matin et l’autre l’après-midi, ce qui a permis d’avoir la présence de volontaires tous les jours et d’être efficaces. Leur dynamisme et leur soutien ont été très important pour moi, ils m’ont beaucoup soutenu, particulièrement dans les moments difficiles de mon volontariat.

Mes derniers mois en Israël ont été moins intenses côté visites. J’ai particulièrement apprécié la douceur du bord de mer à Jaffa, petit port arabe, et le Carmel du Pater, à Jérusalem-Est, si paisible par rapport à l’effervescence de la vieille ville.

J’ai passé une très belle année à Jérusalem et serais ravie de vous partager mon expérience dans les prochaines semaines !

 

Naditza

La vie dans la maison des Filles de Notre-Dame des Douleurs, en Égypte

Chrétiens et musulmans y donnent l’exemple d’une vie fraternelle : chacun vit librement sa religion et ses rites. Hier comme aujourd’hui ce sont les plus pauvres, les plus abandonnés qui sont accueillis. Les religieuses ont le souci du bien-être de leurs pensionnaires. Il faut que la personne âgée se sente « Accueillie, Respectée, Écoutée, Aimée et Accompagnée », telle est la devise de la maison. Pour cela les sœurs ont mis en place des activités diverses : des sorties culturelles, des promenades, des fêtes récréatives, des moments d’écoute personnelle… Elles tiennent beaucoup à apporter un soutien psychologique et spirituel aux personnes âgées qui se sentent souvent bien seules.

Digne (04) : Conférence « Les coptes, entre passé et avenir » le 10 août

Cette conférence a lieu dans le cadre de l’exposition « Le Mystère copte » installée à la cathédrale Saint-Jérôme de Digne du 2 juillet au 29 septembre.


DATE : Vendredi 10 août 2018 à 18h

LIEU : Cathédrale Saint-Jérôme, 15 Rue Tour des Prisons, 04000 Digne

CONTACT : L’Œuvre d’Orient – 01 45 48 95 00 — www.oeuvre-orient.fr

Lecture d’été [6/12] « Les 100 mots du Coran » de Malek Chebel, la recension du père Sabater

Introduction : 

Malek Chebel est décédé le 12 novembre 2016. On ne présente plus ce penseur musulman, algérien de naissance, philosophe et anthropologue de formation. Il est le père de ce que lui-même nommait « l’islam des Lumières » c’est-à-dire un islam qui ne se referme pas sur lui-même mais qui cherche à se dire, à se vivre et s’énoncer selon les critères du monde moderne sans perdre de sa profondeur et sans toucher à la grande Tradition qui est la sienne.

Une grande question demeure : est-il possible de faire une exégèse systématique du Coran ? Est-il possible d’argumenter ses thèmes fondamentaux et en toucher un iota ? De ne pas le faire relève-t-il alors du fondamentalisme ? Est-il un corpus clos « dont la vocation est de rompre à une analyse textuelle ou est-il, au contraire, une « parole incréée », une révélation (inzal) qui n’est déterminée que par elle-même ? » (page 3) De simples questions qui sont au cœur du débat, des positions fixistes des uns et des revendications des autres… Y-a-t-il une « part de liberté » ou le sujet est définitivement amené à accueillir sans discuter davantage le donné textuel coranique ?

Résumé : 

Si l’absence physique de ce penseur creuse le manque, il n’en n’est rien en ce qui concerne sa pensée qui reste vive et ineffaçable… Une fondation, d’ailleurs, vient d’être créée visant à promouvoir son œuvre et à développer sa pensée… L’édition continue à produire des textes non encore présentés au grand public. Le Que sais-je? « Les 100 mots du Coran », a été publié à titre posthume aux Editions PUF (Presses Universitaires de France) au mois d’avril dernier. Ce petit livre de 125 pages fonctionne comme un lexique « ouvert ». Non comme un dictionnaire… Il est même plus qu’un index de noms puisqu’il est ouvert et détaillé. Malek Chebel explique plus qu’il ne donne de définitions de cent mots. Il resitue le Coran dans son milieu, et lui donne une ouverture contextualisée pour le monde d’aujourd’hui. Il est écrit autant pour les musulmans que pour les non-musulmans.

Il privilégie dans ce livre « des « histoires » dans le Coran aux dépens d’une exégèse trop poussée qui risque d’être longue sèche et stérile. Grâce à ces histoires, le Coran met en évidence la plupart des principes éthiques et moraux, et touche ce faisant à l’essence prodigieuse du texte sacré, à son « humanité. » » (Avant-propos)

Il revient sur les valeurs et thématiques fondamentales de la coranique en faisant ressortir l’épaisseur humaine de ce texte sacré. Il aborde, par exemple, des notions liées à la morale sexuelle et affective, à la vie en société ou au Jihad. Il y a non  seulement des notions ou des mots mais aussi des personnages qui peuplent le Coran ; et que l’on retrouve également dans d’autres Traditions comme « Jésus » ou « Marie ».

L’auteur ouvre des fenêtres, dégage l’esprit du texte en ne restant pas figé à la lettre, mais en accueillant une parole vivante et plus libératrice que jamais. Il se dégage ainsi de tout fixisme pour essayer de proposer une lecture moderne, efficace et traditionnelle de ce grand texte qu’est le Coran. Cela vaut le coup d’œil…

Malek CHEBELLes 100 mots du Coran. Coll. Que Sais-je ? n° 4049. Editions Presses Universitaires de France. Paris, avril 2017. 125 pages. 9 €

 

Patrice Sabater,