Devant la ROACO, le Pape s’inquiète de la situation au Moyen-Orient

Cyprien Viet – Cité du Vatican

Le Pape François a délaissé le discours prévu pour exprimer sa préoccupation face au drame des chrétiens d’Orient. «Le Moyen-Orient est aujourd’hui un carrefour de situations difficiles, et il y a le risque – je ne veux pas dire la volonté de quelqu’un -, le risque d’annuler les chrétiens. Un Moyen-Orient sans chrétiens… ne serait pas un Moyen-Orient», s’est attristé le Souverain Pontife.

«Le Moyen-Orient aujourd’hui souffre, pleure, et les puissances mondiales regardent le Moyen-Orient sans trop de préoccupation pour la culture, la foi, la vie de ces peuples, mais si, ils le regardent, pour prendre du poids et avoir plus de domination», a déclaré François. Le nombre de chrétiens sur ces terres qui furent le berceau du christianisme diminue dangereusement, «et beaucoup ne veulent pas revenir parce que la souffrance est forte».

François s’est aussi arrêté sur la question des migrations, évoquant notamment le Liban, où les réfugiés syriens forment désormais la moitié de la population. «Il y a un grand péché au Moyen-Orient, et les pauvres gens en souffrent. Le péché de la volonté de pouvoir, le péché de la guerre, chaque fois, plus forte, plus forte… Aussi avec des armements sophistiqués. Et les gens souffrent, les enfants.»

Le Pape a regretté notamment la destruction de nombreuses écoles et de nombreux hôpitaux, en raison des bombardements, «le grand péché de la guerre». Il s’est aussi arrêté sur le péché propre aux Églises d’Orient, où certains évêques ou certaines communautés religieuses qui devraient professer la pauvreté vivent en réalité dans la richesse. «Le péché de l’incohérence entre vie et foi», a dénoncé le Pape, en invitant les religieux à se dépouiller pour leurs frères et sœurs dans le besoin.

Plus positivement, François a aussi remercié la ROACO pour son travail au service des Églises d’Orient, de leur tradition, de leur théologie, de leur liturgie. «Ceci est aussi le suc qui vient des racines pour donner vie à notre âme» en Occident, en enseignant la route de la contemplation, de la sainteté. «Le Seigneur ne nous laissera pas seuls», a conclu le Pape, en mettant en valeur l’espérance qui existe au Moyen-Orient, et qui doit être cultivée.

Le texte remis aux membres de la ROACO

Dans le discours prévu, dont le texte a été remis aux participants, le Pape remercie tous ceux qui œuvrent au soutien du «témoignage évangélique» des chrétiens orientaux, dans «la mère-patrie» comme dans la diaspora.

Depuis 50 ans, le témoignage évangélique des chrétiens orientaux a été «durement éprouvé, souvent à travers des douleurs et des persécutions, d’abord de la part des régimes totalitaires d’Europe de l’Est, puis, plus récemment, par des formes de fondamentalisme et de fanatisme avec des prétextes religieux, et par des conflits qui ne semblent pas vouloir cesser, surtout au Moyen-Orient», regrette le Pape, tout en remarquant que dans ce contexte difficile, la ROACO a su garantir la poursuite de l’activité des Églises locales, dans l’évangélisation et l’assistance sociale et humanitaire.

«Tout ceci manifeste le visage de l’Église du Christ qui annonce l’Évangile avec les œuvres et les paroles, en rendant présente la charité même de Dieu vis-à-vis de tout homme.» Les Églises orientales, «qui sont les témoins vivants des origines apostoliques, sont appelées d’une manière spéciale à cultiver et à diffuser une étincelle du feu de la Pentecôte», en redécouvrant chaque jour «leur propre vocation prophétique dans les lieux où elles sont pèlerines». Le témoignage des chrétiens est notamment essentiel à Jérusalem, «Ville Sainte dont l’identité et la vocation particulière doit être préservée au-delà des différentes tensions et disputes politiques».

