Joyeuse fête de l’Épiphanie !

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu

Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui. » En apprenant cela, le roi Hérode fut bouleversé, et tout Jérusalem avec lui. Il réunit tous les grands prêtres et les scribes du peuple, pour leur demander où devait naître le Christ. Ils lui répondirent : « À Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète : Et toi, Bethléem, terre de Juda, tu n’es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Juda, car de toi sortira un chef, qui sera le berger de mon peuple Israël. »

Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle date l’étoile était apparue ; puis il les envoya à Bethléem, en leur disant : « Allez vous renseigner avec précision sur l’enfant. Et quand vous l’aurez trouvé, venez me l’annoncer pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui. » Après avoir entendu le roi, ils partirent.

Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant. Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie. Ils entrèrent dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe.

Mais, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.

Paris : Conférence d’Antoine Fleyfel «Chrétiens d’Orient, passé, présent, avenir» mardi 16 janvier

Né à Beyrouth en 1977, Antoine Fleyfel est un théologien et philosophe franco-libanais résidant en France. Il est professeur titulaire et directeur de l’Institut de théologie pratique et du fait religieux à l’Université Catholique de Lille. Antoine Fleyfel est également responsable des relations académiques à l’Œuvre d’Orient.


DATE : Mardi 16 janvier 2018 à 15h

LIEU :  Temple du Luxembourg, 58 rue Madame, 75006

CONTACT : L’Œuvre d’Orient — 01 45 48 95 00 — www.oeuvre-orient.fr

Message du Pape François pour la journée mondiale de la paix le 1er janvier 2018

Les migrants et les réfugiés :
des hommes et des femmes en quête de paix

Meilleurs vœux de paix

Que la paix soit sur toutes les personnes et toutes les nations de la terre ! Cette paix, que les anges annoncent aux bergers la nuit de Noël, est une aspiration profonde de tout le monde et de tous les peuples, surtout de ceux qui souffrent le plus de son absence. Parmi ceux-ci, que je porte dans mes pensées et dans ma prière, je veux une fois encore rappeler les plus de 250 millions de migrants dans le monde, dont 22 millions et demi sont des réfugiés. Ces derniers, comme l’a affirmé mon bien-aimé prédécesseur Benoît XVI, « sont des hommes et des femmes, des enfants, des jeunes et des personnes âgées qui cherchent un endroit où vivre en paix ».

Pour le trouver, beaucoup d’entre eux sont disposés à risquer leur vie au long d’un voyage qui, dans la plupart des cas, est aussi long que périlleux ; ils sont disposés à subir la fatigue et les souffrances, à affronter des clôtures de barbelés et des murs dressés pour les tenir loin de leur destination.
Avec un esprit miséricordieux, nous étreignons tous ceux qui fuient la guerre et la faim ou qui sont contraints de quitter leurs terres à cause des discriminations, des persécutions, de la pauvreté et de la dégradation environnementale.

Nous sommes conscients qu’ouvrir nos cœurs à la souffrance des autres ne suffit pas. Il y aura beaucoup à faire avant que nos frères et nos sœurs puissent recommencer à vivre en paix dans une maison sûre. Accueillir l’autre exige un engagement concret, une chaîne d’entraide et de bienveillance, une attention vigilante et compréhensive, la gestion responsable de nouvelles situations complexes qui, parfois, s’ajoutent aux autres problèmes innombrables déjà existants, ainsi que des ressources qui sont toujours limitées. En pratiquant la vertu de prudence, les gouvernants sauront accueillir, promouvoir, protéger et intégrer, en établissant des dispositions pratiques, « dans la mesure compatible avec le bien réel de leur peuple, …[pour] s’intégrer ».

Ils ont une responsabilité précise envers leurs communautés, dont ils doivent assurer les justes droits et le développement harmonieux, pour ne pas être comme le constructeur imprévoyant qui fit mal ses calculs et ne parvint pas à achever la tour qu’il avait commencé à bâtir.

 

Pourquoi tant de réfugiés et de migrants ?

