[ACTUALITÉ] 16 & 17 juin : Colloque de la francophonie du Moyen-Orient

Dans le cadre de sa mission d’aide aux communautés chrétiennes du Moyen-Orient, L’Œuvre d’Orient s’emploie à soutenir les établissements catholiques dans leur mission éducative.

C’est dans cet esprit qu’en 2014 L’Œuvre d’Orient a lancé le Colloque des Écoles chrétiennes francophones du Moyen-Orient, organisé tous les deux ans, alternativement en France et au Moyen-Orient.

Le 4ème  Colloque s’est tenu à Amman, les 16 et 17 juin 2023, sur le thème « L’avenir des jeunes des écoles chrétiennes au Moyen-Orient ».

Organisé en partenariat avec le secrétariat général des écoles catholiques de Jordanie, il réunira environ 200 participants, dont S. E. Alexis Le Cour Grandmaison, ambassadeur de France en Jordanie, les Secrétaires généraux de l’Enseignement Catholique du Moyen-Orient, Mgr Giovanni Pietro Dal Toso, Nonce Apostolique en Jordanie, ainsi que de nombreux directeurs d’écoles francophones chrétiennes du Moyen-Orient.

A cette occasion, une rencontre exceptionnelle a eu lieu entre divers responsables religieux et laïcs de l’enseignement catholique, provenant de six pays : Turquie, Liban, Syrie, Palestine, Jordanie et Egypte. Ensemble, les intervenants y témoignent de la façon dont leurs oeuvres s’efforcent d’apporter à la jeunesse le savoir et les valeurs dont elle a besoin pour participer au développement de la société. Bien que les situations soient différentes d’une région à une autre, chacun parvient à parler un « langage commun », s’accordant à souligner l’importance d’une « éducation intégrale » des enfants. On comprend ainsi la présence indispensable des oeuvres catholiques auprès de l’ensemble de la population, et pas seulement des chrétiens. Avec Père Youssef Nassr, Michel Bertet, Soeur Jihane Attalah, Père Rachid Mustrih, Père Yacoub Rafidi, Giselle Assal. Enregistré lors du 4e Colloque des Écoles chrétiennes francophones du Moyen-Orient intitulé « L’avenir des jeunes des écoles chrétiennes au Moyen-Orient » qui s’est tenu les 16 et 17 juin 2023 à Amman (Jordanie).

 


Programme :

Vendredi 16 juin 2023 :
(Avec traduction en langue arabe)

11h – 13h : Introductions

  • Mgr Pascal Gollnisch, Directeur général de L’Œuvre d’Orient
  • S.E. Mgr Jamal Daibes, Vicaire apostolique latin en Jordanie
  • M. Nabil Kharman, Secrétaire général de l’Enseignement Catholique de Jordanie
  • S. E. Alexis Le Cour Grandmaison, Ambassadeur de France en Jordanie

15h – 16h30 : Table ronde – « Quel projet de société les écoles chrétiennes du Moyen-Orient partagent-elles avec leurs élèves ? »

  • Michel Bertet – DEC en Turquie,
  • Sr Jihann Atallah – Principale du collège de Damas,
  • P. Rashid Mustrih o.f.m. – Directeur du collège Terra Sancta à Amman,
  • P. Youssef Nasr – SGEC du Liban,
  • P. Yacoub Rafidi – DEC de Palestine,
  • P. Amin Roumani – SGEC d’Egypte.

16h30 : Prof. Jamal Al Shalabi, Université Hachémite d’Amman

17h : Témoignages de jeunes anciens élèves des écoles chrétiennes, engagés au Moyen-Orient

19h : Cocktail dînatoire à l’Ambassade de France en Jordanie

Samedi 17 juin 2023

9h00 : Résultats de l’enquête réalisée auprès des élèves de terminale des écoles chrétiennes du Moyen-Orient – L’Œuvre d’Orient

9h30 1er atelier : Dissiper les inquiétudes

11h Témoignages :

  • Izmir : une fondation créée par d’anciens élèves qui financent des études en France à la condition que les étudiants reviennent en Turquie
  • Amman : les initiatives de l’entreprise Orange pour apprendre aux jeunes jordaniens les métiers des techniques de l’information

11h30 2e atelier : Enraciner l’appartenance et enseigner les valeurs chrétiennes

14h : Témoignage sur les actions de l’association Adyan au Liban, en Syrie et en Irak (Mme Nayla Tabara)

14h30 3e atelier : éduquer à la citoyenneté

16h : Restitution des ateliers (Œuvre d’Orient)

16h30 : Conclusions et perspectives, à partir des résultats des ateliers (Mgr Pascal Gollnisch)

17h : Messe d’envoi

 

[ACTUALITÉ] Prix littéraire 2023 : les lauréats

Dimanche 14 mai, Mme Hélène Carrère d’Encausse, Secrétaire perpétuel de l’Académie française, dévoilait le lauréat et la mention spéciale du 12e Prix littéraire de L’Œuvre d’Orient à l’occasion de la Journée des chrétiens d’Orient. Retrouvez le discours du Secrétaire perpétuel lors de la remise du prix en direct sur KTO.

M. Joachim Bouflet a remporté le Prix littéraire 2023 pour son livre Mariam, une sainte arabe pour le monde paru aux éditions du Cerf.

Mme Raphaëlle Ziadé a reçu pour sa part la mention spéciale pour son livre L’Art des chrétiens d’Orient. De l’Euphrate au Nil aux éditions Citadelles & Mazenod.

Unique dans sa catégorie, le Prix littéraire de L’Œuvre d’Orient récompense chaque année un ouvrage parlant avec espérance des chrétiens d’Orient.