Le Pape insiste aussi sur le soin à apporter aux chrétiens de la diaspora, qui participent à l’annonce de l’Évangile de Jésus, «aussi dans les contextes souvent plus sécularisés de notre Occident, où ils arrivent comme émigrés ou réfugiés». Ils montrent que «cela vaut encore la peine de vivre et de souffrir pour l’Évangile, même en étant en minorité ou persécutés, parce que l’Évangile est la joie et la vie des hommes et des femmes de tout temps», explique le Pape, en répétant que le témoignage des chrétiens orientaux ouvre aussi un chemin vers l’unité visible des chrétiens de toutes les Églises.

Source : Vatican News

Inauguration d’un chemin de croix pour les chrétiens d’Orient

« Cette réalisation je ne l’ai pas faite toute seule mais c’est toute une dynamique et une mobilisation qui s’est faite autour de ce projet. C’est avec vous qui avez participé d’une manière ou d’une autre au soutien de nos frères et sœurs chrétiens d’Orient ; que ce soit par la mise en place de veillée de prières pour les chrétiens d’Orient organisée par Richard Wakim, David Frayssinet et Roula Berberi et d’autres, par vous tous qui avez prié pour nos frères et sœurs dans la foi ou que ce soit par vos dons et par l’investissement de la Fraternité Saint Kisito qui a envoyé les dons à l’Œuvre d’Orient jusqu’à l’équipe qui a posé les croix sur les murs de l’église, par ma maman qui m’a bien aidée pour me libérer du temps afin que je puisse réaliser les croix, sans compter ma famille et tout ceux qui m’ont soutenue par leurs paroles bienveillantes, leurs attentions, et leurs encouragements ; que ce chemin de croix a vu le jour.

C’est grâce à la participation de chacun et l’acceptation de ce projet par le Père Alain, le conseil Pastoral et la Mairie que ce projet a pu se réaliser.

 

Mais tout a commencé par une prière dans un sentiment d’impuissance face à la croix que vivent nos frères et sœurs d’Orient.

 

J’ai été bouleversée face aux persécutions de nos frères et sœurs d’Orient et la lecture du livre de Raphaël Delpart journaliste athée, sur « La persécution des chrétiens aujourd’hui dans le monde » paru en 2009, qui dénonce également, le silence assourdissant de l’Occident face à ses persécutions que révèlera l’Histoire dans le futur.

Alors j’ai adressé cette prière : « qu’est il possible de faire Seigneur ? » Puis j’ai tout oublié, comme à mon habitude, mais pas le Seigneur !

Le Seigneur nous précède dans toutes choses à tel point que je veux vous partager que le jour où j’ai remis la dernière croix le mercredi 21 février de cette année lors d’une messe en semaine sans le savoir, à ma stupéfaction les textes lus étaient ceux du livre du prophète Jonas qui a été un signe pour les habitants de Ninive et l’évangile selon St Luc (11,29-32) concernant Ninive. C’est alors que j’ai pris conscience que les dons versés à « L’Œuvre d’Orient » serviront à la reconstruction de la plaine de Ninive et permettront aux chrétiens qui le veulent de revenir dans leurs villages qui ont été dévastés. Plutôt un clin d’œil du Seigneur qu’un hasard… car pour le chrétien le hasard n’a pas de place si ce n’est la providence.

Tout comme il y a 2 ans et demi le père Alain m’a fait part de la difficulté à trouver un chemin de croix pour l’église, le choix sur le marché étant limité et les tarifs onéreux. Je ne sais pas moi même pourquoi ; mais comme on s’adresse à un ami, je lui ai alors naturellement proposé de les réaliser.

Deux semaines après ma proposition, le père Alain est venu me voir pour me proposer de faire une première croix. J’ai regardé l’église, fascinée par la restauration qui a été orchestrée par la mairie qui l’a rendue bien belle, fascinée par ces couleurs et la foi de nos ainés. Je me suis dit que si jamais la croix que j’avais à réaliser n’était pas acceptée, autant que je me fasse plaisir et j’ai commencé par la 6ème station et non la première : Véronique essuie le visage de Jésus.

