Dossier spécial Synode, La culture libanaise est celle de l’ouverture sur l’autre

 

Mgr Guy-Paul Noujaïm, vicaire maronite pour le diocèse de Sarba (Liban), était l’invité de cette sixième émission spéciale. Il revient notamment sur le synode spécial pour le Liban de 1995 et sur l’importance de l’engagement des laïcs dans un pays marqué par les divisions politiques et confessionelles.


 

La Croix, Radio Vatican, RCF et l’Oeuvre d’Orient, proposent chaque jour un entretien enregistré à Rome avec une personnalité autour des enjeux de ces deux semaines de réflexions et de travail en commun.

Retrouvez l’interview sur le site de Radio Vatican

 

Dossier spécial Synode, Mgr Paul Hinder et Mgr Camillo Ballin prônent l’unité des Églises dans la péninsule arabique

 

Mgr Paul Hinder, vicaire apostolique d’Arabie et Mgr Camillo Ballin, vicaire apostolique du Koweit nous présentent la réalité des Églises chrétiennes dans la péninsule arabique. Ils sont responsables, à eux deux, de 50 % des chrétiens du Moyen-Orient, mais la quasi totlité de ceux-ci sont des immigrés. Les deux évêques insistent notamment sur l’ouverture des diverses communautés chrétiennes, au delà de leur différences, pour survivre et témoigner réellement de leur foi en Jésus Christ sur la terre où est né l’Islam.


 

La Croix, Radio Vatican, RCF et l’Oeuvre d’Orient, proposent chaque jour un entretien enregistré à Rome avec une personnalité autour des enjeux de ces deux semaines de réflexions et de travail en commun

Retrouvez l’interview sur le site de radio Vatican

Dossier spécial Synode sur le Moyen Orient

 Avant les travaux de groupes, les pères synodaux développent à tour de rôle pendant quelques minutes un sujet de leur choix. Voici un extraits de quelques interventions : Toutes les interventions sont publiées sur : http://eglisesdorient.blogspot.com/

La vocation missionnaire de nos Eglises

S. Exc. Mgr Youhannes ZAKARIA, Évêque de Louxor, Thèbes des Coptes (RÉPUBLIQUE ARABE D’ÉGYPTE)

Bien que l’Église au Moyen-Orient constitue actuellement une minorité qui vit au milieu d’une majorité non chrétienne et soit en train de combattre contre le danger de son propre déclin, et soit en train de lutter pour conserver la foi chrétienne dans les coeurs de ses fidèles, cette Église ne doit avoir ni peur ni honte et ne doit pas hésiter à obéir au mandat du Seigneur qui lui demande de continuer la prédication de l’Évangile. En partant de ce Synode, je demande à nos Églises orientales de renouveler leur enthousiasme missionnaire et leur activité de prédication. Elles doivent, en outre, promouvoir la formation de tous leurs enfants afin qu’ils redécouvrent leur vocation missionnaire et les encouragent à consacrer leur vie avec enthousiasme pour annoncer l’Évangile, participant ainsi avec les enfants de l’Église universelle, et spécialement ceux de l’Église occidentale, au service de la prédication de la Parole de Dieu dans le monde entier.

[00027-03.03] [IN006] [Texte original: italien]

 

Préserver la liturgie

S. Exc. Mgr Kyrillos WILLIAM, Évêque d’Assiout, Lycopolis des Coptes (RÉPUBLIQUE ARABE D’ÉGYPTE)

La liturgie, d’après l’Instrumentum Laboris, est un aspect profondément enraciné dans la culture orientale, ainsi on ne peut pas diminuer de sa force pour préserver aujourd’hui la vivacité de la foi. L’histoire nous affirme que dans nos pays du Moyen-Orient la liturgie fut toujours une école pour l’éducation de la foi et la morale chrétienne surtout auprès de nos populations simples et en majorité analphabètes, grâce aux nombreuses lectures bibliques (6 lectures quotidiennes dans notre liturgie copte, qui s’ajoutent aux jours de fêtes et de certaines célébrations), et aux prières composées de citations bibliques juxtaposées. C