GRAND PRIX : Joachim BOUFLET, Mariam, une sainte arabe pour le monde
(Éditions du Cerf, 2022)

Mariam Bawardi, en religion Marie de Jésus Crucifié (1846-1878), a été canonisée en 2015. Fidèle de l’Église grecque melkite catholique, elle est une figure de sainteté de l’Orient chrétien. Cette orpheline d’une famille libanaise de Terre sainte a passé sa courte vie dans plusieurs pays dont la France, où elle a été paroissienne de Saint-Nicolas-de-Myre à Marseille. Devenue religieuse, elle participe à la fondation du premier carmel féminin en Inde ainsi qu’à celle du couvent de l’Enfant-Jésus de Bethléem, où elle mourra. Miraculée, grande mystique, elle a des visions et a véritablement mené une vie de sainteté. Plus d’informations ici.

 

« Ce livre exprime l’itinéraire atypique d’une femme au carrefour de toutes les Églises d’Orient. Née en Terre sainte, dans une famille libanaise de l’Église grecque-catholique melkite, Mariam a vécu en Égypte, au Liban, et à Jérusalem. Son parcours l’a menée en France, et jusqu’en Inde. Mariam est une femme émouvante, un visage original de l’Orient chrétien. Figure d’une grande profondeur mystique du XIXe siècle, sa vie et ses expériences viennent bousculer nos idées si rationalistes. »
Antoine FLEYFEL, philosophe et théologien, directeur de l’Institut chrétiens d’Orient

Joachim BOUFLET est un historien français né en 1948. Spécialiste reconnu des phénomènes mystiques et de la sainteté, il mène des recherches et publie des ouvrages sur des figures de sainteté et sur les phénomènes surnaturels. Il est consultant auprès du Dicastère pour la cause des saints au Vatican.

 

MENTION SPECIALE : Raphaëlle ZIADÉ, L’Art des chrétiens d’Orient. De l’Euphrate au Nil
(Éditions Citadelles & Mazenod, 2022)

Une synthèse complète, enrichie des recherches les plus récentes. Un voyage géographique et historique au Proche-Orient, Mésopotamie et Levant, du Ier siècle au XIXe siècle. De nombreuses illustrations mettant en avant les créations foisonnantes des chrétiens d’Orient : peinture, orfèvrerie, architecture…
Plus d’informations ici.

 

 

« Raphaëlle Ziadé nous propose ici un travail d’une très grande richesse. C’est un livre qui a fait beaucoup pour les chrétiens d’Orient. Tout y est. »
Jean-François COLOSIMO, historien et théologien

Raphaëlle ZIADÉ est conservatrice des arts byzantins au Petit Palais et spécialiste du christianisme oriental. Elle a notamment été commissaire de l’exposition Chrétiens d’Orient. 2 000 ans d’histoire à l’Institut du monde arabe en 2017-2018.

 


Le jury, spécialiste de la question des chrétiens d’Orient :

Hélène CARRÈRE d’ENCAUSSE, Secrétaire perpétuel de l’Académie française, présidente du jury.

Christian CHESNOT, journaliste au service international de Radio France, spécialiste du Moyen-Orient.

Jean-François COLOSIMO, historien, théologien, directeur général des éditions du Cerf.

Antoine FLEYFEL, théologien et philosophe, directeur de l’Institut chrétiens d’Orient à Paris, professeur à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth et membre de L’Œuvre d’Orient.

Anne-Bénédicte HOFFNER, journaliste, directrice adjointe de la rédaction de La Croix.

Christian LOCHON, membre de l’Académie des Sciences d’Outre-Mer.

Daniel RONDEAU, académicien et écrivain, ancien ambassadeur à Malte et délégué permanent à l’UNESCO.

Marine de TILLY, journaliste pour le Point et le Figaro, grand reporter.

Thomas WALLUT, producteur, journaliste de l’émission « Chrétiens Orientaux, Foi, Espérance et Traditions » sur France 2.

Une voix pour les délégués de L’Œuvre d’Orient.

[ÉDITO] « L’Évangile est vérité, et la vérité nous rendra libres. »

Retrouvez en avant-première l’édito de Mgr Pascal Gollnisch, que vous pourrez lire dans le prochain Bulletin de L’Œuvre d’Orient.


Au moment où nous écrivons ces lignes, nous nous demandons où va le monde. Nous sommes dans la sidération face aux évènements : la guerre en Ukraine, les tensions autour de Taïwan, le prochain G7 qui se tiendra à Hiroshima dans un Japon qui se réarme comme l’Union Européenne, les prochaines élections de mai en Turquie et en Grèce avec leur lot d’incertitude, la grave crise armée au Soudan, la terrible et angoissante situation du Haut-Karabagh arménien, les tensions multiples en Terre Sainte où aucune trêve n’a été respectée durant le temps qui était à la fois la Pâque juive, la Pâques chrétienne et le ramadan.

Les principes  fondamentaux de l’Évangile

Ces événements dont nous sommes témoins définissent le contexte dans lequel nous pouvons agir pour le soutien de nos frères chrétiens en Europe de l’Est mais aussi au Proche-Orient, carrefour sensible aux tensions qui s’exercent sur lui en provenance des trois continents – Asie, Afrique, Europe – qui s’y rencontrent et souvent s’y affrontent.

Nous sommes inquiets mais pas paralysés. Bien au contraire, apparaît dans ce contexte l’importance et l’urgence du rôle des chrétiens. Nous sommes absolument convaincus que l’Évangile donne aux chrétiens les clés pour la seule véritable vision du monde et de l’histoire, malgré les faiblesses passées ou actuelles de certains hommes d’Église, faiblesses qui sont toujours des trahisons de l’Évangile et non une application de ce dernier.

