Le témoignage de Siegrid & Baptiste à Taybeh en Palestine

Après un volontariat de deux mois l’été dernier au Sénégal, j’avais envie de renouveler cette expérience dans un contexte différent. Nous sommes donc en décembre 2018. Nous voilà le 25 juillet 2019, c’est le jour de mon départ et nous retrouvons les autres volontaires à Jérusalem avant d’aller à Taybeh. J’ai la chance de connaitre la Cisjordanie car j’y ai passé Noël et j’en suis tombé amoureux. Je trouve en cette terre, et en Jérusalem plus particulièrement, une richesse historique et une effervescence incessante, ville trois fois sainte ô combien touchée par le conflit Israélo-Palestinien.

L’arrivée à Taybeh et la volonté de transmettre 

Nous arrivons à Taybeh au soir du 25 Juillet avec les autres volontaires venus de tous horizons de France. Nous sommes reçus par les sœurs qui organisent chaque été la session de français et chez qui nous passerons 15 jours. Les trois premiers jours précédant le début de la session sont l’occasion pour nous de comprendre dans quel milieu et dans contexte nous allons évoluer. C’est également une période très importante où nous faisons connaissance entre nous, jeunes volontaires de France.La session commence avec 80 élèves de la cinquième à la seconde. On me confie un petit groupe de jeunes de 14 ans environ qui feront la rentrée de septembre en quatrième. Mon premier constat est celui que je redoutais le plus : la barrière de la langue. Je ne parle pas arabe, eux ont un faible niveau de français et les premiers moments sont chargés d’incompréhensions. L’anglais est une solution, mais le but est de les faire progresser et qu’ils fassent des efforts et surtout qu’ils essayent de parler français. Dans ces premiers instants, je comprends que la tâche sera compliquée. Je ne suis pas enseignant, mais je compte bien faire tous les efforts possibles pour qu’ils aient progressé à la fin de cette session.

Le temps de l’échange comme moment de richesse

Ce que je retiens personnellement de ces deux semaines d’enseignement, c’est avant tout une aventure humaine incroyable, que ce soit au sein du groupe de volontaires, mais surtout avec les élèves. Lorsque la langue vous empêche de communiquer, l’utilisation des mains, des émotions rend les échanges folkloriques et inoubliables. On se comprend via d’autres moyens, d’autres attentions, et c’est ce que je recherchais en prenant part à ce volontariat. « L’échange » des cultures est une richesse incroyable, ce partage aussi court qu’intense m’aura énormément apporté dans mon ouverture au monde. Je veux aussi, et surtout, retenir l’attachement des locaux à la session de français. Bien que certains élèves soient peu réceptifs à la légère discipline qui leur est demandée, on sent une réelle envie de perpétuer année après année ce temps d’enseignement. J’ai hâte d’y retourner dans les années à venir pour revoir tous ces gens si attachants. Je ne saurais trouver les mots pour conseiller de donner de son temps dans de telles actions. Je voudrais remercier l’Œuvre d’Orient, Vincent, les sœurs qui nous ont accueillis ainsi que l’ensemble des volontaires pour cette magnifique expérience que je conseillerais sans hésitation

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 Apprendre à transmettre 

Nous sommes le 25 juillet 2019 et je m’envole vers la Palestine après de long mois de préparation de ce voyage avec le pôle jeune. En effet je vais participer à une mission en Palestine avec d’autres jeunes venus découvrir un territoire aux mille complexités. Nous nous retrouvons tous les 20 volontaires à Jérusalem chez les Sœurs de la Sainte Croix pour enfin nous diriger vers Taybeh en bus en sortant d’Israël pour passer de l’autre côté du checkpoint et rejoindre la Palestine. C’est alors que débute notre session de français avec les sœurs qui vivent à Taybeh, le but est de participer et d’animer une session de français pendant deux semaines avec les enfants du village. Chaque animateur a une classe, j’ai eu pour ma part 6 filles d’environs 13 ans avec qui l’entente fut tout de suite bonne. Après cette heure d’enseignement nous leur laissons une pause ou le plus souvent nous restons avec eux dans la cour pour jouer et grignoter. Ces enfants ont un esprit très compétitif et les jeux ont eu un franc succès.

