Les Chrétiens d’Orient vont-ils disparaître ? entre souffrance et espérance

En proie à un déclin démographique et à une forte émigration liée, en partie, à l’aggravation des discriminations socio-religieuses imposées par l’Islam idéologique et à l’exclusivisme israélien, les chrétiens du Proche-Orient – dans ses composantes arabe, turque, arménienne et iranienne – offrent le visage édifiant de l’héroïsme. Ils ont un rôle vital à jouer dans cet Orient méditerranéen où peuples, cultures et religions ont tant de mal à s’entendre.
Mais peuvent-ils croire à leur avenir dans un environnement aussi difficile ? Avec l’espérance qui les habite, l’impossible devient possible.

 

 

L’essor du christianisme oriental

Essai publié en 1964 qui appréhende l’essor du christianisme d’Orient depuis le schisme qui s’est produit du IXe au XIIIe siècle avec l’Occident chrétien. Il montre que si les siècles précédant cette séparation constituent un cycle christologique à travers la définition des dogmes liés au Christ, s’ensuit une intériorisation de ceux-ci et un cycle dominé par le Saint-Esprit.

 

 

 

 

 

 

Surma l’Assyro-Chaldéenne (1883-1975), Dans la tourmente de la Mésopotamie

Une femme, Surma (1883-1975) plaida la cause du peuple Assyro-chaldéen sa vie durant. Fille de l’Assyrie ancienne, chantre de l’Eglise d’Orient nestorienne, Surma fut la lumière de sa communauté. Lors de la Première Guerre mondiale, les Assyro-Chaldéens, tout comme les Arméniens, furent victimes d’un génocide en 1915. Pour fuir ces assaillants, Surma accompagna l’exode massif des siens de Turquie vers la Perse, puis vers l’Irak. Elle accepta la régence de son peuple pour le défendre. Troublant le jeu des autorités britanniques et irakiennes, elle fut écartée de la scène politique et exilée sur l’île de Chypre. Au terme d’une vie tissée des fils du tragique, son errance la mena jusqu’en Grande-Bretagne, et finalement aux Etats-Unis. Le livre narre son histoire.

Nos valeurs

Fondée en 1856 par des laïcs, professeurs en Sorbonne, l’Œuvre d’Orient est une association française entièrement consacrée à l’aide aux chrétiens d’Orient. Œuvre d’Église, elle est placée sous la protection de l’Archevêque de Paris.

Grâce à ses 76 500 donateurs, elle soutient l’action des évêques et des prêtres d’une douzaine d’Églises orientales catholiques et de plus de 60 congrégations religieuses qui interviennent auprès de tous, sans considération d’appartenance religieuse.

L’Œuvre  se concentre sur 3 missions – éducation, soins et aide sociale, action pastorale – dans 23 pays, notamment au Moyen-Orient. Son action s’inscrit dans la durée mais son organisation et ses contacts sur le terrain lui permettent une très grande réactivité en cas d’événements dramatiques.

Faire mieux connaître les chrétiens d’Orient, témoigner de leurs difficultés auprès de tous est également au cœur de ses missions. Son rôle est essentiel dans ces régions du monde où les chrétiens sont souvent considérés comme des « citoyens de seconde classe ».

 

Congrégations soutenues

L’Œuvre d’Orient soutient exclusivement l’action des évêques, des prêtres et surtout des communautés religieuses sur le terrain. Ils doivent rendre compte de l’utilisation des fonds.

Au total, plus de 60 communautés religieuses sont soutenues dans leurs actions :