’est pourquoi nous devons la préserver avec révérence d’après le texte du droit canonique oriental (cf. canon 39 du CCEO). Dans la constitution Sacrosanctum Concilium, paragraphe 4, Vatican II affirme l’égalité de tous les rites en ce qui concerne les droits et la dignité. Dans le décret conciliaire Orientalium Ecclesiarum, les pères du Concile affirment une estime particulière au patrimoine des Églises Orientales, et soulignent les bienfaits de celles-ci envers l’Église Universelle, en citant la lettre apostolique “Orientalium Ecclesiarum” de Léon XIII du 30/11/1894. Le décret conciliaire sur les Églises Orientales Catholiques exorte en outre tous les occidentaux qui sont en contact avec ces Églises, à s’appliquer a connaître, et à respecter les liturgies orientales, et il se réfère au Motu Proprio “Orientis Catholici” de Benoit XV du 15/10/1917 et à l’Encyclique “Rerum Orientalium” de Pie XI du 8/9/1926. Le Canon 41 du CCEO confirme ceci et leur exige de connaître avec exactitude et de pratiquer ces liturgies.

Or nous constatons que pas mal de religieux latins traduisent en arabe la liturgie latine et la célèbrent pour nos fidèles orientaux les aidant ainsi à se détacher de leurs églises et à affaiblir leur appartenance à celles-ci. En ce qui concerne la langue liturgique (Instrumentum Laboris 72), nous n’avons pas attendu Vatican II pour traduire nos textes liturgiques dans les langues courantes du peuple. Depuis les origines, notre liturgie copte fut célébrée dans les divers dialectes en Haute-Égypte, et dans les grandes villes en grec, langue de la culture et de la vie quotidienne. À partir du Xe siècle, nous trouvons tout en arabe. Un facteur qui a aidé à préserver la foi, et si nous comparons avec d’autres pays voisins comme l’Afrique du Nord, nous constatons qu’au bout de quelques siècles le christianisme, fleurissant au début, est disparu; car on leur a imposé une liturgie étrangère dans une langue peu connue. J’ai une explication à demander et un voeu à souhaiter : dans un pays comme le nôtre, l’Égypte, où tous (catholiques, non catholiques, même les non chrétiens) sont des coptes, à quoi sert la célébration de la liturgie latine en langue arabe? S’il y a des latins, il est de leur droit de célébrer les messes latines, mais dans une autre langue que l’arabe, car ceci attire nos fidèles et aide à leur dispersion.

L’œcuménisme en crise

S. Exc. Mgr Boutros MARAYATI, Archevêque d’Alep des Arméniens (SYRIE)

Le mouvement oecuménique traverse une véritable crise: en sont la preuve, les situations difficiles que les Églises du Conseil du Moyen-Orient doivent affronter aujourd’hui, alors que ce dernier fut pourtant en première ligne dans le travail œcuménique dans nos pays. Aujourd’hui, nous espérons que la crise soit une phase transitoire du progrès initial pour l’ouverture d’une nouvelle page du travail œcuménique, passant d’un style bureaucratique, d’un développement des projets et de l’administration financière, à l’encouragement d’un esprit de fraternité, de dialogue et de communion entre les Églises. Dans toutes ses pages, le Document de travail contient un aspect œcuménique, puisque l’ensemble concerne les Églises au Moyen-Orient. Nous voudrions ajouter que cette assemblée spéciale ne conservera sa dimension authentiquement chrétienne et catholique que si elle est lue à la lumière de nos relations avec les Églises et les autres communautés chrétiennes. Il a été dit que “nous sommes ensemble ou ne sommes pas du tout”. J’estime qu’il manque quelque chose dans les paragraphes 14 et 15. Ne serait-il pas important de mentionner que Damas a été le lieu de la conversion de Saint Paul, lieu duquel il est parti pour se rendre en Arabie et puis dans toutes les nations ? Nous avons célébré l’année paulinienne ouverte par Sa Sainteté le Pape Benoît XVI. À Antioche, les disciples du Christ furent appelés chrétiens. Au nord d’Alep, la vie monastique et religieuse fut prospère au IVème siècle. De Siméon le vieux à Saint Maroun, les sites archéologiques en témoignent encore. Ceci est un fait œcuménique qui nous rapporte à nos racines chrétiennes communes. Nous devons le raviver à un niveau non seulement local, mais également universel afin que ses racines puissent soutenir notre présence chrétienne dans l’histoire. Au paragraphe 25, le Document de travail affirme que “les situations dans les divers pays du Moyen-Orient sont très différentes les unes des autres”. Il ne s’agit pas d’un simple fait, mais d’un fait incontestable. Si nous voulons que cette assemblée spéciale soit féconde, nous devons penser à une conférence spéciale pour chaque pays, ayant un aspect œcuménique dans le cadre de laquelle discuter des questions selon les situations locales. Indubitablement, les défis sont les mêmes, mais chaque pays a une situation. Les défis mentionnés dan le Document de travail, en particulier celui de l’émigration (paragraphes 43-48), constituent une grave préoccupation pour nous comme ils le sont pour les autres Églises et communautés chrétiennes locales. Il s’agit d’une véritable sollicitude œcuménique. De là, l’obligation de se demander: existe-t-il un plan pour évacuer les chrétiens d’Orient? Au cours des cents dernières années, l’émigration ou la déportation violente ont continué à se vérifier en Orient. En 1915, des centaines de milliers de chrétiens arméniens ont été déportés avec force de leurs pays et ont été victimes du premier génocide du XXème siècle perpétré par les Ottomans. Parmi ces martyrs se trouvaient l’évêque Ignatius Maloyan. La même chose est arrivée parmi les Chaldéens et les Syriens. De nombreux chrétiens ont été éloignés de leurs villages et de leurs villes. Ces actes se sont poursuivis au travers des événements de Palestine, de la guerre civile au Liban, de la révolution islamique en Iran, de l’invasion de l’Iraq. Les chrétiens sont martyrisés et contraints à émigrer, contraints à partir de toutes les Églises sans distinction aucune. Peut-être attendons-nous le jour où le monde comme spectateur et les Églises occidentales indifférentes observeront sans broncher la “mort des Chrétiens d’Orient”? Malgré les crises et les difficultés qui se présentent à notre vie chrétienne et à nos relations œcuméniques, nous continuons à “croire, espérant contre toute espérance” (cf. Rm 4,18).

