L’Œuvre d‘Orient est réputée pour le sérieux de son action. Son organisation interne, comme sa gestion des dossiers, fait l’objet de procédures extrêmement rigoureuses. Chaque demande (ou chaque projet) fait l’objet d’une étude minutieuse afin d’allouer les dons reçus par L’Œuvre d’Orient selon la pertinence et les objectifs des actions menées par les communautés locales.
Vous aimez la lecture, la découverte, l’écriture et souhaitez en apprendre davantage sur les chrétiens d’Orient ? Ce concours est fait pour vous !
Pour la 9ème édition de son prix littéraire, L’Œuvre d’Orient vous propose de participer à un concours de critiques sur l’ouvrage récompensé cette année : La Pérégrination vers l’Occident, de Pierre Klein.
→ Le Prix littéraire, c’est quoi ?
Le Prix littéraire de L’Œuvre d’Orient est unique dans sa catégorie : il récompense un ouvrage traitant avec espérance de la situation des chrétiens en Orient. Pour cette 9ème édition, le jury, présidé par Madame Hélène Carrère d’Encausse, secrétaire perpétuel de l’Académie française, a choisi d’honorer l’ouvrage de Pierre Klein, La Pérégrination vers l’Occident.
→ Sur quel livre écrire ?
A travers ce concours, nous vous proposons de découvrir le lauréat de cette année. La critique que vous rédigerez portera donc sur l’ouvrage de Pierre Klein, qui vous plongera au cœur d’une aventure historique, de Pékin à Paris en passant par la Mésopotamie. Cette pérégrination vous permettra de découvrir la grande histoire de l’Église de l’Orient, de ses prémices à nos jours.
Rien de plus simple : après avoir rédigé votre critique du livre de Pierre Klein, envoyez-la à l’adresse suivante : amilcent@oeuvre-orient.fr avant le 15 octobre 2020. Elle ne doit pas excéder 500 mots. Vous indiquerez également vos nom et prénom, votre âge ainsi que votre ville.
→ Qu’est-ce qu’on gagne ?
Après délibération, l’auteur de la meilleure critique recevra une invitation pour assister à la cérémonie de remise du prix littéraire, fin octobre 2020, à l’archevêché de Paris. Le prix sera remis par Monseigneur Aupetit et Madame Hélène Carrère d’Encausse.
→ Les trois meilleures critiques seront publiées sur notre site et sur nos réseaux sociaux.
Vous êtes inspirés ? N’hésitez plus, et envoyez-nous vos critiques !
Agés de 27 et 25 ans, Gauthier et Constance ont décidé de consacrer leur première année de mariage à une mission pour les chrétiens d’Orient. Leur témoignage à mi- parcours compliqué est fort.
Nous sommes Gauthier et Constance, nous nous sommes mariés en septembre 2019, et avons décidé de partir en mission pour notre première année de mariage. Nous devions partir avec l’Œuvre d’Orient en Terre Sainte en mars 2020. Avec à la pandémie du Coronavirus, les frontières d’Israël ont fermé au moment du départ et nous ont donc obligé à changer nos plans. L’Œuvre nous a finalement réorientés sur une autre mission, à Addis-Abeba en Ethiopie chez les Frères de Saint Jean en attendant la réouverture des frontières israéliennes.
D’une mission qui devait durer seulement quelques semaines, nous voilà encore à Addis après 6 mois ! Depuis mars, nos missions ont été très variées, de cours de français et d’anglais, de traductions d’archives, de montage de projets de financements pour des communautés, organisation et animations de camps pour des jeunes et nous voilà maintenant en charge du chantier de la chapelle des Frères.
Le départ :
Nous avions discerné cette envie de partir en mission depuis nos fiançailles. Tout feu tout flamme nous voulions sauver des chrétiens en Iraq. Cependant, rapidement nous avons décidé qu’il valait mieux se mettre au service des chrétiens d’Orient en général pour l’Œuvre et de leur faire confiance pour le choix de la mission.
Une fois certains que nous allions partir, l’acte à la fois difficile et libérateur qui a tout changé a été pour nous deux, d’annoncer notre départ et de démissionner. Donc, expliquer à nos familles, amis et collègues pour quelles raisons nous partions. La mission avait déjà commencé !