Bien sûr, l’Évangile ne permet pas de résoudre tous les problèmes de la planète, mais il apporte les principes fondamentaux qui peuvent permettre de les résoudre. Pour la paix, il demande le refus de la violence et le respect de chaque peuple ; il défend la vie, y compris des plus fragiles ; il défend la famille qui n’est pas qu’un modèle « traditionnel », mais son cœur, la cellule de base de la vie en société, avec un égal respect de l’homme et de la femme ; il prône une écologie responsable dans un développement humaniste intégral où la personne humaine tient une place et une mission particulières. Il prône un modèle où la propriété individuelle est respectée mais doit s’articuler avec le souci de la justice. L’Évangile porte une vision de la personne humaine indissolublement corps et esprit. Il veut le pardon, la douceur, l’espérance, la vérité : il admire le travail des chercheurs et des veilleurs. Il croit à la rédemption. Il compatit à toute souffrance.

Soyons fiers d’être chrétiens !

L’Évangile : la force des chrétiens

Les chrétiens d’Orient peuvent et doivent mettre en pratique les principes de l’Évangile dans les régions où ils vivent. Leur force ne vient pas d’un dispositif politique, d’un carnet de chèques ou d’une bande armée. Elle n’est pas proportionnée au pourcentage de la population qu’ils représentent. Elle ne dépend pas de l’hostilité ou de la complaisance de la population au milieu de laquelle ils vivent.

Leur force, leur seule force, c’est l’Évangile. L’Évangile est vérité, et la vérité nous rendra libres. Le Christ est le chemin, la vérité et la vie.

En Terre Sainte, les chrétiens sont les seuls qui parlent à tous, comme l’a reconnu à Jérusalem le Président de la République française. En Ukraine, les gréco-catholiques sont au service de la population affligée, quelle que soit son appartenance religieuse. Au Moyen-Orient, les écoles catholiques reçoivent des élèves chrétiens et musulmans, et les forment à se respecter. En Irak, le Patriarche chaldéen, le Cardinal Sako se bat pour la pleine citoyenneté pour tous, chrétiens et autres. Partout, les hôpitaux et les centres sociaux chrétiens reçoivent les malades, les personnes handicapées, les personnes âgées , les plus démunis de toutes confessions.

Toutes ces actions, que l’Œuvre d’Orient est fière de soutenir grâce à la générosité de nos donateurs, sont implicitement nées de l’Évangile. Il faut rendre ce lien plus explicite, le transformer en une vision pour les sociétés du Moyen-Orient de demain. Bien sûr, il faudra pour cela des ouvriers : des laïcs formés, prêts à prendre des initiatives au nom de leur baptême, dans leur domaine propre, celui de la construction sociale de la cité. Bien sûr, il faudra nouer des alliances avec les hommes et les femmes de bonne volonté qui partagent ces valeurs. Tout cela viendra. Du 18 au 20 avril, à Chypre, une très belle rencontre de toutes les Églises du Moyen-Orient a montré les épreuves mais aussi les atouts des chrétiens d’Orient. Leur nombre n’est pas la condition première. Ce qui est premier est la conviction de servir la vérité.

[EVENEMENT] Messe annuelle de L’Œuvre d’Orient le 14 mai en l’église Saint-Sulpice

CP – Messe annuelle de L’Œuvre d’Orient

Dimanche 14 mai à 15h

Église Saint-Sulpice (Paris 6e)

 

En communion avec l’ensemble des Églises orientales

La messe annuelle de L’Œuvre d’Orient sera célébrée cette année selon le rite assyro-chaldéen par Mgr Antoine Audo, évêque chaldéen d’Alep en Syrie. La cérémonie aura lieu le dimanche 14 mai à 15h en l’église Saint-Sulpice, à l’occasion de la Journée des chrétiens d’Orient. La Divine Liturgie sera retransmise en direct par la chaîne de télévision KTO TV.

À l’issue de la célébration, Mme Hélène Carrère d’Encausse, Secrétaire perpétuel de l’Académie française, remettra le 12e Prix littéraire de L’Œuvre d’Orient.

 

L’Église chaldéenne

L’Église chaldéenne est issue de l’ancienne Église de l’Orient. Fondée au début du christianisme par l’Apôtre saint Thomas, l’Église de l’Orient s’est séparée des autres Églises après le concile d’Éphèse (431). En 1552, une partie des fidèles et du clergé de l’Église de l’Orient rétablit son union avec le pape et devient une partie intégrante de l’Église catholique. Pour la distinguer de l’Église de l’Orient non-unie dont elle est issue, elle prend le nom d’Église chaldéenne.

Le patriarche de l’Église chaldéenne, siégeant à Bagdad (Irak), est Sa Béatitude le cardinal Louis Raphaël Ier Sako. Le rite assyro-chaldéen est célébré en syriaque oriental, un dialecte proche de l’araméen parlé par le Christ.

Au début du XXe siècle, le nationalisme turc entraîne une montée des violences contre les chrétiens autochtones qui culmine en 1915 avec le génocide assyro-chaldéen, parallèle au génocide arménien. Au moins 250 000 Assyro-Chaldéens périssent au cours de ce massacre. Les Assyro-Chaldéens ont été particulièrement impactés par l’émergence d’Al-Qaïda et de l’État islamique en Syrie et en Irak. Ils ont subi violences, persécutions et assassinats ciblés entraînant un exode important de la population. Les 2/3 des chrétiens d’Irak ont quitté leur terre depuis 1991.

 

Principaux pays de résidence des Assyro-Chaldéens : Proche-Orient (Iran, Irak, Syrie, Liban et Turquie), Europe (France, Angleterre, Benelux, Scandinavie), Amérique du Nord (USA et Canada) et Océanie (Australie et Nouvelle-Zélande).