Liturgie, oecumenisme,mission : quelques thèmes au coeur du Synode

Avant les travaux de groupes, les pères synodaux développent  à tour de rôle pendant quelques minutes un sujet de leur choix. Voici un extraits de quelques interventions :

Toutes les interventions sont publiées sur : http://eglisesdorient.blogspot.com/

La vocation missionnaire de nos Eglises

S. Exc. Mgr Youhannes ZAKARIA, Évêque de Louxor, Thèbes des Coptes (RÉPUBLIQUE ARABE D’ÉGYPTE)

Bien que l’Église au Moyen-Orient constitue actuellement une minorité qui vit au milieu d’une majorité non chrétienne et soit en train de combattre contre le danger de son propre déclin, et soit en train de lutter pour conserver la foi chrétienne dans les coeurs de ses fidèles, cette Église ne doit avoir ni peur ni honte et ne doit pas hésiter à obéir au mandat du Seigneur qui lui demande de continuer la prédication de l’Évangile.

En partant de ce Synode, je demande à nos Églises orientales de renouveler leur enthousiasme missionnaire et leur activité de prédication. Elles doivent, en outre, promouvoir la formation de tous leurs enfants afin qu’ils redécouvrent leur vocation missionnaire et les encouragent à consacrer leur vie avec enthousiasme pour annoncer l’Évangile, participant ainsi avec les enfants de l’Église universelle, et spécialement ceux de l’Église occidentale, au service de la prédication de la Parole de Dieu dans le monde entier.

[00027-03.03] [IN006] [Texte original: italien]

Préserver la liturgie

S. Exc. Mgr Kyrillos WILLIAM, Évêque d’Assiout, Lycopolis des Coptes (RÉPUBLIQUE ARABE D’ÉGYPTE)

La liturgie, d’après l’Instrumentum Laboris, est un aspect profondément enraciné dans la culture orientale, ainsi on ne peut pas diminuer de sa force pour préserver aujourd’hui la vivacité de la foi. L’histoire nous affirme que dans nos pays du Moyen-Orient la liturgie fut toujours une école pour l’éducation de la foi et la morale chrétienne surtout auprès de nos populations simples et en majorité analphabètes, grâce aux nombreuses lectures bibliques (6 lectures quotidiennes dans notre liturgie copte, qui s’ajoutent aux jours de fêtes et de certaines célébrations), et aux prières composées de citations bibliques juxtaposées.