Les frères de Saint Jean en Ethiopie :
Les Frères de Saint Jean sont installés depuis 10 ans en Ethiopie, ils ont trois missions principales à Addis-Abeba : animation de la pastorale des jeunes en Ethiopie, animation de la communauté francophone d’Addis-Abeba, et la formation de frères.
Nous sommes installés dans le nouveau centre des frères sur la montagne d’Entoto. Les bâtiments, auxquels ont contribué à la construction plus d’une dizaine de volontaires de L’ Œuvre depuis 4 ans, sont presque neuf, et assez grand pour accueillir les frères, des jeunes, des volontaires, des familles… C’est une maison qui vit, il y a toujours du passage. La dernière phase du projet de construction de ce centre est la Chapelle pour que tout ce monde ait un endroit dédier pour prier, nous la voyons prendre forme depuis 6 mois.
A cause ou grâce au Corona, nous avons débarqué du jour au lendemain dans la vie des frères et du prieuré. Nous étions avec deux autres volontaires de l’Œuvre. Tout d’abord nous avons donné des cours de français et anglais aux postulants, puis, quand les deux autres volontaires sont partis, nous avons repris le chantier de la chapelle. Depuis début mars, les activités au Prieuré ont été mises en pause, et depuis quelques semaines, elles ont repris, avec prudence et confiance, afin de ne pas laisser cette foi s’endormir dans le cœur des éthiopiens soutenus.
La vie en communauté :
Nous découvrons et partageons la vie en communauté de 8 frères, 2 postulants et 3 volontaires (dont nous). Nous sommes surpris par la jeunesse de ces frères, ils ont notre âge. C’est presque une coloc mais rythmée par la vie de prière.
Nous sommes donc à Addis depuis 6 mois, dans une communauté masculine, où Constance est donc la seule femme. Les repas comme les espaces sont communautaires, notre espace privé de couple est donc très réduit, nous partageons nos joies et nos disputes avec les frères ! Chacun de notre côté, nous avons dû nous adapter, nous à la vie communautaire, et les frères à comprendre nos besoins de couple.
A tout cela on rajoute beaucoup de différences culturelles, il a fallu du temps et des discussions pour se connaitre, et s’accepter tels que l’on est. C’est ce qui fait la richesse de la communauté. Grâce aux frères, nous avons une vie très dynamique à Addis et nous rencontrons beaucoup de communautés, de jeunes, et cela nous permet d’approfondir notre connaissance de l’Ethiopie. Sans eux, notre mission n’aurait pas été aussi riche en si peu de temps.
Après cette période où chacun a dû trouver sa place, la cohabitation se passe vraiment très bien. Nous avons cette chance de partager notre témoignage de l’amour de Dieu avec chacun de nos engagements : vie religieuse ou vie conjugale.
La mission et la vie de tous les jours :
Quel bonheur de se retrouver à chaque instant de la journée, de déjeuner, de travailler, ensemble. De pouvoir avoir des discussions réelles a n’importe quelle heure de la journée, de ne pas avoir à se passer un seul coup de fil pendant 6 mois. Nous avons la chance de bâtir notre mariage sur cette base qu’est notre vie de mission et dont il restera beaucoup, dans notre future vie en France.
C’est une grande richesse de pouvoir servir l’Eglise en couple, nous apprenons beaucoup sur nous, avons la chance de nous émerveiller et nous étonner ensemble de tout. La construction d’une chapelle est aussi un magnifique symbole lorsqu’on commence une vie à deux, rien ne se construit réellement sans la présence de Dieu.
Nous avons dû trouver aussi chacun notre rôle dans cette mission et ce lieu selon nos appétences et capacités. Gauthier s’occupe du quotidien du chantier, il anticipe et résous tous les problèmes, il passe beaucoup de temps sur le terrain. Constance a plus de responsabilités du côté de la vie du prieuré : organisation des camps, vie quotidienne, ateliers… Elle aide aussi les frères pour l’aspect esthétique de la chapelle ; la croix sur le toit, les meubles et peintures, agencement… Nous avons des rôles très complémentaires dans la vie du prieuré, ce qui nous permet de travailler ensemble sans se marcher constamment sur les pieds, et donc travailler sereinement avec les frères.
