L’Œuvre d’Orient recherche un service civique réseaux sociaux (9 mois)

Description du poste :

Événementiel réseaux sociaux, pour l’année scolaire 2018-2019.

Animation des réseaux sociaux Facebook, Twitter, LinkedIn, Youtube, Instagram autour de deux événements phares :

  • Création et intégration de contenu (post, montage de vidéo) et animation
  • Réalisation de vidéos

Profil :

  • Expérience de community management
  • Curiosité, dynamisme et bon relationnel
  • Connaissance de l’Église, à l’aise sur le terrain

Conditions d’emploi : 

  • -26 ans (âge limite pour effectuer un service civique)
  • Longue durée (9 mois)
  • à partir du 15 septembre

Contact : amilcent@oeuvre-orient.fr

Pèlerinage à Lourdes des chrétiens d’Orient

Pourquoi ce pèlerinage est important pour les Chrétiens d’Orient ? 

L’expression « chrétiens d’Orient » est née au XIXème siècle. Elle identifie les chrétiens vivant dans l’empire Ottoman. Présents depuis l’origine du christianisme, les chrétiens d’Orient ont subi au fil du temps plusieurs vagues de persécutions qui ont fait d’eux une Eglise martyre. Malgré tout, ces chrétiens ont pu survivre grâce à la permanence de leur présence en Irak, Syrie, Liban, Egypte… mais aussi grâce aux diasporas européenne, américaine et australienne.

Lourdes est un lieu hautement symbolique pour les chrétiens d’Orient et ils retrouvent dans les processions la ferveur de celles qu’ils vivaient dans leur pays d’origine. En priant à Lourdes, ils sont en communion avec leur peuple resté au pays. Ce Pèlerinage du mois d’août est aussi l’occasion pour ces chrétiens déracinés de se retrouver en famille ou entre amis. Lourdes devient un haut leu de rassemblement et fait oublier un quotidien souvent difficile.

Quelle proposition ? 

Vivre 5 jours de joies et de prières à Lourdes pour 500 chrétiens d’Orient
guidés par les Pères Amir Jaje, Stéphane Hundo et le Frère Milad Yacoub, les chrétiens d’Orient bénéficieront d’offices spécifiques et de livrets en arabe et français.

Monseigneur Pascal Gollnisch directeur de l’Œuvre d’Orient sera également présent.
Les jeunes adultes s’investiront dans les Services de l’Hospitalité, les enfants valides et handicapés pourront participer aux différentes activités qui leur seront proposées (Pélé Soleil, Pélé Eveil…)

 

  • Hébergement à l’Accueil Notre Dame et en hôtels
  • Transport : trains et cars du Pèlerinage National
  • L’organisation et l’encadrement sont entièrement assurées par des bénévoles qui prennent en charge leur propre participation.

 

Quel financement ?

Les chrétiens d’Orient forment un des groupes du Pèlerinage National organisé par l’Association Notre Dame du Salut. Il doit trouver une part significative de son financement. Le coût moyen par pèlerin est de 420€ par adulte et 290€ par enfant (voyage et pension complète pour 5 jours). Il est demandé à chaque pèlerin une participation personnelle pour moitié du total, le solde restant à charge d’associations régionales ou nationales, de fondations et de donateurs privés.

Participez vous aussi à ce beau projet en devenant donateur. Avec 40€, vous offrez une journée à Lourdes.

Chèque à l’ordre de ANDS Pélé Chrétiens d’Orient, à envoyer à : ASSOCIATION NOTRE DAME DE SALUT PELE C.O. 63, avenue Denfert Rochereau 75014 PARIS

Un reçu fiscal vous sera adressé.

Le prophète Elisée, disciple d’Elie

Élisée reste obstinément auprès de son maître jusqu’à ce que celui-ci disparaisse. Il reçoit alors une « double part de son esprit, comme le fils aîné recevait toujours une double part d’héritage.

Il prophétise de 850 à 800 avant JC. Elisée est connu pour ses nombreux miracles, comme la guérison de Naaman chef de l’armée du roi de Syrie qu’il envoie se laver sept fois dans le Jourdain. Il vivait au milieu du peuple contrairement à Elie.