C’est pourquoi nous devons la préserver avec révérence d’après le texte du droit canonique oriental (cf. canon 39 du CCEO).

Dans la constitution Sacrosanctum Concilium, paragraphe 4, Vatican II affirme l’égalité de tous les rites en ce qui concerne les droits et la dignité. Dans le décret conciliaire Orientalium Ecclesiarum, les pères du Concile affirment une estime particulière au patrimoine des Églises Orientales, et soulignent les bienfaits de celles-ci envers l’Église Universelle, en citant la lettre apostolique “Orientalium Ecclesiarum” de Léon XIII du 30/11/1894.
Le décret conciliaire sur les Églises Orientales Catholiques exorte en outre tous les occidentaux qui sont en contact avec ces Églises, à s’appliquer a connaître, et à respecter les liturgies orientales, et il se réfère au Motu Proprio “Orientis Catholici” de Benoit XV du 15/10/1917 et à l’Encyclique “Rerum Orientalium” de Pie XI du 8/9/1926.
Le Canon 41 du CCEO confirme ceci et leur exige de connaître avec exactitude et de pratiquer ces liturgies.

Or nous constatons que pas mal de religieux latins traduisent en arabe la liturgie latine et la célèbrent pour nos fidèles orientaux les aidant ainsi à se détacher de leurs églises et à affaiblir leur appartenance à celles-ci.

En ce qui concerne la langue liturgique (Instrumentum Laboris 72), nous n’avons pas attendu Vatican II pour traduire nos textes liturgiques dans les langues courantes du peuple. Depuis les origines, notre liturgie copte fut célébrée dans les divers dialectes en Haute-Égypte, et dans les grandes villes en grec, langue de la culture et de la vie quotidienne. À partir du Xe siècle, nous trouvons tout en arabe. Un facteur qui a aidé à préserver la foi, et si nous comparons avec d’autres pays voisins comme l’Afrique du Nord, nous constatons qu’au bout de quelques siècles le christianisme, fleurissant au début, est disparu; car on leur a imposé une liturgie étrangère dans une langue peu connue.

J’ai une explication à demander et un voeu à souhaiter : dans un pays comme le nôtre, l’Égypte, où tous (catholiques, non catholiques, même les non chrétiens) sont des coptes, à quoi sert la célébration de la liturgie latine en langue arabe? S’il y a des latins, il est de leur droit de célébrer les messes latines, mais dans une autre langue que l’arabe, car ceci attire nos fidèles et aide à leur dispersion.

L’œcuménisme en crise

S. Exc. Mgr Boutros MARAYATI, Archevêque d’Alep des Arméniens (SYRIE)

Le mouvement oecuménique traverse une véritable crise: en sont la preuve, les situations difficiles que les Églises du Conseil du Moyen-Orient doivent affronter aujourd’hui, alors que ce dernier fut pourtant en première ligne dans le travail œcuménique dans nos pays. Aujourd’hui, nous espérons que la crise soit une phase transitoire du progrès initial pour l’ouverture d’une nouvelle page du travail œcuménique, passant d’un style bureaucratique, d’un développement des projets et de l’administration financière, à l’encouragement d’un esprit de fraternité, de dialogue et de communion entre les Églises.

Dans toutes ses pages, le Document de travail contient un aspect œcuménique, puisque l’ensemble concerne les Églises au Moyen-Orient. Nous voudrions ajouter que cette assemblée spéciale ne conservera sa dimension authentiquement chrétienne et catholique que si elle est lue à la lumière de nos relations avec les Églises et les autres communautés chrétiennes. Il a été dit que “nous sommes ensemble ou ne sommes pas du tout”.

 

