Message Urbi et Orbi de Noël : le Pape François évoque le Proche-Orient et les migrants

Source VaticanNews

Jérusalem et la Terre Sainte : les premières pensées du Pape François vont vers les enfants du Proche-Orient «qui continuent à souffrir à cause de l’aggravation des tensions entre Israéliens et Palestiniens». C’est pourquoi il demande de prier pour la paix et pour que toutes les parties reprennent le dialogue. Il rappelle également l’attachement du Saint-Siège à une solution à deux États à l’intérieur de frontières définies entre eux et reconnues internationalement.

Les enfants syriens ne cessent depuis le début de son pontificat d’être présents dans ses prières. Le Pape espère que «la bien-aimée Syrie puisse retrouver finalement le respect de la dignité de chaque personne, à travers un engagement commun à reconstituer le tissu social indépendamment de l’appartenance ethnique et religieuse».

François évoque aussi l’Irak et le Yémen «où se déroule un conflit en grande partie oublié, avec de profondes implications humanitaires sur la population qui subit la faim et la propagation de maladies». Selon la Croix Rouge, plus d’un million de personnes sont affectées par le choléra.

 

L’attention aux migrants et aux réfugiés

Revenant sur le thème des migrants et des réfugiés, qui a été au cœur de son homélie lors de la messe de la nuit de Noël, François dénonce la situation de ces enfants «contraints de quitter leurs propres pays, de voyager seuls dans des conditions inhumaines, proies faciles des trafiquants d’êtres humains».

Il revient sur les conditions dans lesquelles ces migrants forcés «mettent en danger même leur vie pour affronter des voyages exténuants qui tant de fois finissent en tragédie», évoquant les nombreux naufrages qui ont lieu notamment en mer Méditerranée au large de la Libye principalement .

Retrouver le texte intégral

L’Œuvre d’Orient va reconstruire l’église Saint Paul de Mossoul-Est en Irak

Depuis la victoire sur l’état islamique, moins d’une quarantaine de familles chrétiennes sont retournées vivre à Mossoul. Pourtant, la mémoire de la ville, qui a tant concentré de l’histoire des chrétiens d’Irak, demeure dans tous les cœurs.

Répondant à un appel des familles et des autorités de Mossoul, le Patriarche chaldéen Louis-Raphael 1er Sako a célébré le 24 au matin une messe de Noël en l’église St Paul, à Mossoul-Est, accompagné des autres grandes églises, l’archevêque syriaque-catholique Pétros Moushé, et l’Archevêque orthodoxe Nicodemus Daoud, pour un moment de foi, de courage, de pardon, et de fraternité des églises.

Pour la préparation de cet événement unique, longtemps tenu secret pour des raisons de sécurité, l’Œuvre d’Orient a eu le privilège d’accompagner et soutenir le père Thabet, curé de Karamles et Mossoul, ainsi que les jeunes volontaires, Chrétiens et Musulmans, qui ont nettoyé l’Eglise et préparé cette rencontre.

Mossoul-Est Saint Paul
Les jeunes ont nettoyé et préparé l’église Saint-Paul jusqu’à tard dans la nuit du 23 décembre.

 

Retrouvez le reportage de TF1 sur cette messe de Noël, avec l’analyse de Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l’Œuvre d’Orient, mais aussi les images que nous avons diffusées sur nos réseaux sociaux.

 

https://www.facebook.com/OeuvredOrient/videos/1670104856344755/

 

L’Œuvre d’Orient a répondu à l’appel du Patriarche Sako et reconstruira entièrement l’église Saint Paul de Mossoul, en lien avec les autorités de la ville. L’église accueillera le retour de la première paroisse chrétienne depuis l’exode de la ville en 2014.

 

PHOTOS – Les chrétiens d’Alep ont pu célébrer Noël

Plus de dix églises de la ville ne peuvent plus être utilisées à cause des dégâts causés par la guerre. Par exemple, pour des raisons de sécurité dû aux dégâts dans la cathédrale maronite, cette année la célébration de Noël était faite le 24 en l’église Saint-Antoine de Bédouin…

Église arménienne Sainte Barbe.
Église arménienne Sainte Barbe.
Eglise grecque-orthodoxe Saint Elie
Eglise grecque-orthodoxe Saint Elie
Eglise grecque-orthodoxe Saint Elie
Eglise grecque-orthodoxe Saint Elie
Faute de toit dans leur cathédrale, la communauté maronite a fêté Noël cette année dans l’église Saint Antoine de Bedouin
Faute de toit dans leur cathédrale, la communauté maronite a fêté Noël cette année dans l’église Saint Antoine de Bedouin
Eglise Sainte Thérèse

 

Merci à Simon Ayoub, proche bénévole de l’Œuvre d’Orient ainsi qu’au père Yeghiche Elias Janji pour ces photos !