Nombre de fidèles chaldéens (catholiques, unis à Rome) : 800 000 fidèles

Nombre de fidèles assyriens (non-unis) : 400 000 fidèles

Nombre total d’Assyro-Chaldéens : 1,2 millions de fidèles (dont 30 000 en France)

 

[ÉGYPTE] Le témoignage de Lucie : « Je me sens grandie de cette expérience qui m’a poussée à aller au delà de moi-même. »

L’Égypte est en ce moment frappée de plein fouet par une crise économique sans précédent : avec 17 milliards de dollars de dette nationale, une dévaluation de la livre égyptienne à près de la moitié de sa valeur en un an, et une explosion de la hausse des prix, les familles dans le besoin ont de plus en plus de mal à nourrir leurs enfants. Le kilo de viande qui était avant à 120 livres en coûte aujourd’hui 270 et ne cesse d’augmenter.

Et pourtant, loin de se replier sur elle même, la communauté chrétienne de Qusiya redouble d’efforts et d’imagination pour entretenir sa cohésion. Les travailleurs se cotisent pour pourvoir aux besoins des plus démunis, les jeunes étudiants donnent de leur temps et de leur bonne humeur pour égayer les personnes âgées, les sœurs s’assurent que personne n’est délaissé et rendent visite aux veuves solitaires. Réunions de mouvements de jeunes, groupe de prière des mères de famille, cours de sport, il y a toujours autant de vie et de d’entrain et la grande cour de la communauté ne désemplit pas.


NOËL

La deuxième fête de Noël que nous avons célébrée s’est tenue le 7 janvier, deux semaines après Noël latin, et correspondait au Noël copte. En effet, les chrétiens d’Égypte, en immense majorité coptes orthodoxes, suivent le calendrier alexandrin qui est dérivé du calendrier égyptien antique et est décalé d’environ deux semaines par rapport au calendrier grégorien que suivent notamment les catholiques latins. Cette fête fut précédée de 43 jours de jeûne pendant lesquels les orthodoxes respectent un régime végétarien.

La grande messe de Noël, le 6 janvier jusqu’à minuit, fut l’occasion pour toutes les familles de se retrouver, notamment celles, très nombreuses, dont le père de famille travaille au Koweït.

Pour aider les familles les plus démunies à célébrer festivement Noël, les sœurs ont organisé comme chaque année une distribution de paniers de nourriture : chaque foyer a reçu 1kg de pâtes, 1kg de riz, du beurre, de l’huile et de la viande fraîche. Nous avons déposé un sac à chaque maison en sillonnant les rues de Zarabi, le quartier pauvre de Qusiya. Dans ce quartier, les enfants jouent ensemble dans la rue, les mères cuisinent sur le pas de la porte et les hommes se réunissent au café pour partager une chicha. La précarité n’ôte pas le sourire du visage des enfants qui inventent des jeux avec ce qu’ils ont sous la main, des pneus de voiture ou des morceaux de bois. C’est dans ces maisons qu’habitent la plupart des élèves qui participent au soutien scolaire Better Life et que je vois quotidiennement après ma matinée au dispensaire ; je croise plusieurs d’entre eux à chaque fois que je visite le quartier de Zarabi. Ils m’interpellent avec un grand sourire (« Ya Loucie ! ») et me présentent leurs amis.

 

DEIR AL MUHARRAQ

Le Deir al Muharraq, monastère dit des « terres brûlées », est un grand lieu de pèlerinage et de recueillement des chrétiens de la région. Une centaine de moines coptes vivent au rythme des prières entourés d’églises et de bâtiments dont les origines s’échelonnent du XIIe au XXe siècle.

L’histoire raconte que là où a été bâti le monastère se tenait au Ier siècle une petite cabane, utilisée par les commerçants itinérants pour prendre du repos, et dans laquelle la Sainte Famille aurait élu domicile pour les six derniers mois de sa fuite en Égypte. Cette conviction s’appuie notamment sur le verset 19 du chapitre 19 du Livre d’Isaïe : « En ce même temps, il y aura un autel à l’Éternel au milieu du pays d’Égypte ». Al Muharraq est en effet géographiquement situé précisément au milieu des lignes Nord-Sud et Est-Ouest qui relient les frontières égyptiennes. Jésus aurait donc vécu pendant une demi-année dans ce lieu lorsqu’il était âgé d’environ 5 ans, juste avant le retour de la Sainte Famille vers Nazareth.

Nous avons eu la chance de visiter tous les bâtiments ancestraux du monastères, guidés par Lazare, un jeune diacre ayant trouvé sa vocation de moine il y a 8 ans. Il nous a mené dans l’ancienne forteresse construite et rénovée plusieurs fois entre le VIIIe et le XIIe siècle pour permettre aux moines de soutenir un éventuel siège lors des pillages barbares. La forteresse est fermée au public en raison de son exiguïté, mais la chapelle qu’elle renferme est toujours le lieu quotidien de prière des moines qui se relaient par groupe pour assurer une présence dans le lieu.

La vie monastique copte diffère beaucoup de celle des ordres latins que nous connaissons. Tous les moines coptes appartiennent au même ordre et organisent leur journée comme ils le souhaitent avec très peu d’obligations communautaires : certains préfèrent se consacrer à la prière et l’étude de manière solitaire, d’autres ont un travail et suivent les offices en groupe.

 

ALEXANDRIE

La mission de ma co-volontaire Agnès s’est achevée au mois de janvier et nous avons clôturé son engagement par une semaine de voyage à la découverte de nouvelles splendeurs égyptiennes.

Première étape : Alexandrie, la perle de l’Orient. Cette ville garde encore quelques vestiges de sa splendeur passée. D’immenses villas tombent à présent en ruine faute d’entretien et laissent place peu à peu à des immeubles récents moins chargés d’Histoire. L’air marin donne pourtant beaucoup de charme à la promenade sur la corniche, bordée de cafés et de restaurants qui ont les pieds dans l’eau.