En vue du Grand Jubilé pour les 2000 ans depuis l’annonce de paix des anges à Bethléem, saint Jean-Paul II interpréta le nombre croissant des réfugiés comme une des conséquences d’« une interminable et horrible succession de guerres, de conflits, de génocides, de “ purifications ethniques ”», qui avaient marqué le XXème siècle. Le nouveau siècle n’a pas encore connu de véritable tournant : les conflits armés et les autres formes de violence organisée continuent de provoquer des déplacements de population à l’intérieur des frontières nationales et au-delà de celles-ci.

Mais les personnes migrent aussi pour d’autres raisons, avant tout par « désir d’une vie meilleure, en essayant très souvent de laisser derrière eux le “ désespoir ” d’un futur impossible à construire». Certains partent pour rejoindre leur famille, pour trouver des possibilités de travail ou d’instruction : ceux qui ne peuvent pas jouir de ces droits ne vivent pas en paix. En outre, comme je l’ai souligné dans l’Encyclique Laudato si’, « l’augmentation du nombre de migrants fuyant la misère, accrue par la dégradation environnementale, est tragique».

La majorité migre en suivant un parcours régulier, tandis que d’autres empruntent d’autres voies, surtout à cause du désespoir, quand leur patrie ne leur fournit pas de sécurité ni d’opportunités et que toute voie légale semble impraticable, bloquée ou trop lente. Dans de nombreux pays de destination, une rhétorique s’est largement diffusée en mettant en exergue les risques encourus pour la sécurité nationale ou le poids financier de l’accueil des nouveaux arrivants, méprisant ainsi la dignité humaine qui doit être reconnue pour tous, en tant que fils et filles de Dieu. Ceux qui fomentent la peur des migrants, parfois à des fins politiques, au lieu de construire la paix sèment la violence, la discrimination raciale et la xénophobie, sources de grande préoccupation pour tous ceux qui ont à cœur la protection de chaque être humain.

Tous les éléments dont dispose la communauté internationale indiquent que les migrations globales continueront à caractériser notre avenir. Certains les considèrent comme une menace. Moi, au contraire, je vous invite à les regarder avec un regard rempli de confiance, comme une occasion de construire un avenir de paix.

 

Avec un regard contemplatif

La sagesse de la foi nourrit ce regard, capable de prendre conscience que nous appartenons tous « à une unique famille, migrants et populations locales qui les accueillent, et tous ont le même droit de bénéficier des biens de la terre, dont la destination est universelle, comme l’enseigne la doctrine sociale de l’Église. C’est ici que trouvent leur fondement la solidarité et le partage ». Ces mots nous renvoient à l’image de la Jérusalem nouvelle. Le livre du prophète Isaïe (ch. 60) et celui de l’Apocalypse (ch. 21) la décrivent comme une cité dont les portes sont toujours ouvertes, afin de laisser entrer les gens de toute nation, qui l’admirent et la comblent de richesses. La paix est le souverain qui la guide et la justice le principe qui gouverne la coexistence de tous en son sein.

Il nous faut également porter ce regard contemplatif sur la ville où nous vivons, « c’est-à-dire un regard de foi qui découvre ce Dieu qui habite dans ses maisons, dans ses rues, sur ses places [… en promouvant] la solidarité, la fraternité, le désir du bien, de vérité, de justice » ; en d’autres termes, en réalisant la promesse de la paix.

En observant les migrants et les réfugiés, ce regard saura découvrir qu’ils n’arrivent pas les mains vides : ils apportent avec eux un élan de courage, leurs capacités, leurs énergies et leurs aspirations, sans compter les trésors de leurs cultures d’origine. De la sorte, ils enrichissent la vie des nations qui les accueillent. Ce regard saura aussi découvrir la créativité, la ténacité et l’esprit de sacrifice d’innombrables personnes, familles et communautés qui, dans tous les coins du monde, ouvrent leur porte et leur cœur à des migrants et à des réfugiés, même là où les ressources sont loin d’être abondantes.