J’ai donc réalisé la première croix qui a été présentée au Conseil Pastoral qui a donné son aval ainsi que la mairie.

Lorsque l’on m’a demandé combien je demandais financièrement pour les croix, je n’ai pas su tout de suite répondre. Parallèlement mon ami Monseigneur Nassar, Archevêque de Syrie de passage en France que j’ai rencontré au Liban dans les années 90 lorsqu’il était prêtre est venu nous rencontrer. C’est à ce moment que j’ai fait le lien entre le chemin de Croix à réaliser sur Plaisir et ceux et celles qui vivent la croix dans leur être. Il a pu venir ici même faire une conférence sur la situation des chrétiens en Syrie. Monseigneur Nassar qui ne veut pas quitter la Syrie encore aujourd’hui et a échappé miraculeusement ce 8 janvier à la mort. Un obus est tombé sur son lit quelques instants après qu’il se soit levé pour aller au lavabo.

Face à la souffrance de nos frères et sœurs en Christ ;  c’est alors que j’ai proposé que l’argent perçu soit versé aux chrétiens d’Orient. Le montant de chaque croix est de 500 euros et donc le total pour les 14 stations est de 7000 euros. Et c’est alors que je me suis souvenue de la prière adressée au Seigneur- « Que peut-on faire ?»

Puis est née une mobilisation et une participation de chacun dans un élan de prières et de dons. Ce chemin de croix a été réalisé en communion avec nos frères et sœurs d’Orient dans la foi.

 

Des croix en faïence décorées à l’engobe bleu ciel, cuite à 1010 degrés

 

Pour en venir aux croix j’ai voulu qu’elles s’intègrent bien dans le style de l’église. Elles sont en faïence, décorées à l’engobe bleu ciel, cuites à 1010 degrés, patinées essentiellement au brou de noix et à la cire. Ce sont des croix de type celte avec un cercle central comme pour symboliser l’Ostie où j’ai pu représenter en art figuratif chaque station, car la parole du Seigneur est nourriture. Ainsi chacun est invité à connaître, à s’interroger et à méditer la station qu’il regarde ainsi qu’à aller ouvrir sa bible. C’est pourquoi vous verrez sur la station XIII inscrit des versets de la Bible (je ne vous les dis pas comme cela vous pourrez aller voir dans la Bible si le cœur vous en dit) ou bien station X, une référence à notre histoire de France car c’est en la Basilique de Saint-Denis-d’Argenteuil pas très loin d’ici qu’est conservée la Tunique de Jésus-Christ.

J’ai voulu montrer un Jésus qui donne sa vie en toute lucidité, force et détermination « Que n’aurait-il pas fait pour nous ? » nous montrant l’homme nouveau que nous sommes tous invités par lui à faire naître en chacun de nous. Station VIII « Ne pleurez pas pour moi mais pour vos enfants », car le mal nous conduit à notre propre destruction, par faiblesse ou complaisance,  tout comme par esprit de domination.

 

J’ai souhaité en représentant l’auréole sur Jésus à chaque station nous inviter à ne pas oublier la divinité de Jésus, de Celui qui est de toute éternité, de celui qui nous enseigne et nous guide, renversant le système des valeurs.

 

Ce n’est plus la loi du plus fort ou du plus malin qui est honoré mais le réveil, la conscience de l’humanité face à sa déshumanisation qui habite chacun d’entre nous.

J’ai voulu révéler Jésus-Christ 100% homme et 100% Dieu. Tenant le monde, l’histoire dans sa main mais aussi voulant nous faire entrer dans sa paix et sa joie d’où la couleur bleu ciel à la fois apaisante et insistante.

Cette paix représentée par ce bleu ciel et malgré tout bien difficile à concevoir et à vivre sans unité avec le Christ toujours central. C’est comme si cette couleur émanait de Jésus pour celui et celle qui veut bien se laisser enseigner par lui et se risquer à vivre avec Lui.