La nouvelle bibliothèque d’Alexandrie, inaugurée en 2022, est le repaire de tous les étudiants qui viennent y trouver un cadre de travail exceptionnel par sa richesse culturelle. Nous avons pris le temps de feuilleter quelques uns des millions d’ouvrages accessibles au public dans les 20.000 m² de la grande salle de lecture.

 

LE FAYOUM

Deuxième étape : l’oasis du Fayoum. Cette oasis artificielle à 2h du Caire est un repaire pour les expatriés à la recherche de calme et de nature, et nous avons passé deux jours à déambuler dans le village de potiers et à découvrir le désert. Nous avons admiré les milles facettes de ce dernier : montagnes rocailleuses bordant des lacs, mer de dunes, plaines arides à perte de vue, les paysages se succèdent et ne se ressemblent pas. Un musée au cœur des montages exposait au public les squelettes monumentaux de dinosaures de plusieurs dizaines de mètres de long, premiers ancêtres des baleines, qui ont été retrouvés encastrés dans les pierres du Fayoum par des archéologues.

Une séance de surf de sable et un thé bédouin préparé par notre guide sur le feu et apprécié dans le silence écrasant du désert ont achevé notre découverte de cette terre stérile qui recouvre presque toute la surface de l’Égypte.

 

FIN DE MISSION

Les dernières semaines du mois de février marquent la fin de ma mission à Qusiya. Un peu de recul sera indéniablement nécessaire pour mesurer tout ce que ces six mois m’auront apporté ; je peux néanmoins voir tout le chemin parcouru depuis mes premiers pas en Haute-Égypte.

Le défi à relever a été la barrière de la langue. Je me souviens de ma frustration des premières semaines, étant incapable de suivre les conversations et ayant beaucoup de mal à me faire comprendre, même sur les sujets les plus simples. A force de persévérance et d’apprentissage de listes de vocabulaires, les progrès ont été réguliers et très gratifiants ! Je ne suis toujours pas capable de soutenir une conversation aisément mais je peux suivre une bonne partie des discussions et échanger de manière simple avec ceux que je rencontre. Dialogues avec les patients du dispensaire, jeux avec les enfants ou même interrogatoire de police (rassurez-vous, je n’avais rien à me reprocher :), ces rudiments d’arabe m’ont ouvert de nouvelles portes dans les relations et m’ont aidé à m’intégrer de mieux en mieux.

Cependant, bien que j’ai apprécié pouvoir davantage communiquer avec eux et apprendre à les connaître plus personnellement, les personnes qui m’entouraient n’ont pas attendu de comprendre mon baragouin pour m’accueillir à bras ouverts. Que ce soient les sœurs de la communauté qui ont fait de leur maison la mienne grâce à leur gentillesse et leur prévenance, mes collègues du dispensaire qui ont veillé à mon adaptation progressive, ou les enfants de Better Life qui n’ont pas eu besoin de long discours pour me partager leurs joies et leurs tristesses, il n’a pas fallu si longtemps pour que je me sente à ma place. Sillonner les rues de la villes qui me paraissaient au début si rudes est devenu un plaisir grâce aux saluts des commerçants qui me reconnaissaient et aux checks enthousiastes des enfants que je croisais.

J’étais désireuse de partir à la rencontre de nos frères chrétiens d’Orient pour partager leur quotidien et apprendre comment ils vivent leur foi dans des régions où ils subissent de l’oppression. J’ai découvert alors une communauté chrétienne fière de sa foi, forte de ses valeurs et extrêmement soudée par les épreuves qu’elle traverse. Même les paroisses des petits villages de campagne ont un dynamisme à faire pâlir bon nombre de nos paroisses parisiennes.

La mission n’a bien sûr pas été facile tous les jours. Être maintenue hors d’une zone de confort pendant plusieurs mois m’a demandé de faire preuve de plus de persévérance et de résilience que je n’aurais imaginé ; mais ayant pu compter sur le soutien de ma famille, de mes amis et des responsables de L’Œuvre d’Orient pendant les moments difficiles, je me sens aujourd’hui grandie de cette expérience qui m’a poussée à aller au delà de moi-même.

Je rentre alors en France heureuse et fière d’avoir entrepris ce projet, immensément reconnaissante envers tous ceux qui m’ont accueillie et avide de témoigner de leur histoire.

 

CP – Arménie : le génocide se poursuit dans le Haut-Karabagh / Artsakh

Depuis cent trente-trois jours, soit plus de quatre mois, le Haut-Karabagh (Artsakh) est totalement isolé du monde extérieur. Exclusivement peuplée d’Arméniens cette région est enclavée dans le territoire de l’Azerbaïdjan en raison des aléas de l’histoire soviétique.

Le 12 décembre dernier, violant sept articles sur neuf du cessez-le-feu signé en 2020, l’Azerbaïdjan a déployé un blocus armé dans le corridor de Latchine, unique voie reliant le Haut-Karabagh à l’Arménie. Ce blocus isole ainsi le Haut-Karabagh de sa seule source d’approvisionnement en alimentation, en médicaments et en énergie. Depuis plus de quatre mois maintenant, le Haut-Karabagh est plongé dans une situation de pénurie de produits de première nécessité (nourriture, produits d’hygiène, médicaments, carburants et électricité). Aujourd’hui, 20 000 élèves ne sont plus scolarisés dans le Haut-Karabagh et 860 entreprises locales ont suspendu leurs activités économiques. Les 120 000 Arméniens qui peuplent la région sont soumis à de grandes privations.

Par ses prises de parole et par ses actions, le gouvernement de Bakou a manifesté un esprit qui n’est pas sans rappeler celui des acteurs du génocide arménien de 1915. Avec ce blocus, l’Azerbaïdjan entend vider toute la population arménienne du Haut-Karabagh en l’asphyxiant.