Le prophète meurt à un âge avancé, après avoir prédit au roi d’Israël qu’il vaincrait les Syriens. Après sa mort, on lui attribue le miracle de résurrection d’un mort.

Sa sépulture est pillée en 362, des fragments de ses reliques sont alors transférés à Alexandrie et Constantinople, où une église lui est dédiée.

Entretien avec Mgr Abdo Arbach, archevêque grec-melkite de Homs en Syrie

Quelle est la situation à Homs aujourd’hui ?

La situation à Homs est mieux qu’il y a deux mois, avec la libération des routes autour de Damas et de la route nationale. Environ 80 familles grecques-melkites catholiques sont retournées à Homs mais il y  a aussi d’autres familles, des musulmans, des grecs-orthodoxes. La ville est sécurisée et en paix mais la population a encore un peu peur. La libération s’est faite en 2014 et depuis ce moment nous aidons les familles qui veulent revenir à reconstruire leur maison. Nous avons espoir que beaucoup de familles reviennent.

Sinon les écoles fonctionnent, la plupart ont été détruites mais le gouvernement en a reconstruit certaines. Au niveau de l’électricité cela s’est beaucoup amélioré ; nous avons 18h d’électricité par jour contre 4h avant les travaux.  L’électricité nous permet d’avoir accès à l’eau. Il reste néanmoins beaucoup de difficultés ; manque de matériaux pour la construction et manque de travail. De nombreux quartiers ont été détruit dans Homs, le chantier aujourd’hui est l’ancien marché commercial.

 

Depuis combien de temps êtes-vous à Homs ?

Homs a été libéré le 9 mai 2014 et moi je suis rentré le 10 mai. Maintenant je vis dans l’évêché depuis sa rénovation en octobre 2017. Notre archevêché est ouvert et sa grande salle permet d’accueillir de nombreuses personnes. Le 8 décembre 2017 nous avons fait une seconde inauguration de la cathédrale en présence de Mgr Gollnisch.
Mon diocèse compte aujourd’hui 19 prêtres et 5000 familles grecques-melkites (dont 500 à Homs).

 

Pouvez-vous nous parler de votre cathédrale ?

Les travaux de la cathédrale ont débuté le 9 août 2014. Nous en sommes maintenant à la troisième partie. Le chantier devrait s’achever à la fin de cette année ou au début de l’année prochaine, en fonction des financements. En tout nous avons dépensé 300 000 € pour la rénovation de la cathédrale et l’archevêché, qui avait été lourdement endommagé pendant la guerre.

 

Comment se fait la cohésion entre les différentes communautés dans la région d’Homs ?

Nous avons de bonnes relations entre chrétiens et musulmans. Ils participent à nos activités et nous participons aux leurs, par exemple des employés de la cathédrale sont musulmans. Nous, chrétiens nous ne pouvons pas travailler sans les musulmans et eux ne peuvent pas travailler sans nous.

 

Que fait l’Œuvre d’Orient à Homs ?

L’Oeuvre d’Orient permet la présence de trois séminaristes et la reconstruction de la cathédrale et intervient dans l’aide humanitaire. Cependant beaucoup de travail reste à faire en Syrie et à Homs, notre chantier actuel est la rénovation des icônes.

 

Avez-vous un message particulier ?

La première chose est de prier pour nous et nous prions pour vous. La seconde chose est que la paix est possible, qu’il faut travailler pour la paix, les familles sont fatiguées de la guerre nous voulons vivre dignement.
Et enfin priez pour que les chrétiens restent dans leur pays. Il faut travailler beaucoup pour la reconstruction de nos enfants, c’est le futur de notre pays et de notre Eglise.