Ces lacets entortillés sont souvent comme nos vies et notre esprit : tortueux dans ce bleu qui nous laisse sans cesse la possibilité d’entrer dans cette intimité et unité avec Dieu que Jésus nous permet par sa victoire sur le mal qu’Il a décidé de porter dans son histoire humaine par sa croix représentée par les contours couleur bois. Ce bleu contourné par la couleur bois nous ramène à l’humilité et à l’amour de Dieu par son sacrifice de la croix connaissant nos difficultés remplies de miséricorde.

Une fois une de mes filles m’a partagé une de ses expériences avec le Seigneur. Elle se demandait et demandait au Seigneur pourquoi il fallait toujours le louer. Ouvrant sa bible elle est tombée sur le verset suivant : « Car Eternel est son Amour ».

L’artiste Esther Staron

Voilà ; ce bleu, la croix, cela représente l’amour de Dieu pour chacun d’entre nous. Le cercle raccordant chaque partie de la croix c’est comme la grâce du Seigneur qui circule, car là où le péché abonde la grâce surabonde.

L’auréole de Jésus qui s’étend au niveau du contour du cercle central sur les dernières stations symbolise la victoire définitive de Jésus sur le Mal. Jésus homme est passé par la mort, relevé par le Père par la puissance de l’Esprit-Saint. A la XIVème Station, Marie blessée mais confiante et non abattue est tournée vers Christ, elle demeure dans la présence de Dieu dans sa cellule intérieure, disponible pour ceux qui la sollicitent, comme en communion avec tous ceux qui vivent la croix dans leur être, le regard tourné vers Dieu dans l’attente de la réalisation des écritures dans l’Histoire avec un grand H et dans chacune de nos vies si nous voulons bien faire une place à Celui qui Est de toute Eternité. »

Esther Staron

Journée internationale des réfugiés

Un jour, lors d’un témoignage à deux voix avec un jeune Syrien, celui-ci m’a remercié pour ce que l’Œuvre d’Orient lui avait apporté depuis son arrivée en France, un an et demi plus tôt. C’est à ce moment-là que j’ai, plus que jamais, réalisé ce que les personnes réfugiées que nous accompagnons m’apportaient, nous apportaient.

Certes, travailler avec des personnes qui ont été contraintes de fuir précipitamment leur pays, qui ont tout perdu, un parent, un ami, leur maison, leur culture, et qui sont obligées de recommencer leur vie dans un pays où elles n’ont pas de repère, n’est pas toujours facile au quotidien.

Si aujourd’hui, le réfugié est souvent perçu comme pauvre, dans tous les sens du terme, et vécu comme un poids pour la société, ces 4 années à leur côté m’ont largement prouvé que cette représentation ne traduisait pas la réalité.

Depuis l’automne 2014, j’ai rencontré et côtoyé de nombreux Irakiens et Syriens. Parmi eux, beaucoup sont des jeunes qui ont fui l’Etat Islamique, le service militaire, qui ont été emprisonnés ou kidnappés ; certains sont venus en avion munis d’un visa, d’autres par leurs propres moyens. Tous sont arrivés en France avec le désir de continuer leur vie, de réaliser leurs projets.

Tous font preuve de détermination, de courage, restent positifs et sereins face à l’ampleur de la tâche. Je me demande souvent comment je me serai débrouillée si, forcée à quitter la France, je m’étais retrouvée dans un pays inconnu, dont je ne parlais pas la langue et où je devais m’intégrer, étudier, travailler. Aujourd’hui encore, je n’ai pas de réponse à cette question.

En un an, grâce à leur travail, leur motivation et le soutien de nos bénévoles, un certain nombre des réfugiés que nous accompagnons, jeunes et moins jeunes, ont réussi à maîtriser la langue française et à reprendre des études ; certains se retrouvent étudiants alors qu’ils étaient professeurs.