Le 15 novembre 2022 déjà, le Sénat français votait à la quasi-unanimité une résolution demandant le retrait des troupes azerbaïdjanaises qui maintenaient une présence dans le corridor de Latchine.

Dès le 12 décembre, L’Œuvre d’Orient a fermement condamné ce blocus armé inacceptable. Les actions de l’Azerbaïdjan dans le corridor de Latchine bafouent les droits humains les plus fondamentaux.

Ces quatre derniers mois, de nombreuses instances gouvernementales et non-gouvernementales se sont jointes à cette condamnation. Le 19 janvier 2023, le Parlement européen a adopté une résolution sur les conséquences humanitaires du blocus dans le Haut-Karabakh, appelant l’Azerbaïdjan à ouvrir immédiatement le corridor. La Cour internationale de justice a rendu un arrêt le 22 février 2023 pour les Nations unies, demandant à l’Azerbaïdjan d’ouvrir immédiatement le corridor. Amnesty international a également fait part de ses préoccupations et appelé à lever le blocus sans plus attendre pour mettre fin à la crise humanitaire.

Face à cette situation dont l’urgence ne cesse de s’amplifier, L’Œuvre d’Orient en appelle à toutes les instances nationales, européennes et internationale. Laisser l’Azerbaïdjan vider en toute impunité le Haut-Karabagh de sa population ouvrirait la voie à toutes les pires transgressions des droits de l’Homme à l’avenir. Avec le blocus du corridor de Latchine, c’est le génocide arménien qui se poursuit. Les Arméniens ont acquis par leur sang le droit de vivre en paix.

L’Œuvre d’Orient lance une pétition pour la réouverture du corridor de Latchine et la libre circulation des hommes et des biens. Vous la trouverez ici.

Horaires de la Semaine sainte avec les chrétiens d’Orient de France

Célébrer la Semaine sainte avec la communauté gréco-catholique ukrainienne en France :

Cathédrale Saint-Volodymyr-le-Grand de Paris des Ukrainiens, 51 rue des Saints-Pères, 75006 Paris :

Jeudi 6 avril : Jeudi saint

9h : Liturgie du Jeudi saint, Office du lavement des pieds

 

Vendredi 7 avril : Vendredi saint

9h : Heures royales

10h30 : Vêpres avec exposition du Saint-Suaire

18h : Matines du Samedi saint

 

Samedi 8 avril : Samedi saint

9h : Vêpres avec Divine Liturgie

21h30 : Divine Liturgie, bénédiction des paniers de Pâques

 

Dimanche 9 avril : Dimanche de Pâques

Divine Liturgie à 8h ; 10h ; 12h

 


Paroisse catholique byzantine Saint-Irénée-de-Lyon,

6 Place Saint-Irénée, 69005 Lyon :

Jeudi 6 avril : Jeudi saint

17h30 : Vêpres et Liturgie de saint Basile suivis de l’Office du lavement des pieds

20h45 : Matines du Vendredi Saint avec douze lectures d’Évangile

 

Vendredi 7 avril : Vendredi saint

12h15 : Heures royales (Sexte et None)

17h30 : Vêpres et Ensevelissement du Christ

20h45 : Matines du Samedi Saint avec le chant des thrènes funèbres et procession du linceul

 

Samedi 8 avril : Samedi saint

12 heures : Vêpres avec 15 lectures de l’Ancien Testament et Liturgie de saint Basile

 

Dimanche 9 avril : Dimanche de Pâques

5h30 : Office de minuit (report du linceul)

6h15 : procession autour de l’église, Matines et Liturgie de saint Jean Chrysostome

Bénédiction des mets de Pâques à l’issue de la célébration.

 


Paroisse catholique byzantine Sainte-Trinité,

39 rue François Gérard, 75016 Paris :

Jeudi 13 avril : Jeudi saint

12h : Liturgie de saint Basile

18h : Célébration des Saintes Souffrances (« Douze Évangiles »)

 

Vendredi 14 avril : Vendredi saint

12h : Vêpres (Ensevelissement du Christ)

19h : Matines

 

Samedi 15 avril : Samedi saint

10h : Liturgie de saint Basile

 

Samedi 15 avril au soir : Vigile pascale

21h30 : Office de minuit

22h : Procession, Matines, et Liturgie de Pâques

 


Paroisse catholique byzantine grecque Saint-Spiridon en Corse,

rue du Père Chappet, 20130 Cargèse :

Vendredi 7 avril : Vendredi saint

21h30 : Éloge funèbre du Christ et procession

 

Samedi 8 avril : Veillée pascale

23h45 : Messe de la veillée de Pâques

 

Lundi 10 avril : Lundi de Pâques, dit « Lundi du Renouveau »

9h30 : Messe, procession et bénédiction des campagnes

 


Église grecque-catholique melkite Saint-Julien-le-Pauvre,

1 rue Saint-Julien-le-Pauvre, 75005 Paris :

Jeudi 6 avril : Jeudi saint

11h : Vêpres et Divine Liturgie de saint Basile

19h : Office de la Sainte et Vivifiante Passion

 

Vendredi 7 avril : Vendredi saint

9h30 : Office des Grandes Heures

11h : Office de la Descente de la Croix

19h : Office des Funérailles de Notre Seigneur Jésus-Christ

 

Samedi 8 avril : Samedi saint

11h : Vêpres et Divine Liturgie de saint Basile

 

Dimanche 9 avril : Dimanche de Pâques

6h : Office de l’Assaut et Divine Liturgie

11h : Divine Liturgie de saint Jean Chrysostome

(Bénédiction des œufs à la fin de chaque célébration)

 