  • Augustins de l’Assomption
  • Basiliens alépins, chouérites, salvatoriens
  • Bénédictins
  • Capucins
  • Carmes
  • Congrégation de la mission (Lazaristes)
  • Dominicains
  • Franciscains
  • Frères de l’Eucharistie
  • Frères des écoles chrétiennes
  • Frères des pauvres
  • Frères maristes
  • Jésuites
  • Missionnaires d’Afrique (Pères Blancs)
  • Missionnaires libanais maronites
  • Missionnaires de Saint-Paul
  • Ordre antonin maronite
  • Ordre libanais maronite
  • Salésiens
  • Carmélites
  • Clarisses
  • Compagnie de Marie Notre-Dame
  • Dames de Sainte-Croix de Jérusalem
  • Dominicaines de la Présentation
  • Dominicaines de Sainte-Catherine de Sienne
  • Filles de la Charité (Soeurs de Saint-Vincent de Paul)
  • Filles de Marie auxiliatrice (Salésiennes)
  • Filles de Notre-Dame des Douleurs (dites de Saint-Frai)
  • Franciscaines du Coeur Immaculé de Marie
  • Franciscaines de la Croix du Liban
  • Franciscaines missionnaires de Notre-Dame (Calais)
  • Franciscaines missionnaires de Marie
  • Franciscaines missionnaires de Sainte-Elisabeth
  • Franciscaines missionnaires de Sainte-Marie des Anges
  • Hortus conclusus sisters (Bethléem)
  • Oblates de l’Assomption
  • Petites soeurs de Jésus
  • Petites soeurs des Pauvres
  • Religieuses égyptiennes du Sacré-Coeur
  • Religieuses franciscaines de l’Immaculée Conception
  • Religieuses de la Mère de Dieu
  • Religieuses de Nazareth
  • Religieuses de Notre-Dame de Sion
  • Religieuses de Saint-Joseph de Lyon
  • Religieuses missionnaires de N.D. du Perpétuel Secours
  • Religious teachers Filippini (Erythrée et Ethiopie)
  • Sisters of Charity of St Capitano and Gérosa (Maria Bambina)
  • Soeurs antonines maronites
  • Soeurs basiliennes alépines, chouérites, salvatoriennes
  • Soeurs comboniennes
  • Soeurs coptes de Jésus et Marie
  • Soeurs de la Charité de Besançon
  • Soeurs de l’Eucharistie
  • Soeurs de N.D. du Bon Service
  • Soeurs dominicaines missionnaires de la Délivrande
  • Soeurs de la Sainte-Croix
  • Soeurs de la Sainte-Famille de Villefranche-de-Rouergue
  • Soeurs de Saint-Joseph de l’Apparition
  • Soeurs des Saints Coeurs de Jésus et de Marie
  • Soeurs du Bon Pasteur
  • Soeurs du Rosaire
  • Soeurs maronites de St Jean-Baptiste
  • Soeurs maronites de la Sainte-Famille
  • Soeurs maronites de Sainte-Thérèse
  • Soeurs missionaires de la charité (Mère Teresa)
  • Soeurs missionnaires maronites du T.S. Sacrement
  • Soeurs missionnaires de Notre-Dame des Apôtres

Cette liste n’est pas exhaustive

Juifs, chrétiens, musulmans, lectures qui rassemblent, lectures qui séparent

Nombreuses sont les grandes figures communes aux textes sacrés des juifs, des chrétiens et des musulmans : Caïn et Abel, Abraham, Joseph, David, Moïse… Trois spécialistes de chacune des religions confrontent ici leurs lectures. Entre convergences et différences, ils nous apprennent à mieux cerner notre patrimoine commun, dans le respect de chacune des traditions.

 

 

 

 

 

 

Notre champ d’action

Éthiopie, Erythrée, Djibouti, Soudan, Égypte, Liban, Israël, Palestine, Jordanie, Syrie, Irak, Iran, Géorgie, Grèce, Bulgarie, Turquie, Ukraine, Roumanie, Arménie, Inde, Chypre, Macédoine

Depuis près de 160 ans, l’Œuvre d’Orient est au service des Églises d’Orient.
Au début, il s’agissait des Églises du monde arabe sous domination ottomane. Puis le cercle s’est élargi au fil des années et des bouleversements politiques. Ces Églises ont survécu aux révolutions et aux guerres. L’Œuvre d’Orient s’est adaptée. L’Inde, l’Éthiopie, l’Ukraine,…, entrent désormais dans son champ d’action.

L’Œuvre d’Orient agit toujours de la même manière : servante des Églises, elle apporte son concours à leur mission d’évangélisation, d’éducation et de charité. Elle est un trait d’union entre l’Orient et nous ; elle exprime la communion des Chrétiens de France avec leurs frères de là-bas.

Sous la direction de Mgr Pascal Gollnisch, l’Œuvre d’Orient finance chaque année plus de 800 projets menés par 400 communautés et institutions chrétiennes qui interviennent auprès de tous ceux qui en ont besoin sans considération d’appartenance religieuse dans une vingtaine de pays : Éthiopie, Érythrée, Djibouti, Soudan, Égypte, Liban, Israël, Palestine, Jordanie, Syrie, Irak, Iran, Géorgie, Grèce, Bulgarie, Turquie, Ukraine, Roumanie, Arménie, Inde, Chypre, Macédoine.