Être un couple missionnaire en Ethiopie :
Nous sommes toujours heureux de rencontrer des familles Ethiopiennes et de pouvoir partager sur la vie de mariés avec nos cultures si différentes mais en partageant la même foi et les mêmes sacrements.
Nous avons choisi de vivre une fécondité un peu différente pour cette première année de mariage, mais notre situation ici étonne toujours. Que l’on puisse consacrer cette année à autre chose qu’avoir des enfants surprend, et ils ont bien raison ! C’était aussi un choix difficile pour nous, mais nous sommes plus qu’heureux et chanceux de pouvoir vivre ces moments riches de découvertes et de temps à deux avant de nous consacrer à notre famille.
Nous sommes constamment en contact avec beaucoup de jeunes catholiques d’Addis de tous horizons : des étudiants, des enfants, des jeunes pro, des adolescents… Nous sommes pleinement conscients de notre devoir de témoignage vis-à-vis de notre sacrement du mariage. Comme partout dans le monde, la tendance n’est pas à l’engagement ; nous avons donc un rôle important : montrer que par notre foi et notre engagement, nous pouvons transmettre à notre petite échelle, la joie et les réalités de l’amour familial, malgré toutes les différences culturelles.
Finalement :
S’abandonner et faire confiance. Depuis que nous avons tout lâché (boulot, appartement, famille…) même si ce n’est pas rose tous les jours, nous recevons des grâces par milliers. Au début, nous avons dû prendre sur nous, aller vers l’autre, faire connaître et développer nos talents et nos envies, maintenant, nous récoltons beaucoup de fruits de ces efforts.
Nous ne savons pas comment seront les 6 prochains mois, mais nous avons confiance dans les plans de Dieu pour la fin de notre mission.
Découvrez le témoignage d’Annette, volontaire depuis cet été à Jounieh au Liban dans l’association Anta Arkhi.
En revenant de l’aéroport, je passe par le port et le quartier détruit dont les fenêtres ont été complètement soufflées.
Mais je me rends vite compte que cette explosion n’est qu’une (gigantesque) goutte d’eau qui fait déborder le grand vase des problèmes des libanais. Ma quatorzaine m’a laissé du temps pour m’y intéresser et je découvre beaucoup de dysfonctionnements a tous les niveaux. Pour faire rapide, les banques ont prêté au pays beaucoup d’argent qui a disparu. Le gouvernement est très corrompu. Quelques exemples de conséquences : une crise économique qui entraîne une pénurie de dollars et qui fait grimper les prix des produits importes (80% des ressources) et baisser les salaires, le chômage est massif.
Le covid n’arrange pas les choses. Le pays ne fournit quasiment plus d’électricité donc Anta Akhi doit passer sur des générateurs au mazout. Comme cela coûte extrêmement cher, on organise des coupures organisées à certaines heures de la journée (des batteries sont utilisées pour les respirateurs et les frigos). Les libanais sont fatigués, l’espoir s’essouffle, beaucoup partent du pays.
Roula la directrice me parle de la guerre qu’elle a connu : « c’était beaucoup plus violent, vivre sous les bombardements était dur mais il y avait l’espoir et les gens s’entraidaient. » Aujourd’hui le Liban n’a plus confiance en son gouvernement pour relever le pays et doute de l’amélioration de la situation.
Revenons à ma mission : j’ai reçu un super accueil de Lionel, volontaire de la DCC pour un an ici. Il fait de la recherche de financements et de la communication mais actuellement, il y a peu d’événement et une pénurie d’accompagnateurs donc il fait de l’accompagnement par intermittence. Pendant 14 jours j’ai eu du mal à me sentir utile, j’ai lu les dossiers médicaux des jeunes et aide Lionel à trier des photos… C’est un grand bavard et il me raconte tout ce qu’il sait sur le Liban, m’a appris quelques rudiments d’arabe et surtout me parle de Anta Akhi (quelle hâte de commencer !!!).