Église grecque-catholique melkite Saint-Nicolas-de-Myre,

19 Rue Edmond Rostand, 13006 Marseille :

Jeudi 6 avril : Jeudi saint

18h00-20h00 : Liturgie du Jeudi saint

 

Vendredi 7 avril : Vendredi saint

18h00-20h00 : Liturgie du Vendredi saint

 

Samedi 8 avril : Samedi saint

10h30-12h00 : Liturgie du Samedi saint

 

Dimanche 9 avril : Dimanche de Pâques

10h00-12h00 : Liturgie de Pâques

 


Abbaye grecque-catholique melkite Saint-Étienne d’Aubazine,

2 Place de l’Église, 19190 Aubazine :

Jeudi 6 avril : Jeudi saint

8h00 : Matines

17h00 : Vêpres et Divine Liturgie de saint Basile

21h00 : Office des Saintes Souffrances (les Douze Évangiles de la Passion)

 

Vendredi 7 avril : Vendredi saint

8h00 : Heures royales de Prime et Tierce

11h30 : Heure royale de Sexte

15h00 : Heure royale de None

18h00 : Vêpres de la Descente de Croix

21h15 : Office de l’Ensevelissement (lamentations funèbres)

 

Samedi 8 avril : Samedi saint

16h30 : Vêpres et Divine Liturgie de saint Basile

 

Dimanche 9 avril : Dimanche de Pâques

6h45 : Assaut, Matines et Divine Liturgie

18h00 : Vêpres de Pâques

 


Célébrer le Triduum pascal avec la communauté chaldéenne :

Jeudi 6 avril : Jeudi saint

Église Saint-Thomas-Apôtre, Sarcelles : 17h30 et 20h

Église Saint-Jean-Apôtre, Arnouville : 17h30 et 20h

Église Sainte-Trinité, Sarcelles Lochères : 17h

Église Saint-Denis, Clichy-sous-Bois : 17h

Notre-Dame de Chaldée, Paris 18e : 18h

Notre-Dame de Chaldée, Marseille 12e : 18h30

Paroisse Saint-Éphrem des chaldéens, (église Saint-Joseph), Vaulx-en-Velin : messe à 20h ; veillée de prière avec Jésus à 23h30

 

Vendredi 7 avril : Vendredi saint

Église Saint-Thomas-Apôtre : 17h30 et 20h

Église Saint-Jean-Apôtre : 17h30 et 20h

Église Sainte-Trinité : 17h

Église Saint-Denis : 17h

Église Notre-Dame-de-Chaldée, Paris : 18h

Église Notre-Dame-de-Chaldée, Marseille : 19h

Paroisse Saint-Éphrem des chaldéens : 20h

 

Samedi 8 avril : Samedi saint – Office et messe de la Résurrection

Église Saint-Thomas-Apôtre : 16h30 / 18h30 / 21h / 23h

Église Saint-Jean-Apôtre : 16h30 / 18h30 / 21h / 23h

Église Sainte-Trinité : 18h30

Église Saint-Denis : 19h

Église Notre-Dame-de-Chaldée, Paris : 19h

Église Notre-Dame-de-Chaldée, Marseille : 20h30

Paroisse Saint-Éphrem des chaldéens : 20h

 

Dimanche 9 avril : Dimanche de Pâques

Église Saint-Thomas-Apôtre : 11h

Église Saint-Jean-Apôtre : 11h

Notre-Dame-de-Chaldée, Marseille : 11h

Paroisse Saint-Éphrem des chaldéens : 11h30

 


Célébrer la Semaine sainte avec la communauté catholique arménienne :

Cathédrale Sainte-Croix des Arméniens, Paris 3:

Jeudi 6 avril 2023 : Jeudi saint

16h00 à 18h30 : Cérémonie du lavement des pieds et Messe concélébrée

20h00 à 23h00 : Veillée avec le Christ souffrant

 

Vendredi 7 avril : Vendredi saint

18h00 à 19h00 : Vêpres et Cérémonie de la Sépulture du Christ.

 

Dimanche 9 avril : Dimanche de Pâques

11h00 à 13h00 : Messe solennelle célébrée par Mgr Élie Yéghiayan

 

Église Saint-Grégoire-l’Illuminateur, 95400 Arnouville :

Vendredi 7 avril : Vendredi saint

8h30 : Chemin de Croix

 

Samedi 8 avril : Samedi de Pâques :

18h30 : Messe solennelle célébrée par Mgr Élie Yeghiayan

 

Paroisse catholique arménienne de Lyon, 91 Rue Tronchet, 69006 Lyon :

Jeudi 6 avril : Jeudi saint

16h00 : Cérémonie du lavement des pieds, suivie de la Messe (en arménien)

18h30 : Cérémonie du lavement des pieds, suivie de la Messe (en arabe)

 

Vendredi 7 avril : Vendredi saint

16h00 : Vêpres et sépulture du Seigneur (en arménien)

18h30 : Vêpres et sépulture du Seigneur (en arabe)

 

Samedi 8 avril : Vigile pascale

18h30 : Messe de Pâques (en arabe)

 

Dimanche 9 avril : Dimanche de Pâques

10h30 : Messe solennelle de Pâques

 

Paroisse catholique arménienne de Valence, 25 rue Berthelot, 26000 Valence :

Vendredi 7 avril : Vendredi saint

16h00 : Vêpres et Sépulture du Seigneur

 

Dimanche 9 avril : Dimanche de Pâques

11h00 : Messe solennelle de Pâques

 

Église Saint-Grégoire-l’Illuminateur, 26 rue Sibié, 13001 Marseille :

Jeudi 6 avril : Jeudi saint

15h30 : Messe solennelle, cérémonie du Lavement des pieds

 

Vendredi 7 avril : Vendredi saint

15h30 : Chemin de Croix

 

Dimanche 9 avril : Dimanche de Pâques

10h30 : Messe solennelle

 