Malgré des difficultés de logement, le dédale des démarches administratives, l’adaptation culturelle, ils vont toujours de l’avant, s’accrochent, se battent. Car une seule chose compte désormais pour eux : vivre ici, en paix, et accomplir les projets qui étaient les leurs dans le pays qui les accueillent, ils portent en eux leur culture, y restent attachés.

Leurs histoires et leurs cultures sont une richesse pour nous. L’accueil de ces personnes est une opportunité d’ouverture, de découverte de l’autre, de tolérance et de fraternité qu’il nous faut saisir.

Sète (34) : Conférence de Luc Balbont « Chrétiens d’Orient, défense ou présence? » le 17 août

Né le 23 avril 1949, journaliste. Arabisant, Luc Balbont vit depuis 1989 entre la France et le Liban, pays où réside sa famille. En 40 ans de journalisme il a couvert une grande partie des évènements et des bouleversements du monde arabe, de la guerre du Liban (1975-1990) aux révolutions arabes de 2011. Il a reçu en 2006 le prix «Reporter d’espoir» pour des reportages effectués en Egypte et en Palestine, et le prix littéraire de l’Œuvre d’Orient en 2012, pour le livre « Jusqu’au bout » (Nouvelle Cité), entretiens avec Mgr Casmoussa, archevêque syriaque catholique de Mossoul. Il est actuellement correspondant à Beyrouth pour le quotidien francophone algérien «Liberté».

Cette conférence a lieu dans le cadre de l’exposition « La Grande aventure des chrétiens d’Orient » qui a lieu du 10 août au 22 septembre à la chapelle des Pénitents de Sète.


DATE : Vendredi 17 août 2018 à 18h

LIEU : Chapelle des Pénitents, Promenade J-B Marty (au bout de la rue Mario Roustan, près de l’office du tourisme), 34200 Sète

CONTACT : L’Œuvre d’Orient — 01 45 48 95 00 — www.oeuvre-orient.fr

 

L’Œuvre d’Orient recherche un service civique réseau France (9 mois)

Description du poste :

Le Réseau France de l’Œuvre d’Orient recherche un jeune pour une mission de service civique de 9 mois à partir du 17 septembre. Au sein de l’équipe Réseau France, le jeune participe à la mission de sensibilisation du grand public sur les chrétiens d’Orient : histoire et diversité des Églises orientales, actualité des chrétiens d’Orient. Il organise les expositions et conférences en France proposées par l’Œuvre d’Orient (contact avec les paroisses, organisation du transport des expositions, contact avec les conférenciers, communication sur ces événements…).

Profil :

  • Rigueur et sens de l’organisation
  • Dynamisme, bon relationnel
  • Connaissance du milieu ecclésial,

Conditions d’emploi : 

  • Limite d’âge : – 26 ans
  • Longue durée (9 mois)
  • à partir du 17 septembre

 Lieu de mission : siège de l’Œuvre d’Orient à Paris

 

Contact : aeradenac@oeuvre-orient.fr

Ouverture de la ROACO ce mardi 19 juin

La Réunion des œuvres d’aide aux Églises orientales (en italien Riunione delle opere di aiuto alle Chiese orientali, ROACO), est un comité pontifical créé en 1968 et présidé par le préfet de la Congrégation pour les Églises orientales et dont le secrétaire du dicastère est vice-président.

Cette 91ème session traitera de la situation au Moyen-Orient, de la diaspora en Europe et des nouveaux défis pastoraux face aux crises.

Elle s’achèvera vendredi 22 juin.

France 2, émission Chrétiens Orientaux « L’icône de la Dormition : la révélation de la place unique de la Vierge Marie » Mercredi 15 Août

Emission du Mercredi 15 août 2018  10h00 (horaire inhabituel) France 2

«L’icône de la Dormition : la révélation de la place unique de la Vierge Marie»

A chaque grande fête liturgique, les Eglise Orientales proposent à la vénération des fidèles une icône différente. Elle donne le sens théologique du mystère de la fête.