 

Propos recueillis par EDR

Étudiants de Mossoul, un espoir de réconciliation entre chrétiens et musulmans

L’accueil des étudiants de Mossoul à Kirkouk

Le 10 juin 2014 Daesh s’empare de la ville de Mossoul, au Nord de l’Irak. Les étudiants se réfugient à Erbil, mais l’enseignement est en kurde, alors qu’ils parlent arabe. L’année suivante, l’État du Kurdistan irakien décide de transférer les étudiants à la faculté de Kirkouk pour qu’ils puissent étudier dans leur langue. Monseigneur Mirkis, archevêque chaldéen de Kirkouk et Souleymanieh, les incite à venir dans son diocèse et offre pour 700 étudiants une pension complète. En juillet 2017, Mossoul est libérée de l’Etat Islamique, au mois d’octobre les cours reprennent à Mossoul. Aujourd’hui la situation s’est améliorée, les habitants reviennent peu à peu, mais Mossoul n’est pas encore totalement reconstruite et la ville n’est pas encore totalement sécurisée. 800 000 mossouliottes sont rentrés vivre dans leur ville, mais seulement 20 familles chrétiennes. Les relations entre chrétiens et musulmans ont souffert de la guerre, certains chrétiens ont peur de revenir.  L’université de Mossoul, accueille 37000 étudiants dont 2000 chrétiens et environ 1500 yézidis. 400 des étudiants accueillis par Monseigneur Mirkis retournent suivre les cours à Mossoul, mais la situation étant encore instable, ils sont logés dans les villages de la plaine de Ninive. Six centres ont été ouverts pour les accueillir. Ils habitent dans de petites maisons fabriquées en urgence, tous ensemble, chrétiens, musulmans, et yézidis. Pour ces étudiants qui cohabitent, ce n’est pas seulement la joie de reprendre leur cursus scolaire, et la perspective d’obtenir leur diplôme, mais c’est aussi un nouveau départ, qu’ils vivent ensemble, irakiens de toutes religions, pour reconstruire leur pays.

Un projet qui retisse les liens inter-religieux

Depuis l’invasion de Daesh, les relations entre chrétiens et musulmans se sont fortement détériorées. Les souffrances ont été telles que la confiance entre les habitants a été brisée. La population a une impression de réconciliation impossible, les gens ne sont plus en paix avec leurs voisins, et des fossés se sont creusés. Il faut désormais reconstruire la ville, mais aussi les relations entre chrétiens et musulmans. A l’université, se côtoient dans les mêmes classes, des chrétiens qui ont fui à Kirkouk, des musulmans qui se sont cachés de Daech pendant trois ans, et des musulmans qui ont été sympathisants. Certains chrétiens à l’université disent qu’ils sont mal regardés, qu’ils étudient sans perspectives d’avenir. Le retour des chrétiens à Mossoul est une grande espérance, mais c’est un retour complexe et douloureux.

Au milieu de ce pays blessé, ce projet de vivre ensemble est un véritable espoir. Parmi ces étudiants, la grande majorité est chrétienne, mais il y a aussi 128 yézidis, 21 musulmans et une mandéenne. Monseigneur Mirkis ne fait ni distinction de religion, ni prosélytisme, pour lui « ces étudiants sont les envoyés du Seigneur ». Le fait que chrétiens et musulmans vivent ensemble est un signe encourageant. Ils partagent leur quotidien et surtout construisent de solides amitiés, qui plus tard resteront. Ils ont mûri dans ces maisons, appris à vivre ensemble. « La souffrance aide à s’épauler » dit Mgr Mirkis. Dans ces maisons construites pour eux, ils sont obligés de se rencontrer alors qu’ils pourraient rester avec des gens uniquement de leur confession. Cela les oblige à recréer un lien, à se côtoyer, à ne pas vivre en communautarisme. Se connaitre aide à pardonner, ne pas côtoyer l’autre entretient une sorte de rancœur. Par leurs amitiés, ce sont des liens entre les communautés irakiennes qui se retissent. Ils sont le début d’un nouveau dialogue de vie qu’il faut réinstaurer à Mossoul car la paix de la nation se joue à une échelle locale. Les habitants ont la même vie, la même langue, la même culture et doivent œuvrer ensemble à la reconstruction du pays. Ces maisons d’étudiants sont un symbole de bonne entente possible entre les religions.