Après cette quatorzaine : je commence l’accompagnement !! Incroyable ! Riche ! Simple ! Un grand bol d’amour et d’espérance ! Ce foyer de tendresse respire l’amour pour les jeunes, des jeunes entre eux et pour le monde. Ils sont des témoins de la joie dans les difficultés, c’est leur mission. Celle de Dieu pour eux. Pourtant ils en ont des problèmes et c’est un moment particulièrement complique ! Le sens de leur vie est de témoigner, d’interpeller le monde par leur joie malgré leur grande dépendance. Pour que les gens se questionnent et reviennent au sens de leur propre vie. Avant, il y avait des écoles, des séminaires, des invités, des amis qui passaient tout le temps. Jusqu’à une centaine de personnes par jour ! Mais aujourd’hui et depuis mars ils ne voient plus personne, même pas leur famille. Cet isolement est très dur pour eux. La vie spirituelle est très présente : chapelet tous les jours, adoration perpétuelle, messe. . Ils ont une formation spirituelle et existentielle pour les aider à comprendre le sens de leur vie.
Ici je m’occupe de Carole qui a une infirmité motrice cérébrale. Elle est dans un fauteuil et est incapable de faire des mouvements précis et à articuler. Elle est donc complètement dépendante. Mais elle arrive bien à se faire comprendre et est toujours très contente de tout. Je passe du temps à discuter avec chacun et a jouer (au puissance 4!). Cela va surement continuer à mûrir doucement en moi… Je me questionnais déjà sur la fin de vie, la vulnérabilité, le handicap et je pense que cette expérience va me confirmer qu’une vie dans la grande dépendance peut être belle, même magnifique!
Père Jean-Jacques Pérennès est directeur de l’École biblique et archéologique française de Jérusalem. Il nous parle de la situation difficile des communautés chrétiennes en Terre Sainte.
Depuis 163 ans, le Bulletin de l’Œuvre d’Orient est entièrement dédié à l’histoire et l’actualité des chrétiens d’Orient. À l’occasion de son 800e numéro, la rédaction propose 32 pages d’exception.
Au sommaire de ce numéro spécial :
En coulisseinvite à franchir la porte en commençant par la chapelle au mur tapissé d’icônes, puis à faire connaissance avec
« le cœur battant » de l’Œuvre, des collaborateurs salariés et bénévoles passionnés par leur mission
Ils font l’Œuvre : la rédaction vous emmène à la rencontre des fondateurs, de ceux qui ont fait et font l’Œuvre aujourd’hui : papes, patriarches, évêques, religieux et religieuses, laïcs… Mgr Gollnisch se livre dans un entretien à bâtons rompus où il apporte sa vision sur l’avenir.
Le Bulletin témoin de l’histoire : de nombreux événements, grandes crises et drames sont survenus au cours de ce siècle et demi qui a connu douze papes. Le Bulletin les rapporte à travers des témoins de premier plan. Nous avons choisi quelques événements majeurs.
L’Œuvre d’Orient au service de la francophonie : on ne peut parler de l’Œuvre sans évoquer son rôle majeur dans le rayonnement de la langue française et de ses valeurs depuis sa création. Aujourd’hui plus que jamais, un enjeu éducatif et sociétal pour le Proche et Moyen-Orient.
Et toujours : Vos dons en action ; le lexique, l’agenda culturel et les infos pratiques.
« Spécial Liban » un supplément réalisé après le bouclage du n° 800 pour rendre compte de la catastrophe de Beyrouth. Il témoigne de l’engagement de l’Église et de la jeunesse, un modèle de solidarité. « Nous avons toujours reconstruit Beyrouth », entretien avec l’évêque de Batroun.
D’abord publiée sous le nom de Bulletin de l’Œuvre des Écoles d’Orient, la revue devient Bulletin de l’Œuvre d’Orient en juin 1931. Son rythme est bimestriel puis trimestriel. Une grande partie des numéros est consultable sur notre site grâce à gallica.bnf.fr.
Pour lire le bulletin n°800, cliquez-ici :
Pour faire une visite des locaux de L’Oeuvre d’Orient c’est ici :
Mgr Samir Nassar est l’archevêque de rite maronite de Damas. Il nous parle de la situation actuelle des chrétiens de Syrie, de l’inauguration de la cathédrale d’Alep ainsi que de l’importance des écoles chrétiennes d’Orient.
Découvrez le témoignage de Jeanne Kammerer, volontaire à l’hospice Saint-Vincent durant un an.
Pendant le confinement, il a fallu que je trouve des activités qui me permettais de m’évader tout en restant confinée. Et j’avais un peu de photo d’églises et de lieux emblématiques de Jérusalem sur mon téléphone alors j’ai décidé de les dessiner.