Paroisse Saint-Nersès-Shnorhali, 13 Rue Asile Alamagny, 42400 Saint-Chamond :

Jeudi 6 avril : Jeudi saint

18h00 : Messe du Jeudi saint et Cérémonie du lavement des pieds

 

Vendredi 7 avril : Vendredi saint

18h00 : Chemin de croix, Lectures bibliques

 

Samedi 8 avril : Vigile pascale

18h00 : Messe de Vigile de Pâques

 

Dimanche 9 avril : Dimanche de Pâques

10h30 : Messe solennelle de Pâques

 


Célébrer le Triduum pascal avec la communauté gréco-catholique roumaine,

Maison diocésaine, 4 avenue Jean XXIII, 57000 Metz :

Jeudi 6 avril : Jeudi saint

19h30 : Lavement des pieds et lecture des « Douze Évangiles »

 

Vendredi 7 avril : Vendredi saint

19h30 : Confessions, chemin de Croix et Sépulture du Christ

 

Samedi 8 avril : Samedi saint

9h : Liturgie de saint Basile

 

Dimanche 9 avril : Dimanche de Pâques

Laudes et messe

CP – Ordination de Mgr Mourad, archevêque de Homs : une espérance dans le chaos syrien

 

L’ordination de Mgr Mourad ce vendredi 3 mars intervient alors que le pays compte ses morts liés au tremblement de terre.

L’Œuvre d’Orient est présente ce vendredi 3 mars à l’ordination de Mgr Jacques Mourad, nouvel archevêque syriaque catholique de Homs. Né en 1968, il fonde en 1993 une communauté monastique syriaque œcuménique avec le père jésuite Paolo Dall’Oglio, au monastère Deir Mar Moussa al-Habachi.

Il vit l’enlèvement et la disparition du père Paolo par l’État islamique en 2013. Deux ans plus tard, le père Jacques Mourad est lui-même enlevé par Daesh et détenu pendant 5 mois avant de parvenir à s’échapper avec l’aide d’amis musulmans. Figure du dialogue œcuménique et islamo-chrétien, il est élu archevêque de Homs par le synode syriaque catholique en janvier 2023.

Son ordination a lieu moins d’un mois après le séisme meurtrier qui a frappé le sud de la Turquie et le nord de la Syrie pour lequel L’Œuvre d’Orient a créé un fonds d’urgence pour venir en aide aux sinistrés.

 

Tremblement de terre et actions terrain

Les communautés chrétiennes d’Alep ont immédiatement ouvert leurs églises, couvents et salles paroissiales le 6 février dernier pour accueillir des milliers de déplacés ayant perdu leur habitation. Le lendemain de la catastrophe, nos collaborateurs ont pu acheminer de Beyrouth à Alep un convoi de plus de 5 200 couvertures à destination des populations se retrouvant sans abri dans le froid hivernal. Et ce jeudi 2 mars, Vincent Gelot, directeur Liban-Syrie de L’Œuvre d’Orient, conduit un nouveau convoi d’aide humanitaire contenant plus de 6 000 pots de lait maternel en poudre et 120 000 couches, qui seront distribués par les communautés religieuses d’Alep, notamment les maristes bleus, à toute la population.

 

Sanctions internationales et aide humanitaire

L’Œuvre d’Orient se réjouit de l’assouplissement des sanctions visant la Syrie de la part de la France et de l’Union européenne à la suite du séisme. Elle encourage les différentes instances internationales à poursuivre en ce sens afin d’apporter une aide plus abondante à une population syrienne en état d’urgence humanitaire.

À travers 17 communautés identifiées pour venir en aide aux victimes du séisme, L’Œuvre d’Orient continue sa mission auprès de toute la population. Elle s’unit aux intentions de Mgr Jacques Mourad et prie pour la fécondité de son nouveau ministère.

[TERRE SAINTE] Les patriarches de Jérusalem appellent au calme

Alors que la Terre sainte connaît une escalade des violences depuis le début de l’année 2023, les patriarches et chefs des différentes Églises de Jérusalem ont renouvelé leur appel pressant au calme et à la paix, dans un communiqué daté du 1er mars 2023.

 


 

Deuxième déclaration concernant le cycle croissant de la violence en Terre Sainte

Publié le: March 01 Wed, 2023

Nous, Patriarches et Chefs des Églises de Jérusalem, sommes attristés par la dernière escalade de violence en Terre Sainte.

Dans la nuit du dimanche 26 février, des dizaines de colons israéliens se sont déchaînés dans la ville palestinienne de Huwara, près de Naplouse, tuant un homme, blessant des dizaines de personnes avec des barres de métal et des gaz lacrymogènes, incendiant des dizaines de bâtiments et de voitures. Ces actes ont eu lieu en guise de représailles après qu’un Palestinien armé a tué deux colons israéliens près de la même ville – acte qui lui-même répondait au meurtre de onze Palestiniens à Naplouse la semaine précédente.

Cette récente escalade s’est produite pendant et après la conclusion d’une rare rencontre entre les dirigeants israéliens et palestiniens à Aqaba, en Jordanie, au cours de laquelle Israël a promis de mettre un terme à l’expansion des colonies dans les zones palestiniennes, et d’arrêter, avec les Palestiniens, une escalade en spirale et insensée.

Ces développements douloureux rendent encore plus nécessaire non seulement la réduction immédiate des tensions en paroles et en actes, mais aussi la recherche d’une solution plus durable au conflit israélo-palestinien, dans le respect de la légitimité et des résolutions internationales.

Avec toutes les personnes de bonne volonté, nous prions le Seigneur pour la paix et la justice dans notre chère Terre Sainte, où tous ont été tourmentés par ce conflit douloureux et de longue durée.

– Les Patriarches et Chefs des Églises de Jérusalem