Les étudiants, l’espoir de l’Irak

L’université de Mossoul a été libérée le 17 janvier 2017, l’Etat islamique avait utilisé le campus comme centre de commandement et usine d’armement, ils ont ensuite incendié les bâtiments et installé des pièges.  La grande bibliothèque de l’université était une référence dans le monde arabe, elle a été totalement brûlée, anéantissant des centaines de livres et de manuscrits.

Daesh a voulu faire disparaître tous les symboles de la culture et du savoir. Ce sont les étudiants et les professeurs qui ont nettoyé tout le département de français. L’université peut être un moyen de réconciliation pour le pays, pour la future génération de travailleurs qui arrive. Les étudiants ont choisi le savoir comme arme, contre l’obscurantisme de Daesh. La faculté est un endroit où ils sont obligés de vivre ensemble, de se côtoyer, de s’entraider pour obtenir leur diplôme. Contre Daesh, les étudiants ont décidés de se battre, faisant de leurs études une « réussite à 100 % », d’après l’archevêque chaldéen.

Les étudiants sont la richesse de la société irakienne, ce sont eux qui reconstruiront dans quelques années leur pays, économiquement mais aussi socialement. Beaucoup d’entre eux pensaient émigrer, pour fuir la guerre et avoir plus d’opportunités professionnelles. Selon Monseigneur Mirkis, l’émigration des chrétiens signifierait le départ de toutes les autres minorités et, en un certain sens, la victoire des terroristes. « Aider les futurs cadres à poursuivre leurs études, c’est essentiel pour reconstruire notre pays. En soutenant les jeunes, nous les maintenons dans le pays » explique-t-il. Rester dans le pays malgré les difficultés, c’est le désir de la jeune génération irakienne, bien décidée à donner un nouveau souffle à son pays.

« L’Église de France soutient les étudiants en Irak ».

Ce projet s’inscrit dans un partenariat entre l’Église de France représentée par la Conférence des évêques de France et l’Œuvre d’Orient. Les étudiants sont logés à une vingtaine de kilomètres de Mossoul, dans de petites maisons financées par l’Église de France. Le prix revient pour 400 étudiants à 500 000€ par an. Sans l’aide de la France, le projet n’aurait pas pu aboutir, « votre solidarité nous donne de l’espoir et leur donne de l’espoir, ils savent que beaucoup de personnes prient pour eux et sont solidaires avec eux » Monseigneur Mirkis.
D’autres exemples de paix ont eu lieu depuis la libération de Mossoul l’été dernier. L’église Saint Paul a par exemple été nettoyée par des étudiants chrétiens et musulmans. La messe de Noel a été un évènement historique, placé sous le signe de la paix entre mossouliotes. La messe était ouverte aux musulmans, deux imams y ont assisté ainsi que des généraux. Le patriarche chaldéen Louis Sako dans son homélie a lancé un appel pour la réconciliation à tout l’Irak. Il a remis un prix au responsable des volontaires Mohammed Al-Zakaria, journaliste sunnite de Mossoul. Ces gestes symboliques sont d’une grande importance pour restaurer la confiance entre les communautés, et contribuer à la paix en Irak.

Madeleine DR

Saint Barnabé : premier compagnon de Saint Paul

Barnabé apparaît au quatrième chapitre des Actes des Apôtres. Originaire de Chypre, ce juif du nom de Joseph se convertit peu après la Pentecôte, il vend son champ et en apporte le prix aux Apôtres. Ils le renomment Barnabé, ce qui veut dire « fils de la consolation ».
Il est dit de lui qu’il était « un homme de bien et rempli de l’Esprit Saint ». C’est lui qui introduisit Paul dans la communauté des Apôtres, et raconta comment « Saul avait vu le Seigneur » sur le chemin de Damas. Les Apôtres avaient en effet du mal à accepter l’ancien persécuteur. Barnabé fut envoyé à Antioche, d’où il alla chercher Paul à Tarse car la tâche était trop grande pour lui seul. Ils restèrent un an dans ce lieu où pour la première fois les disciples furent nommés chrétiens. Ils furent ainsi tous les deux envoyés par les Apôtres pour aller annoncer la Bonne Nouvelle dans de nombreuses villes, voyage où ils seront rejetés et parfois persécutés.