En voici quelqu’un avec une petite description du lieu, ce qu’il m’a apporté ou un peu d’histoire.
Chœur du Saint Sépulcre :
Un lieu de paix, de recueillement et pour moi un vrai lieu de paix intérieure. Lorsque j’avais un peu de temps et que j’avais envie de sortir c’est un des lieux où j’aimais me rendre. Il me permettait de pouvoir faire un vrai cœur à cœur avec ce que le Christ a vécu à cet endroit et de pouvoir lui donner toutes les souffrances que je portais et de pouvoir les transformer en amour pour les personnes dont je m’occupais tous les jours [à l’hospice saint Vincent].
Coupole du Saint Sépulcre :
La coupole au-dessus du tombeau du Christ représente un soleil avec un puit de lumière en son milieu.
Le portail d’entrée du Saint Sépulcre :
Les chrétiens y prient lorsque le Saint Sépulcre est fermé et malheureusement il était fermé après le confinement le vendredi, samedi, dimanche. C’est aussi la seule porte qui n’a pas été bouchée lorsque les musulmans régnaient sur Jérusalem et que les chrétiens vivaient dans le Saint Sépulcre.
Il y a tout un rituel sur l’ouverture et la fermeture de cette porte car c’est une famille musulmane qui détient la clé de cette porte et c’est une autre famille musulmane qui peut ouvrir la porte.
Coupole centrale du saint sépulcre :
Au-dessus de la partie des Grecs orthodoxes se trouve cette coupole qui est décoré avec une très belle mosaïque qui représente le Christ.
Pierre de l’onction :
La pierre sur laquelle le Christ aurait été oint avant la mise au tombeau.
J’ai beaucoup aimé dessiner cette partie du Saint Sépulcre car elle montre qu’il y a trois niveaux dans l’architecture et que chaque arc-boutant est soutenu par 3 petits piliers. Ce chiffre 3 représente bien sur la Trinité.
3 niveaux, 3 piliers, 3 personnes en 1, 3 petits piliers pour en faire qu’un, 3 niveaux pour faire un seul et même édifice majestueux.
Abu Ghosh :
Abu Ghosh est une abbaye de bénédictins et de bénédictines à quelques kilomètres de Jérusalem. Nous y allons souvent à la messe le dimanche matin. C’est un véritable havre de paix pour une retraite pendant sa mission. Un lieu de face à face avec le Christ en se faisant emporter par les chants en grégorien des moines et des moniales.
La chapelle de Notre Dame Center :
C’est là où nous pouvions avoir la messe tous les jours en anglais. Un lieu de pause dans mes journées avec l’adoration puis la messe le soir.
J’ai vraiment beaucoup aimé partir réaliser cette mission car cela m’a permis de comprendre que je suis faite pour donner et c’est en donnant que je serais heureuse et que je rendrais les gens autour de moi heureux. C’est vraiment cela que je garde en mémoire. Et je pense que c’est comme cela que les saints sont devenus des saints en donnant et en oubliant leur petit soi pour pouvoir donner le plus possible aux autres.
Alors que depuis plusieurs mois, nous alertions les pouvoirs publics sur la situation catastrophique au Liban, et sur le risque de fermeture des écoles chrétiennes francophones, la double explosion a ravagé Beyrouth sur des kilomètres le mardi 4 août 2020.
Notre directeur Liban/Syrie, présent sur place pendant l’explosion, a visité dès le lendemain l’ensemble des hôpitaux, des écoles dans lequel nous œuvrons, rencontré les communautés pour dresser un premier état des lieux. Et il a pu le constater : le centre-ville est dévasté, particulièrement les quartiers chrétiens historiques de Gemmayse, Mar Mikhael, Achrafieh et Bourj Hammoud. Les écoles et les hôpitaux sont très lourdement endommagés ; des centaines de milliers de personnes sont sans-abris depuis plus d’un mois, près de 6 000 blessées et 192 morts.
Les Libanais vivent une « crise dans la crise ». Ce drame survient dans un contexte de crise alarmante au Liban : le taux de pauvreté est de plus de 50% et le chômage de 35%. Le système hospitalier était déjà saturé par le manque de moyens et une augmentation de cas de Covid-19. Aujourd’hui, en plus des difficultés sociales, les écoles et les hôpitaux des communautés chrétiennes sont détruits.