  • J’estime qu’il manque quelque chose dans les paragraphes 14 et 15. Ne serait-il pas important de mentionner que Damas a été le lieu de la conversion de Saint Paul, lieu duquel il est parti pour se rendre en Arabie et puis dans toutes les nations ? Nous avons célébré l’année paulinienne ouverte par Sa Sainteté le Pape Benoît XVI. À Antioche, les disciples du Christ furent appelés chrétiens. Au nord d’Alep, la vie monastique et religieuse fut prospère au IVème siècle. De Siméon le vieux à Saint Maroun, les sites archéologiques en témoignent encore. Ceci est un fait œcuménique qui nous rapporte à nos racines chrétiennes communes. Nous devons le raviver à un niveau non seulement local, mais également universel afin que ses racines puissent soutenir notre présence chrétienne dans l’histoire.
  • Au paragraphe 25, le Document de travail affirme que “les situations dans les divers pays du Moyen-Orient sont très différentes les unes des autres”. Il ne s’agit pas d’un simple fait, mais d’un fait incontestable. Si nous voulons que cette assemblée spéciale soit féconde, nous devons penser à une conférence spéciale pour chaque pays, ayant un aspect œcuménique dans le cadre de laquelle discuter des questions selon les situations locales. Indubitablement, les défis sont les mêmes, mais chaque pays a une situation.
  • Les défis mentionnés dan le Document de travail, en particulier celui de l’émigration (paragraphes 43-48), constituent une grave préoccupation pour nous comme ils le sont pour les autres Églises et communautés chrétiennes locales. Il s’agit d’une véritable sollicitude œcuménique. De là, l’obligation de se demander: existe-t-il un plan pour évacuer les chrétiens d’Orient? Au cours des cents dernières années, l’émigration ou la déportation violente ont continué à se vérifier en Orient. En 1915, des centaines de milliers de chrétiens arméniens ont été déportés avec force de leurs pays et ont été victimes du premier génocide du XXème siècle perpétré par les Ottomans. Parmi ces martyrs se trouvaient l’évêque Ignatius Maloyan. La même chose est arrivée parmi les Chaldéens et les Syriens. De nombreux chrétiens ont été éloignés de leurs villages et de leurs villes. Ces actes se sont poursuivis au travers des événements de Palestine, de la guerre civile au Liban, de la révolution islamique en Iran, de l’invasion de l’Iraq. Les chrétiens sont martyrisés et contraints à émigrer, contraints à partir de toutes les Églises sans distinction aucune. Peut-être attendons-nous le jour où le monde comme spectateur et les Églises occidentales indifférentes observeront sans broncher la “mort des Chrétiens d’Orient”?

 

Malgré les crises et les difficultés qui se présentent à notre vie chrétienne et à nos relations œcuméniques, nous continuons à “croire, espérant contre toute espérance” (cf. Rm 4,18).

Dossier spécial Synode : Mgr Louis Pelâtre et Mgr François Yakan présentent les Églises de Turquie

Mgr Louis Pelâtre, vicaire apostolique latin d’Istanbul, et Mgr François Yakan, vicaire patriarcal des Chaldéens de Turquie. Ils nous parlent de la Turquie, des communautés chrétiennes et des rapports avec l’islam.


La Croix, Radio Vatican, RCF et l’Oeuvre d’Orient, proposent chaque jour un entretien enregistré à Rome avec une personnalité autour des enjeux de ces deux semaines de réflexions et de travail en commun.

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Dossier spécial synode : Mgr Garmou, évêque de Téhéran et le P. Khoury, curé de Bir Zeït (Teritoires Palestiniens)

Mgr Garmou, évêque de Téhéran et le P. Khoury, curé de Bir Zeït (Teritoires Palestiniens)

Troisième émission avec Mgr Ramzy Garmou, archévêque chaldéen de Téhéran, et le père Rafiq Khoury, curé de Bir Zeït, en Cisjordanie.

Ils reviennent tous deux sur la situation des chrétiens dans leur zone pastorale, en relevant le défi de la laïcité et de la liberté de conscience.


La Croix, Radio Vatican, RCF et l’Oeuvre d’Orient, proposent chaque jour un entretien enregistré à Rome avec une personnalité autour des enjeux de ces deux semaines de réflexions et de travail en commun.

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OUVERTURE DU SYNODE DIMANCHE 10 OCTOBRE

CITE DU VATICAN, 8 OCT 2010 (VIS). Près la Salle-de-Presse du Saint-Siège, Mgr.Nikola Eterovic, Secrétaire général du Synode des évêques, a fait un point de presse pour fournir des informations sur le sens et le déroulement de l’assemblée synodale qui s’ouvre dimanche (« L’Eglise catholique au Moyen Orient, communion et témoignage. La multitude des croyants n’avait qu’un coeur et qu’une âme »).