Enfin, ce regard contemplatif saura guider le discernement des responsables du bien public, afin de pousser les politiques d’accueil jusqu’au maximum « de la mesure compatible avec le bien réel de leur peuple », c’est-à-dire en considérant les exigences de tous les membres de l’unique famille humaine et le bien de chacun d’eux.

Ceux qui sont animés par ce regard seront capables de reconnaître les germes de paix qui
pointent déjà et ils prendront soin de leur croissance. Ils transformeront ainsi en chantiers de paix nos villes souvent divisées et polarisées par des conflits qui ont précisément trait à la présence de migrants et de réfugiés.

Quatre pierres angulaires pour l’action

Offrir à des demandeurs d’asile, à des réfugiés, à des migrants et à des victimes de la traite
d’êtres humains une possibilité de trouver cette paix qu’ils recherchent, exige une stratégie qui conjugue quatre actions : accueillir, protéger, promouvoir et intégrer. « Accueillir » rappelle l’exigence d’étendre les possibilités d’entrée légale, de ne pas repousser des réfugiés et des migrants vers des lieux où les attendent persécutions et violences, et d’équilibrer le souci de la sécurité nationale par la protection des droits humains fondamentaux.

L’Écriture nous rappelle ceci : « N’oubliez pas l’hospitalité : elle a permis à certains, sans le savoir, de recevoir chez eux des anges ». « Protéger » rappelle le devoir de reconnaître et de garantir l’inviolable dignité de ceux qui fuient un danger réel en quête d’asile et de sécurité, et d’empêcher leur exploitation. Je pense, en particulier, aux femmes et aux enfants qui se trouvent dans des situations où ils sont plus exposés aux risques et aux abus qui vont jusqu’à faire d’eux des esclaves. Dieu ne fait pas de discrimination : « Le Seigneur protège l’étranger, il soutient la veuve et l’orphelin ».

« Promouvoir » renvoie au soutien apporté au développement humain intégral des migrants et des réfugiés. Parmi les nombreux instruments qui peuvent aider dans cette tâche, je désire souligner l’importance d’assurer aux enfants et aux jeunes l’accès à tous les niveaux d’instruction : de cette façon, ils pourront non seulement cultiver et faire fructifier leurs capacités, mais ils seront aussi davantage en mesure d’aller à la rencontre des autres, en cultivant un esprit de dialogue plutôt que de fermeture et d’affrontement. La Bible nous enseigne que Dieu « aime l’étranger et lui donne nourriture et vêtement » ; par conséquent, elle exhorte ainsi : « Aimez donc l’étranger, car au pays d’Égypte vous étiez des étrangers ».

« Intégrer », enfin, signifie permettre aux réfugiés et aux migrants de participer pleinement à la vie de la société qui les accueille, en une dynamique d’enrichissement réciproque et de collaboration féconde dans la promotion du développement humain intégral des communautés locales. Comme l’écrit saint Paul : « Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers ni des gens de passage, vous êtes concitoyens des saints, vous êtes membres de la famille de Dieu ».

Une proposition pour deux Pactes internationaux

Je souhaite de tout cœur que cet esprit anime le processus qui, tout au long de l’année 2018, conduira à la définition et l’approbation par les Nations-Unies de deux pactes mondiaux : l’un, pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, et l’autre concernant les réfugiés. En tant qu’accords adoptés au niveau mondial, ces pactes constitueront un cadre de référence pour avancer des propositions politiques et mettre en oeuvre des mesures pratiques. Voilà pourquoi il est important qu’ils soient inspirés par la compassion, la prévoyance et le courage, de façon à saisir toute occasion de faire progresser la construction de la paix : c’est la condition pour que le réalisme nécessaire de la politique internationale ne devienne pas une soumission au cynisme et à la mondialisation de l’indifférence.