Celle de la Dormition représente d’une manière très particulière le Christ qui descend du ciel pour venir chercher l’âme de sa mère. On trouve deux dimensions dans cette icône : le monde terrestre qui célèbre les obsèques de la Vierge et le monde divin qui accueille la Mère de Dieu.

Comment lire et contempler cette icone ? Comment est-elle mise en avant lors des liturgies de la fête de la Dormition ? Comment prier avec elle ? Quel est son message pour notre monde aujourd’hui ?

 

Avec : Mgr Cristian Crisan, curé de la paroisse Gréco-Catholique Roumaine à Paris, Mgr Charbel Maalouf, archimandrite, curé de la paroisse Grecque-Melkite-Catholique Saint-Julien-le-Pauvre à Paris, et le père Joseph Fahmé (Protospalte)

 

Emission présentée par Thomas Wallut. Réalisation Jean Claude Salou

 

France 2, Chrétiens Orientaux « Les chemins de l’exode : le quartier arménien d’Ispahan (Iran) » Dimanche 15 juillet 2018

Emission du dimanche 15 juillet 2018 – 9h20 (attention horaire inhabituel) – France 2 (dans le cadre des rediffusions de l’été)

« Les chemins de l’exode : le quartier arménien d’Ispahan (Iran)  »

Ce film est le premier volet de deux documentaires exceptionnels sur les arméniens d’Ispahan.

L’ancienne capitale historique de la Perse (aujourd’hui Iran) possède un quartier arménien avec des églises d’une beauté exceptionnelle. Ces arméniens sont arrivés au XVIIe siècle à la suite d’un exode imposé par le Shah Abbas 1er. Ces marchands en échange eurent le monopole du commerce de la soie pour toute la Perse.

Chrétiens protégés par le pouvoir, malgré les souffrances et les humiliations, ils ont pu recréer et perpétuer leurs traditions dans ce quartier de « la nouvelle Julfa », où une communauté, bien que réduite, y vit encore de nos jours.

 

Le deuxième volet de ce documentaire sera diffusé le dimanche 12 août à 9h30

 

Avec la participation de : Jean-Pierre Mahé (de l’Institut de France), Armen Tokatilian et Vrej Der Mardirossian (historiens d’Ispahan), ainsi que les arméniens de la « nouvelle Julfa ».

 

 

Documentaire écrit par Thomas Wallut et Michel Carrier. Réalisation : Michel Carrier.

 

France 2, Chrétiens Orientaux « Les trésors cachés de la Nouvelle Djoulfa : les églises arméniennes d’Ispahan (Iran) » Dimanche 12 Août 2018

Emission du dimanche 12 août 2018 9h30 à 10h00 France 2(dans le cadre des rediffusions de l’été)

« Les trésors cachés de la Nouvelle Djoulfa : les églises arméniennes d’Ispahan (Iran)  »

Ce film est le deuxième volet de deux documentaires exceptionnels sur les arméniens d’Ispahan.

Au XVIIe siècle, les marchands arméniens sillonnaient le monde pour vendre la soie persane. Ils ont ramené avec eux des Bibles européennes, et ont demandé aux artistes d’Ispahan de les adapter pour réaliser des fresques d’une beauté incroyable. Dans ces œuvres on observe une inspiration occidentale mais aussi les codes de la tradition iconographique arménienne avec un décor influencé par celui des mosquées. Ces fresques sont un des premiers exemples de la mondialisation…

Les arméniens d’aujourd’hui vivent et prient dans ces magnifiques églises où l’âme et la nostalgie arménienne sont toujours présentes. Un peuple à part au milieu de la ville iranienne musulmane.

 

Avec la participation de : Jean-Pierre Mahé (de l’Institut de France), Armen Tokatilian et Vrej Der Mardirossian (historiens d’Ispahan), Sarah Laporte (historienne de l’Art) ainsi que les arméniens de la « nouvelle Djoulfa ».

 

Documentaire écrit par Thomas Wallut et Michel Carrier. Réalisation : Michel Carrier.