 

  Tout d’abord, a dit Mgr Eterovic, le terme Moyen Orient couvre, outre Jérusalem et les Territoires palestiniens, l’Arabie Saoudite, Bahreïn, Chypre, l’Egypte, les Emirats Arabes Unis, la Jordanie, l’Iran, l’Irak, Israël, le Koweït, le Liban, Oman, le Qatar, la Syrie, la Turquie et le Yémen. Sur cette vaste région de 7.180.912 km2 vivent 356.174.000 personnes, dont 5.707.000 catholiques (soit 1,6% de l’ensemble). Quant aux chrétiens, ils seraient approximativement 20.000.000 personnes (5,62% de la population). En plus de l’Eglise latine, il existe six Eglises orientales catholiques sui iuris, présidées par un patriarche, l’Eglise copte, l’Eglise syriaque, l’Eglise melkite, l’Eglise maronite, l’Eglise chaldéenne et l’Eglise arménienne. « La variété de leurs traditions, spirituelle, liturgique et disciplinaire est une grande richesse à conserver non seulement pour ces Eglises orientales catholiques, mais aussi pour l’Eglise catholique toute entière, présidée dans la charité par l’Evêque de Rome et Pasteur universel ». A l’assemblée spéciale participeront 185 Pères synodaux, dont 101 évêques ordinaires des circonscriptions ecclésiastiques de la région, 23 de la diaspora en charge des fidèles émigrés dans les différentes parties du monde, ainsi que 36 experts et 34 auditeurs et auditrices. Des Délégués fraternels représenteront 14 Eglises et communautés ecclésiales, historiquement bien enracinés au Moyen Orient. Parmi les invités spéciaux du Saint-Père on note le Rabbin David Rosen, Directeur du Département pour les affaires interreligieuses de l’American Jewish Committee et de l’Heilbrunn Institute for International Interreligious Understanding (Israël), M. Muhammad al-Sammak, Conseiller politique du Grand Mufti sunnite du Liban, et l’Ayatollah chiite Seyed Mostafa Mohaghegh Ahmadabadi, Professeur près la Faculté de droit à la Shahid Beheshti University de Téhéran, Membre de l’Académie iranienne des Sciences.

 

  L’Assemblée spéciale pour le Moyen Orient se distingue des autres assises synodales. Pour la première fois, se réuniront autour de l’Evêque de Rome presque tous les ordinaires du Moyen Orient. Ensuite, elle ne durera que 14 jours et sera la plus brève de toutes. Cela ne résulte pas seulement du nombre relativement réduit des participants qui, aux assemblées générales ordinaires, atteint près de 250 Pères synodaux. « Elle s’inscrit dans la réforme de la méthodologie synodale voulue par Benoît XVI, qui comporte une procédure plus souple, ultérieurement adaptée pour ces assises particulières. Compte tenu de la situation assez complexe dans les pays de la région, on n’a pas voulu retenir trop longtemps les pasteurs loin de leur troupeau ». L’arabe, le français, l’anglais et l’italien seront les langues officielles d’une assemblée spéciale dont la finalité est essentiellement pastorale. Bien qu’elle ne puisse ignorer le cadre social et politique régional, l’Assise synodale a surtout une finalité ecclésiale. Ses buts principaux sont de raviver la communion entre les Eglises orientales catholiques sui iuris, afin qu’elles puissent offrir un témoignage de vie chrétienne authentique et accueillante, mais aussi de renforcer l’identité chrétienne à travers la Parole de Dieu et la célébration des sacrements. « Cette assemblée spéciale offre une excellente occasion de présenter au monde la richesse que représentent les Eglises orientales catholiques, surtout aux chrétiens, afin qu’ils soutiennent mieux, aussi bien spirituellement que matériellement, leurs frères et soeurs au Moyen Orient, en particulier ceux qui vivent dans des situations difficiles en raison de la violence, y compris le terrorisme, l’émigration et la discrimination ».

 

185 Pères synodaux de 14 pays au travail depuis ce matin à Rome

Près la Salle-de-Presse du Saint-Siège, Mgr.Nikola Eterovic, Secrétaire général du Synode des évêques, a fait un point de presse pour fournir des informations sur le sens et le déroulement de l’assemblée synodale qui s’est ouverte dimanche (« L’Eglise catholique au Moyen Orient, communion et témoignage. La multitude des croyants n’avait qu’un coeur et qu’une âme »).