Moment de partage et de convivialité 

Les deux semaines sont très vite passées et je me suis très vite attachée aux enfants qui nous invitaient à jouer chez eux et parfois dîner avec toutes leurs familles. J’ai été surprise par l’hospitalité de ces familles si bienveillantes. Nous ne pouvions pas nous promener dans le village sans nous faire inviter pour prendre le thé. Je porte sincèrement le village de Taybeh dans mon cœur ainsi que toutes ces personnes qui ont su nous accueillir avec le sourire. C’est donc avec peine que nous avons quitté Taybeh et toutes nos habitudes pour une semaine de découverte à travers la Palestine.
Nous souhaitons remercier sincèrement toutes les personnes qui ont pu rendre cette expérience aussi riche. En premier lieu le Pôle jeunes de l’Œuvre d’Orient, avec qui nous avons pu préparer sereinement cette mission. Nous souhaitons évidemment remercier de tout cœur les sœurs de la Sainte croix, Sœur Claudine, Sœur Nelly, Sœur Marie Martine et Sœur Chin, qui ont mis tout leur cœur dans la préparation de cette session et nous ont chaleureusement accueilli. Leur engagement quotidien dans le village de Taybeh nous a particulièrement touchés et inspirés.

Siegrid & Baptiste

Fête de la Croix glorieuse : dédions un CALVAIRE aux CHRÉTIENS D’ORIENT.

Le 14 septembre est une fête très importante au Liban, en Irak, en Syrie et dans l’ensemble du Moyen-Orient : dans les premières Églises, la croix était représentée, non pas comme instrument de torture, mais comme libératrice : la victoire du Christ sur la mort.

Cette fête reste essentielle aujourd’hui chez les chrétiens d’Orient.

Dans un élan d’amitié, nous vous invitons à solliciter votre paroisse, votre mairie, pour qu’ils dédient un calvaire aux chrétiens d’Orient en y apposant une plaque « en communion de prière avec les chrétiens d’Orient ».

Ce simple geste ancrerait sur notre territoire paroissial nos liens avec ces fidèles d’Orient, avec ces Églises éprouvées, et même menacées.
N’hésitez pas à vous renseigner et à commander une plaque auprès de evenements@oeuvre-orient.fr

Messe d’obsèques de l’amiral Bernard Louzeau en la cathédrale Saint-Louis des Invalides 13 septembre 2019

L’Œuvre d’Orient s’est associée à la prière de ses proches pour l’enterrement de l’Amiral Louzeau, qui fut son président durant seize ans.

Vous retrouverez ci dessous l’homélie prononcée par son fils, le Père Frédéric Louzeau.

 

Que vous dire en cette heure si intense ? Il y aurait tellement de choses à partager ! A la fin de la messe, lors du dernier adieu, ma sœur Cécile dira quelques mots au nom de la famille. Lors de l’hommage militaire qui suivra la messe, le chef d’état-major de la marine évoquera la carrière et la personnalité de papa. Chacun pourra également, dans le secret de son cœur, faire mémoire de ce qu’il a été pour lui et de ce que Dieu lui a donné à travers lui. Pour ma part, je voulais seulement témoigner des derniers mois et semaines de sa vie. Une vie diminuée par la maladie et les infirmités de l’âge, une vie humble et cachée. Une vie que seuls quelques-uns d’entre vous ont touchée, notamment les personnes qui l’ont soigné, et tout spécialement maman, et à qui nous voulons dire un immense merci.

Nous venons d’entendre l’évangile de la Présentation du Seigneur Jésus au Temple (Lc 2,22-32) qui s’achève par le cantique de Syméon : « Maintenant ô Maître souverain… » Pourquoi l’avoir choisi ? Pour 2 raisons.