Suite à l’appel à la générosité L’Œuvre d’Orient soutient :
1) la remise en état de marche les hôpitaux et dispensaires appartenant aux Églises et congrégations locales les plus endommagées par la déflagration. Ces dispensaires soignent des patients de toute origine sociales ou religieuses.
→ Grâce à vos dons, 400.000€ vont être alloués à chacun des hôpitaux les plus endommagés de Beyrouth : Notre Dame du Rosaire & Getawi de la sainte Famille pour la première phase de reconstruction.
Aux côtés du cardinal Parolin, le nonce apostolique a officiellement annoncé que L’Œuvre d’Orient avait été désignée pour coordonner l’action des agences d’aide de la ROACO sur place. (plus d’information en vidéo ci-dessous) ↓
2) a réhabilité les écoles chrétiennes frappées par la déflagration afin que ces dernières soient en mesure d’accueillir les élèves lors de la rentrée scolaire. Rappelons que ces établissements scolaires chrétiens, qui sont ouverts à des élèves de toutes confessions et de tout milieu social, sont aussi vecteurs de la francophonie et porteurs des valeurs de fraternité et de vivre-ensemble, plus qu’essentielles au Liban. des écoles, comme celle des Filles de la Charité à Achrafieh, celle grecque orthodoxe des trois docteurs à Gemmayze, l’Institut technique de la Sagesse à Achrafieh, ou encore l’école Mesrobian des Arméniens catholiques.
3) Soutenir la reconstruction des églises et des couvent et la reconstruction de logements sinistrés.
Dans cette reconstruction du Liban de demain, les communautés chrétiennes ont un rôle à jouer. L’Œuvre d’Orient agit à leurs côtés sur le terrain afin de leur apporter toute l’aide possible pour leur permettre de poursuivre leur mission si cruciale aujourd’hui. L’association s’engage également auprès des familles :
#UrgenceBeyrouth – L’Œuvre d’Orient alloue 2,4 millions € aux projets de reconstruction.
Dès le lendemain et dans les semaines qui ont suivi l’explosion du 4 août dernier, l’équipe locale de L’Œuvre d’Orient a recensé et priorisé les urgences auprès des communautés chrétiennes de Beyrouth.
Nommée par la ROACO (Réunion des œuvres pontificales orientales) avec la CNEWA, L’Œuvre d’Orient, à la demande du Vatican, a ainsi pu coordonnerles aides financières des organisations d’Église et les conseiller sur place sur les priorités.
Simultanément et grâce à la générosité de ses 70 000 donateurs particuliers qui ont répondu à l’appel exceptionnel de l’association, L’Œuvre d’Orient a alloué 2,4 millions d’euros aux projets recensés dans la capitale libanaise : reconstruction de six hôpitaux et de deux dispensaires, de 25 écoles, de 150 logements de familles sinistrées, de cinq maisons religieuses, de huit églises, de la cathédrale maronite St-Georges et de la cathédrale grecque-catholique St-Elie.
L’aide ira également aux microprojets, à l’aide humanitaire d’urgence (alimentaire, médicaments, …), au soutien économique pour des particuliers.
Ces aides d’urgence s’ajoutent aux aides régulières de soutien aux communautés chrétiennes libanaises (de trois à cinq millions d’euros chaque année).
notamment aux 870 000€ versés pour le Liban au Fonds pour les écoles francophones chrétiennes, créé le 1er septembre conjointement par la France et l’Œuvre d’Orient.
Les autres besoins répertoriés pour ces projets d’urgence ont été soumis par L’Œuvre d’Orient à des fondations partenaires, et à du mécénat.
L’Œuvre d‘Orient est réputée pour le sérieux de son action.
Son organisation interne, comme sa gestion des dossiers, fait l’objet de procédures extrêmement rigoureuses.
Découvrez l’émission « Fenêtre sur les minorités Chrétiennes d’Orient » avec comme invités Antoine Fleyfel, Directeur et fondateur de l’Institut Chrétiens d’Orient et Tigrane Yegavian journaliste et écrivain.
« l’Institut chrétiens d’Orient est là pour parler des chrétiens d’Orient, les faire connaître à travers le savoir universitaire. » Antoine Fleyfel