Tout d’abord, a dit Mgr Eterovic, le terme Moyen Orient couvre, outre Jérusalem et les Territoires palestiniens, l’Arabie Saoudite, Bahreïn, Chypre, l’Egypte, les Emirats Arabes Unis, la Jordanie, l’Iran, l’Irak, Israël, le Koweït, le Liban, Oman, le Qatar, la Syrie, la Turquie et le Yémen. Sur cette vaste région de 7.180.912 km2 vivent 356.174.000 personnes, dont 5.707.000 catholiques (soit 1,6% de l’ensemble). Quant aux chrétiens, ils seraient approximativement 20.000.000 personnes (5,62% de la population). En plus de l’Eglise latine, il existe six Eglises orientales catholiques sui iuris, présidées par un patriarche, l’Eglise copte, l’Eglise syriaque, l’Eglise melkite, l’Eglise maronite, l’Eglise chaldéenne et l’Eglise arménienne. « La variété de leurs traditions, spirituelle, liturgique et disciplinaire est une grande richesse à conserver non seulement pour ces Eglises orientales catholiques, mais aussi pour l’Eglise catholique toute entière, présidée dans la charité par l’Evêque de Rome et Pasteur universel ». A l’assemblée spéciale participeront 185 Pères synodaux, dont 101 évêques ordinaires des circonscriptions ecclésiastiques de la région, 23 de la diaspora en charge des fidèles émigrés dans les différentes parties du monde, ainsi que 36 experts et 34 auditeurs et auditrices. Des Délégués fraternels représenteront 14 Eglises et communautés ecclésiales, historiquement bien enracinés au Moyen Orient. Parmi les invités spéciaux du Saint-Père on note le Rabbin David Rosen, Directeur du Département pour les affaires interreligieuses de l’American Jewish Committee et de l’Heilbrunn Institute for International Interreligious Understanding (Israël), M. Muhammad al-Sammak, Conseiller politique du Grand Mufti sunnite du Liban, et l’Ayatollah chiite Seyed Mostafa Mohaghegh Ahmadabadi, Professeur près la Faculté de droit à la Shahid Beheshti University de Téhéran, Membre de l’Académie iranienne des Sciences.

L’Assemblée spéciale pour le Moyen Orient se distingue des autres assises synodales. Pour la première fois, se réuniront autour de l’Evêque de Rome presque tous les ordinaires du Moyen Orient. Ensuite, elle ne durera que 14 jours et sera la plus brève de toutes. Cela ne résulte pas seulement du nombre relativement réduit des participants qui, aux assemblées générales ordinaires, atteint près de 250 Pères synodaux. « Elle s’inscrit dans la réforme de la méthodologie synodale voulue par Benoît XVI, qui comporte une procédure plus souple, ultérieurement adaptée pour ces assises particulières. Compte tenu de la situation assez complexe dans les pays de la région, on n’a pas voulu retenir trop longtemps les pasteurs loin de leur troupeau ». L’arabe, le français, l’anglais et l’italien seront les langues officielles d’une assemblée spéciale dont la finalité est essentiellement pastorale. Bien qu’elle ne puisse ignorer le cadre social et politique régional, l’Assise synodale a surtout une finalité ecclésiale. Ses buts principaux sont de raviver la communion entre les Eglises orientales catholiques sui iuris, afin qu’elles puissent offrir un témoignage de vie chrétienne authentique et accueillante, mais aussi de renforcer l’identité chrétienne à travers la Parole de Dieu et la célébration des sacrements. « Cette assemblée spéciale offre une excellente occasion de présenter au monde la richesse que représentent les Eglises orientales catholiques, surtout aux chrétiens, afin qu’ils soutiennent mieux, aussi bien spirituellement que matériellement, leurs frères et soeurs au Moyen Orient, en particulier ceux qui vivent dans des situations difficiles en raison de la violence, y compris le terrorisme, l’émigration et la discrimination ».

Dossier spécial synode : S.B Grégoire III Laham propose un synode régulier pour le Moyen-Orient

 

Deuxième émission spéciale sur le Synode, avec Sa Béatitude Mgr Grégoire III Laham, Patriarche melkite d’Antioche des Syriens. Il nous livre son témoignage sur les chrétiens syriens et appelle de ses voeux un synode régulier pour le Moyen-Orient.


 

La Croix, Radio Vatican, RCF et l’Oeuvre d’Orient, proposent chaque jour un entretien enregistré à Rome avec une personnalité autour des enjeux de ces deux semaines de réflexions et de travail en commun.

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