Quatre pierres angulaires pour l’action

Le dialogue et la coordination constituent, en effet, une nécessité et un devoir spécifiques de la communauté internationale. Au-delà des frontières nationales, il est également possible que des pays moins riches puissent accueillir un plus grand nombre de réfugiés ou de mieux les accueillir, si la coopération internationale leur assure la disponibilité des fonds nécessaires. La Section Migrants et Réfugiés du Dicastère pour le Service du Développement Humain Intégral a suggéré 20 points d’action pouvant servir de pistes concrètes pour l’application de ces quatre verbes dans les politiques publiques, ainsi que pour le comportement et l’action des communautés chrétiennes. Ces contributions, comme d’autres, entendent exprimer l’intérêt de l’Église catholique envers le processus qui conduira à l’adoption de ces pactes mondiaux des Nations Unies. Cet intérêt confirme une sollicitude pastorale plus générale, qui est née avec l’Église et se poursuit à travers ses multiples œuvres jusqu’à nos jours.

Pour notre maison commune

Les paroles de saint Jean-Paul II nous inspirent : « Si le “ rêve ” d’un monde en paix est partagé par de nombreuses personnes, si l’on valorise la contribution des migrants et des réfugiés, l’humanité peut devenir toujours plus la famille de tous et notre Terre une véritable “ maison commune ” ». Dans l’histoire, beaucoup ont cru en ce « rêve » et ceux qui l’ont vécu témoignent qu’il ne s’agit pas d’une utopie irréalisable. Parmi eux, il faut mentionner sainte Françoise-Xavière Cabrini, dont nous fêtons en cette année 2017 le centenaire de sa naissance au ciel. Aujourd’hui, 13 novembre, de nombreuses communautés ecclésiales célèbrent sa mémoire. Cette grande petite femme, qui consacra sa vie au service des migrants, devenant ensuite leur patronne céleste, nous a enseigné comment nous pouvons accueillir, protéger, promouvoir et intégrer nos frères et sœurs. Par son intercession, que le Seigneur nous accorde à tous de faire l’expérience que « c’est dans la paix qu’est semé la justice, qui donne son fruit aux artisans de la paix ».

 

François

Du Vatican, message publié le 13 novembre 2017

En la fête de sainte Françoise-Xavière Cabrini, Patronne des migrants

Paris : Conférence de Mgr Gollnisch « Chrétiens d’Orient, résister sur notre terre » mercredi 7 février

 

Au cours de la conférence seront abordés les points suivants:

*Histoire et actualité des chrétiens d’Orient

*Présentation de l’Œuvre d’Orient et de ses actions en Pologne.

Cette conférence est orgnaisée en partenariat avec la Bibliothèque Polonaise de Paris, le Carrefour des Acteurs Sociaux et la Communauté Franco Polonaise.


DATE : Mercredi 7 février 2018 à 18h30

LIEU : Bibliothèque Polonaise, 6 quai d’Orléans 75004 Paris

CONTACT : L’Œuvre d’Orient — 01 45 48 95 00 — www.oeuvre-orient.fr

 

Urt (64) : Concert au monastère des Bénédictines le dimanche 28 janvier

 

Orgue 3 trompettes 2 timbales

Avec la participation de Soeur Marie-Véronique, Stéphane Goueytes, Didier Bousquet, Jessica Brossard et Antoine Gastinel

 

Libre participation en faveur de la reconstruction de l’école maternelle de Maaloula en Syrie.

 

Église chauffée

Projection sur écran géant


DATE : Dimanche 28 janvier 2018 à 15h30

LIEU : Monastère des Bénédictines, 64240 Urt

CONTACT : L’Œuvre d’Orient — 01 45 48 95 00 — www.oeuvre-orient.fr

L’Œuvre d’Orient vous présente ses meilleurs vœux pour 2018

Dans la lumière de Noël, l’Œuvre d’Orient vous présente ses meilleurs vœux pour 2018.

« La naissance du Sauveur nous apporte l’espérance malgré les tragédies.

Merci pour votre soutien et votre confiance qui permettent de réconforter nos frères d’Orient.