Une première raison toute simple et circonstancielle : dans les dernières semaines, papa a été hospitalisé à l’hôpital de Cherbourg, non loin de la Cité de la mer où stationne le Redoutable. Je passais souvent le voir au moment du dîner, pour l’aider à manger. Après le repas, avant de prendre congé, je lui proposais de prier avec lui. Il a toujours accepté. Avec ceux qui m’accompagnaient, nous chantions l’office des complies qui s’achève par ce Cantique de Syméon : « Maintenant ô Maître souverain, tu peux laisser s’en aller ton serviteur… » Papa a donc entendu ces paroles divines presque chaque soir des dernières semaines, et spécialement le dernier soir.

Il y a une seconde raison, plus profonde, qui nous a poussé à retenir cet évangile. Syméon ne dit pas seulement qu’il est prêt à s’en aller, c’est-à-dire à mourir, mais que cette disposition est enveloppée de paix et même de paix divine. « Maintenant ô Maître souverain, tu peux laisser s’en aller ton serviteur en paix… ». Ayant contemplé la face de l’Enfant-Jésus, Syméon a vu Celui qui l’accueillera au moment de la mort et il est délivré de ses frayeurs. Pour être franc, que papa puisse lui aussi partir en paix n’était pas gagné d’avance, si vous me permettez cette expression familière. Pourquoi ? Parce que les trois dernières années ont été pour lui des moments de grands tourments intérieurs et d’une profonde lassitude psychique. Il s’est vu progressivement dépouillé de ce qui le réjouissait tant : la pratique du violon d’abord, puis l’écoute de la musique en raison d’une surdité qui déformait le spectre acoustique, les promenades dans les forêts du Jura, l’engagement dans des activités associatives de toute sorte, la lecture de livres ou de journaux (lui qui était curieux de tant de choses), les rencontres chaleureuses et enfin aussi la joie de bien manger et de bien boire… Cette diminution de ses capacités humaines a pesé sur son humeur et son moral, au point qu’il souhaitait ouvertement mourir – perspective qu’il évoquait tous les jours d’une manière ou d’une autre et qu’il n’hésitait pas à partager à qui le rencontrait. « Qui donc est pour moi dans le ciel, dit un psaume, si je n’ai, même avec toi, aucune joie sur la terre ? »
Or, voilà qu’après un choc septique survenu le 17 août, papa, plus épuisé que jamais, s’est retrouvé subitement établi dans la paix. Au point même de me dire un soir : « J’accepte tout ». Je voulais témoigner devant vous de cette paix que Dieu seul peut donner à l’homme tourmenté et dire au Seigneur un immense merci pour ce grand cadeau. Dans cette perspective, vous pourrez relire le long psaume que nous avons chanté (Ps 116) : il retrace le chemin d’un homme qui, justement, passe du tourment à la paix divine. « J’étais pris dans les filets de la mort, retenu dans les liens de l’abîme, j’éprouvais la tristesse et l’angoisse… Retrouve ton repos, mon âme, car le Seigneur t’a fait du bien. » Ces trois dernières années n’ont pas été inutiles ou de trop dans la vie de papa. Bien au contraire. Elles couronnent une existence bien remplie. Combien de fois, le voyant perdre l’une de ses capacités humaines, ai-je entendu intérieurement la parole du Christ : « Si vous ne devenez pas comme des enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume de Dieu. » Je le crois : le Seigneur l’a conduit par ce chemin mystérieux pour qu’il entre en enfant de Dieu dans la Joie de son Seigneur.

Enfin, pour terminer, permettez-moi de me faire l’écho d’une question que papa répétait plusieurs fois par jour : « et maintenant, que dois-je faire ? ». Pour un homme qui fut un modèle de détermination et de décision, cette question ne se lassait pas de nous désarmer. Nous répondions des choses banales en fonction des circonstances : « tu dois prendre ton repas, tu dois te reposer, tu dois dormir pour reprendre des forces… » Et papa était forcément déçu par une réponse qui n’était pas à la hauteur. Car sa question était : que dois-je faire pour « bien mourir » ? que dois-je faire pour aller en Dieu ? que dois-je faire être sauvé ? Cette question lancinante, je me permets de vous la transmettre aujourd’hui, vous laissant le soin d’y répondre par vous-même, si vous le voulez bien. Pour ma part, je dois offrir à Dieu, avec vous, le sacrifice d’action de grâces pour la vie et la mort de papa. C’est le sens de l’eucharistie que nous célébrons. Un immense merci à toi, cher papa, pour tout ce que tu nous a donné. Un immense merci à toi Seigneur de nous l’avoir donné comme père ou grand-père, comme époux, comme chef ou comme ami. Daigne accueillir son âme dans ta demeure, la purifier et la réjouir de ta divine Lumière, dans l’attente du grand festin de la Résurrection. Oui, bienheureux les invités au festin des noces de l’Agneau.