Vers 48 se tient le Concile de Jérusalem, sous la direction de Jacques le Juste, au cours duquel est débattue l’ouverture de la communauté des juifs chrétiens aux « païens », et notamment la question de la circoncision. Paul et Barnabé y assistent. Ils se séparent au moment du second voyage apostolique de Paul à cause d’un désaccord sur Marc, en qui Paul avait peu confiance. Barnabé avait cette capacité de voir le meilleur dans ceux qui l’entouraient. Il repart ensuite pour Chypre, d’où il est originaire, accompagné de Marc. Il avertit les nouveaux convertis au christianisme de la nécessité d’être fermes dans la foi car le loup ne s’attaque d’abord au pasteur que pour se jeter ensuite sur le troupeau (cf. Jn 10,12). Il meurt martyr sur cette île, près de Salamine, dans les années 60 ou 70.


« Dieu qui a dit de mettre à part saint Barnabé, cet homme plein de foi et de l’Esprit Saint, pour qu’il porte aux païens le message du salut ; fais que l’Évangile du Christ, dont il fut l’apôtre courageux, soit encore annoncé fidèlement en paroles et en actes. Par Jésus-Christ notre Seigneur, qui vit et règne avec toi et le Saint-Esprit, un seul Dieu, dans les siècles des siècles. Amen »

Saint Ephrem : « la harpe du Saint Esprit »

Il naît en 306 à la fin de l’oppression des chrétiens mené par l’empereur romain Dioclétien.

Il compose durant sa vie de nombreux hymnes reconnues, pour leur poésie et pour leur valeur didactique. En effet les hymnes traitent des moments fort de la vie spirituelle des chrétiens, tel que, la Nativité, la Passion et la Résurrection. Son attachement pour Marie transcende ses œuvres.

Il créé une école de théologie à Nisible (aujourd’hui Nusaybin, en Turquie) où il enseigne jusqu’à ce que celle-ci soit cédée au Perses. Il s’installe par la suite à Edesse (aujourd’hui Urfa en Turquie) où il continue sa mission d’enseignement et d’engagement auprès des plus nécessiteux.

Il attrape la peste et en meurt en 373.

Ses œuvres furent redécouvertes au moment de son élévation au rang de docteur de l’Eglise. Au total, il rédigea près de 400 poèmes au cours de sa vie.  Certain d’entre eux sont encore étudiés ; ainsi son œuvre « Carmina Nisibena » parait en 2016 sous le titre « la descente aux enfers » aux éditions de Bellefontaine. Dans cette œuvre il décrit les vertus des moines, c’est-à-dire le jeûne et la charité entre autres.

Benoit XVI parle de l’œuvre d’Ephrem lors de l’audience générale de novembre 2007 en ces termes : « Pour montrer cette multiplicité culturelle de l’unique foi chrétienne des débuts […] je voudrais aujourd’hui parler de saint Ephrem le Syrien […] Il fut le représentant le plus important du christianisme de langue syriaque et réussit à concilier d’une manière unique la vocation du théologien et celle du poète. » Benoit XVI l’érige en figure d’exemple de la diversité du Christianisme.


Au début de ce jour

Le début de la course du soleil

marque pour les mortels le commencement du travail :

prépare dans nos âmes, Seigneur,

une demeure pour ce Jour qui ne connaît pas de fin.

Donne-nous de voir en notre personne

la vie de la résurrection

et remplis nos cœurs de tes éternelles délices.

Imprime en nous, Seigneur, par notre fidélité à te servir,

le signe de ce Jour

qui ne dépend ni du lever ni de la course du soleil.

En tes saints mystères, chaque jour, nous t’étreignons

et nous te recevons dans notre corps :

accorde-nous d’expérimenter en nous-mêmes

la résurrection que nous espérons.