Bonne année,

Dans la lumière de Noël. »

Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de l’Œuvre d’Orient

 


Prière de l’Œuvre d’Orient
Sous votre protection, Ô très sainte Mère de Dieu, les Chrétiens des
Églises d’Orient ont toujours trouvé refuge.
Rassemblez les Chrétiens d’Orient et d’Occident dans l’amour de votre
fils afin que l’unité des Églises ressemble à celle de la Trinité Sainte du Père
et du Fils et du Saint Esprit.
Donnez-leur le courage dans les épreuves, la patience dans la
persécution, l’espérance dans les conflits.
Ô Vous, vraie fille d’Abraham, faites que les fidèles des trois religions,
juive, chrétienne et musulmane, se traitent fraternellement en fils et filles du
même Père.
Qu’ils recherchent la paix en cette terre où parut le Prince de la Paix.
Dans la fidélité à l’Église et à sa mission, inspirez aux frères d’Occident
la gratitude envers leurs frères d’Orient et à tous la charité qui fait vivre et
croire au Salut que le Père offre à tous les hommes.
Ô Vierge, comblée de grâce et de bénédiction, intercédez pour nous.

Sainte Thècle d’Iconium

Sainte Thècle naît dans une riche famille païenne au Ier siècle à Iconium, l’actuelle Konya en Anatolie turque. Vers l’an 47, saint Paul vient y prêcher avec son disciple Barnabé pendant une année. Thècle, alors jeune et jolie fiancée, l’écoute et se convertit. Pour suivre pleinement l’appel du Christ, elle rompt ses fiançailles, provoquant la fureur de son fiancé et de ses parents. Ses proches la dénoncent au gouverneur local qui la fait emprisonner, à côté du cachot de saint Paul. Cette proximité permet à l’apôtre de lui enseigner la parole de Dieu des jours durant. Si Paul est finalement flagellé puis chassé, Thècle est condamnée à mort. Plusieurs miracles se produisent alors : alors qu’elle est attachée sur un bûcher pour y être brûlée vive, les flammes s’écartent d’elle et une pluie éteint l’incendie. Relâchée, elle rejoint saint Paul à Antioche.

De nouveau condamnée, elle est livrée aux lions. Mais les fauves refusent de s’attaquer à elle. Quand elle est jetée dans une fosse remplie de serpents, les reptiles sont consumés par un globe de feu. Enfin, lorsqu’on l’attache à des taureaux pour l’écarteler, les cordes se rompent… Libérée une fois de plus, elle rejoint saint Paul à Myre puis se retire dans une grotte à Séleucie Trachée. Elle y meurt de vieillesse à l’âge de 80 ans, priant, jeûnant et
accomplissant de nombreux miracles. À Maaloula, petite ville de Syrie, les chrétiens vénèrent son tombeau. Un monastère de religieuses orthodoxes porte son nom.

 

Une sainte souvent citée

Un texte apocryphe, Les Actes de Paul et de Thècle, a rendu célèbre sainte Thècle. Son culte se répand en Occident dès le IVe siècle. Elle est invoquée par les paralysés et les agonisants, protège des incendies et est fêtée par l’Église orthodoxe le 24 septembre. Saint Jérôme, saint Épiphane, saint Grégoire de Nysse, saint Ambroise et saint Jean Chrysostome parlent d’elle dans leurs écrits.

 

En partenariat avec :

Attentat en Égypte : un noël endeuillé

L’Œuvre d’Orient condamne avec force cette double attaque et présente ses condoléances au Patriarche Copte Orthodoxe, au Patriarche Copte Catholique ainsi qu’à l’ensemble de leurs communautés.

Dans ce moment de douleur, l’Œuvre d’Orient redit son amitié au peuple égyptien et souhaite se tenir à ses côtés.

Le Père Rafic Greich, porte-parole des catholiques en Égypte, rappelle que ces attentats ont pour seul objectif de déstabiliser le pays et souligne la solidarité de l’Église catholique avec l’ensemble du peuple égyptien. 

L’Œuvre d’Orient encourage les autorités égyptiennes dans leur effort de sécurisation des lieux de culte chrétiens et prend acte de la volonté de soutien du gouvernement français quant au vivre ensemble égyptien.

En cette octave de noël, prions pour les coptes, pour leurs martyrs, et pour l’ensemble des égyptiens.