 

Père Frédéric Louzeau

Crédit photo Julien-Antoine Desforges

Mgr Pascal Gollnisch TS

L’œcuménisme constitue un « enjeu important » pour les catholiques orientaux d’Europe, estime Mgr Gollnisch

« Le dialogue entre catholiques et orthodoxes représente un “enjeu important” pour les communautés grécocatholiques d’Europe, a confié Mgr Pascal Gollnisch, vicaire général pour l’ordinariat des catholiques orientaux de France, à I.MEDIA le 13 septembre 2019. Le prêtre français participe à une conférence à Rome sur la mission œcuménique des Eglises orientales.

Depuis le 12 septembre et jusqu’au 14, les évêques catholiques des Eglises orientales d’Europe sont réunis au Collège pontifical ukrainien, à Rome, sous le parrainage du Conseil des conférence épiscopales européennes (CCEE). Pour cette édition, le thème qui retient l’attention de ces évêques gréco-catholiques ou ordinaires pour les catholiques orientaux est celui de l’œcuménisme. Ce thème revêt un “enjeu important” pour les communautés gréco-catholiques d’Europe, confie Mgr Gollnisch. En effet, ces dernières ont pour “sœurs” des Eglises orthodoxes, dont elles partagent la tradition, la théologie et la liturgie.

Mais malgré cette proximité, il demeure certaines tensions. Parce qu’elles ont rejoint la communion avec Rome, les communautés gréco-catholiques peuvent être perçues comme ayant en quelque sorte “trahi” la communion avec les orthodoxes. Or, cette perception est erronée, rectifie le vicaire général pour l’ordinariat des catholiques orientaux de France. Certaines de ces communautés n’avaient “pas totalement” choisi entre Rome et Constantinople, illustre-t-il. La communion avec le Saint-Siège n’est pas un simple « départ » de l’orthodoxie, malgré le discours parfois ainsi entretenu. De même, la période communiste a créé des divisions : quand les Eglises orientales n’ont pas entièrement disparu, elles ont parfois été spoliées de certains biens au profit des Eglises orthodoxes. Malgré la parenté, demeurent donc des discordes.

Audience à venir avec le pape François Le 14 septembre

le pape François recevra en audience au Vatican ces évêques catholiques des Eglises orientales. Le chef de l’Eglise catholique pourrait profiter de ce moment pour souligner que les diasporas de catholiques orientaux sont une véritable “chance” pour l’Europe, estime Mgr Gollnisch. Le pontife pourrait montrer que la « communion » entre catholiques latins et catholiques orientaux devrait pouvoir permettre des « avancées » sur le plan œcuménique avec les orthodoxes, indique-t-il. En effet, alors qu’il existe un certain nombre de “forces de division”, politiques ou économiques, une inquiétude grandit en ce moment sur le continent européen. D’autant qu’il y a également des forces “religieuses” de division, pointe le prêtre français : par exemple le conflit entre Constantinople et Moscou. Les “éléments de communion” sont par conséquent “à regarder avec soin”.

Concrètement, en France, estime-t-il, un certain nombre de prêtres catholiques orientaux pourraient rejoindre les équipes diocésaines ou nationales en charge des relations avec les orthodoxes. Outre le cardinal Angelo Bagnasco, président du CCEE, figure à la réunion des évêques catholiques des Eglises Orientales d’Europe le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation des Eglises orientales. Participent aussi le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité, et Mgr Sviatoslav Shevchuk, primat de l’Eglise gréco-catholique ukrainienne. »

 

Source : i.media

Nominations et installations d’évêques en Syrie, en Irak et en Égypte

L’Œuvre d’Orient se réjouit des nominations et installations de cet été :

En Syrie

Deux prêtres carmes, les Pères Georges et Paul, œuvrent dans les paroisses chaldéennes de Bagdad, alors que six religieuses syro malabares sont envoyées pour soutenir les activités pastorales des communautés chaldéennes de Kirkuk et Sulaymānīyah de Mgr Mirkis. Mgr Jihad Battah a été élu archevêque de Damas des syriaques catholiques pour succéder à Mgr Elias Tabé. Il était jusqu’à présent évêque de la Curie patriarcale au Liban.

En Irak

Mgr Nathanael Nizar Wadih Semaan anciennement évêque coadjuteur du diocèse syriaque catholique de Mossoul, a été élu archevêque d’Hadiab-Erbil, diocèse nouvellement créé au Kurdistan en Juin 2019.

En Égypte

Mgr Hani Nassif Wasef Bakhoum Kiroulos a été nommé évêque de la Curie Patriarcale de l’Église copte catholique.
Le père Daniel Lotfy Khella, prêtre du diocèse copte catholique d’Assiout, a été ordonné évêque d’Ismayliah le 5 septembre 2019.

Ethiopie – Père Geremew : « nous essayons d’aider au maximum pour la santé, l’éducation »

Le Père Geremew à l’Œuvre d’Orient

Présentation 

« Je suis le père Geremew Sarega et je viens dEthiopie. J’ai été coordinateur de pastorale et avant cela j’ai fais des études durant trois ans dans l’éducation. Aujourd’hui, je suis en France depuis juillet pour apprendre la langue. J’effectue ainsi des cours intensifs à partir de septembre pour améliorer mon français. »

L’Ethiopie 

« Le christianisme est la religion principale en Éthiopie, avec une majorité d’orthodoxes et une toute petite minorité de catholiques. Les musulmans sont à peu près un tiers de la population. Il y a aussi une toute petite communauté de juifs dans le pays. »

Le projet 

« En Ethiopie nous assistons les catéchistes, les laïques, les jeunes. Aussi, nous faisons un travail de maintenance des églises lorsqu’il y a besoin.  Nous aidons beaucoup les enfants qui viennent de petits villages. Nous les assistons dans leur éducation. Si le projet proposé est solide nous construisons des églises et des écoles. Même si les fidèles catholiques sont minoritaires nous essayons d’aider au maximum pour la santé, l’éducation. Il y a beaucoup d’aide sociale. »

Visite du père Jamal Khader à L’Œuvre d’Orient

Père Jamal Khader, directeur des écoles catholiques du patriarcat latin de Jérusalem

« Le patriarcat latin de Jérusalem a commencé sa mission dans l’éducation catholique en Terre Sainte depuis le XIXe siècle. Cette mission se poursuit aujourd’hui, avec treize écoles en Palestine, six en Israël et vingt-cinq en Jordanie. C’est une tradition très ancienne, mais ce qui est le plus important c’est de développer les écoles dans leur mission d’éducation. Les écoles sont ouvertes à tous, aux chrétiens et aux musulmans, où il y a une coexistence et une éducation à la paix et à la justice. Le développement des écoles est une tâche essentielle pour continuer la présence chrétienne en Terre-Sainte. Cette présence doit être active, compte tenu de la mission de notre seigneur Jésus Christ dans la terre même où il est né.

Voilà notre mission, voilà notre futur en Terre Sainte»

 

 

En Érythrée, l’État ferme les écoles catholiques – La Croix

En Érythrée, l’État ferme les écoles catholiques

« En Érythrée, après les hôpitaux et centres de santé de l’Église catholique dont une trentaine a été fermée en juin par le gouvernement, c’est au tour des écoles privées catholiques d’être empêchées de fonctionner.
Huit ont vu leurs établissements bouclés par des soldats mardi 3 septembre. »

 

Retrouvez l’article de La Croix sur l’actualité en Érythrée ICI 

L’interview de Monseigneur Gollnisch sur France Culture

Avec l’Œuvre d’Orient sur le terrain

 

« Depuis sa création en 1856, l’Œuvre d’Orient a élargi son champ d’action tout en restant fidèle à sa vocation : donner aux prêtres et aux communautés religieuses les moyens d’accomplir leurs missions, au service de tous. Depuis plus de 160 ans, l’Œuvre d’Orient est engagée auprès des chrétiens d’Orient dans 23 pays au Moyen-Orient, dans la Corne de l’Afrique, en Europe Orientale et en Inde. En temps de guerre comme de paix, elle soutient l’action des évêques, des prêtres et des congrégations religieuses qui interviennent auprès de tous, sans considération d’appartenance religieuse. »

 

L’interview de Monseigneur Pascal Gollnisch dans l’émission Chrétiens d’Orient sur France Culture le 08/09/2019 à retrouver ici.

Monseigneur Gollnisch au milieu des ruines d’Alep en Syrie.

 

Hommage à l’Amiral Louzeau

L’Amiral Bernard Louzeau nous a laissés hier matin pour son ultime traversée. Peu de temps après avoir quitté ses lourdes responsabilités de Chef d’état-major de la Marine, il avait accepté d’assumer la présidence du Conseil d’administration de L’Œuvre d’Orient.

Pendant seize ans, il l’a fait profiter de son immense expérience et de la profondeur de ses réflexions. La finesse de ses analyses, la précision de sa mémoire, sa courtoisie et son calme en toutes circonstances resteront dans le souvenir de ceux, administrateurs et collaborateurs, qui l’ont côtoyé rue du Regard.

La célébration, en 2006, du cent cinquantenaire de L’Œuvre d’Orient, activement préparée et conduite par Monseigneur Philippe Brizard, alors Directeur général, a connu un remarquable succès.

Au nom de L’Œuvre d’Orient, très reconnaissante à l’Amiral Louzeau pour son dévouement comme Président, sa fidélité et son intérêt permanent pour la cause des Chrétiens d’Orient, je présente mes très sincères condoléances à son épouse et sa famille, et vous demande de vous associer aux prières à son intention.

Pierre Sabatié-Garat

Président


Pour aller plus loin

L’Amiral Bernard Louzeau en quelques dates clefs 

1929 : Naissance à Talence en Gironde

1947 : Entrée à l‘École Navale après des classes préparatoires au lycée Saint-Louis

1950-1952 : Participation à la guerre d’Indochine

1958 : Nomination au poste de commandement du sous-marin Laubie

1972 : Commandement de la première patrouille du sous-marin Le Redoutable 

1976-1977 : Il commande un navire de surface, la frégate Suffren, fin de carrière opérationnelle

1985 : l’Amiral Louzeau devient major général des armées puis chef d’état-major de la Marine en 1987

1992-2008 : Président de L’Œuvre d’Orient

2006 : Il fête les 150 ans de L’Œuvre d’Orient

Décorations 

Grand-croix de la Légion d’Honneur

Grand-croix de l’ordre national du Mérite

 


Hommages  

La célébration religieuse pour L’Amiral Bernard Louzeau aura lieu en la cathédrale Saint-Louis-des-Invalides à Paris dans le VIIe arrondissement, le vendredi 13 septembre à 10 heures.

 


Articles

Le Monde : La mort de l’amiral Bernard Louzeau

L’Opinion : La mort de l’amiral Louzeau, Cette figure de la Marine fut le premier commandant d’un SNLE, le Redoutable.

Ouest-France : Cherbourg. Le premier commandant du Redoutable, Bernard Louzeau, est décédé

La Manche Libre : décès de l’Amiral Bernard Louzeau, premier commandant du sous-marin Le Redoutable

Le Télégramme : Bernard Louzeau. Décès du premier commandant du Redoutable

Ministère des Armées : Ancien chef d’état-major de la Marine et 1er commandant du 1er sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE) français : Le Redoutable, l’amiral Bernard Louzeau est mort dans la nuit du 5 au 6 septembre 2019. L’amiral Christophe Prazuck, chef d’état-major de la Marine lui rend hommage « 1er commandant du Redoutable, CEMM de 1987 à 90, il a bâti la marine d’aujourd’hui. Son intelligence pénétrante, sa vision stratégique, la qualité de son commandement ont marqué ceux qui l’ont servi. Il restera un exemple et une référence. »