Visite du pape François en Roumanie du 31 mai au 2 juin 2019

« Cheminons ensemble »

Le pape François fera sa première visite apostolique en Roumanie, du 31 mai eu 2 juin 2019, sur le thème « Cheminons ensemble ». Cette visite se déroule 20 ans après celle de Jean-Paul II, qui avait été le premier pape à poser le pied en Roumanie.

La visite du pape est avant tout pastorale : le Saint-Père vient visiter l’Église gréco-catholique roumaine, « confirmer [les fidèles] dans leur foi » et « appeler à l’unité ». Il béatifiera sept évêques gréco-catholiques martyrs sous le communisme. Il vient également rencontrer l’Église orthodoxe roumaine.

Programme du pèlerinage

Vendredi 31 mai 2019. Journée consacrée aux autorités et à l’Église orthodoxe

ROME-BUCAREST

8h10 Départ en avion de l’aéroport de Rome – Fiumicino pour Bucarest
11h30 Arrivée à l’aéroport international Henri Coanda-Otopeni à Bucarest
Accueil officiel à l’aéroport
12h05 Cérémonie de bienvenue à l’entrée du palais présidentiel Cotroceni
12h20 Visite de courtoisie au président de la Roumanie au palais présidentiel Cotroceni
12h50 Rencontre avec le Premier ministre dans la salle Unirii au palais présidentiel Cotroceni
13h Rencontre avec les autorités, la société civile et le corps diplomatique au palais Cotroceni
15h45 Rencontre privée avec le Patriarche au palais patriarcal
16h15 Rencontre avec le Synode permanent de l’Église orthodoxe roumaine au palais patriarcal
17h Prière du Notre-Père dans la nouvelle cathédrale orthodoxe
18h10 Messe dans la cathédrale catholique Saint-Joseph

Samedi 1 juin 2019. Rencontre mariale avec les jeunes et les familles.

BUCAREST-BACAU-SUMULEU-CIUC-IASI-BUCAREST

9h30 Départ en avion pour Bacau
10h10 Arrivée à l’aéroport de Bacau et transfert en hélicoptère à la base aérienne de la Brigade de montagne Miercurea-Ciuc
11h30 Messe au sanctuaire de Sumuleu-Ciuc
 16h10 Transfert du Saint-Père en hélicoptère à l’aéroport de Iaşi
17h25 Visite à la Cathédrale de Iaşi
17h45 Rencontre mariale avec les jeunes et leurs familles sur l’esplanade du palais de la Culture de Iaşi
19h Départ en avion pour Bucarest
20h Arrivée à l’aéroport Henri Coanda-Otopeni de Bucarest

 

Dimanche 2 juin 2019

BUCAREST-SIBIU-BLAJ-SIBIU-ROME

9h Départ en avion pour Sibiu
9h40 Arrivée à l’aéroport de Sibiu et transfert en hélicoptère à Blaj
11h Divine Liturgie avec la béatification des sept évêques grec-catholiques martyrs sur le Champ de la Liberté à Blaj
12h Regina Coeli
13h25 Déjeuner avec la Suite papale
15h45 Rencontre avec la communauté Rom de Blaj
16h35 Transfert du Saint-Père en hélicoptère à l’aéroport de Sibiu
17h20 Cérémonie de congé
17h30 Départ de l’avion papal pour Rome – Ciampino

 

La Roumanie, un pays chrétien

Un pays d’union des civilisations

La Roumanie, État d’Europe du Sud-Est fort d’environ 20 millions d’habitants, a fêté en 2018 le centenaire de la création de la « Grande Roumanie ». Membre de l’Union Européenne depuis 2007, le pays en a pris la présidence tournante le 1er  janvier.

La Roumanie est un pays d’union des civilisations, des cultures romaines et byzantines depuis l’Antiquité.

 » Ce pays […] est devenu au cours des siècles un pont entre le monde latin et orthodoxe, ainsi qu’entre la civilisation hellénique et les peuples slaves. »

Jean-Paul II, lors de sa visite en Roumanie en octobre 2000.

Une Église qui renaît

La tradition chrétienne est forte en Roumanie : 98,5% des Roumains se déclarent chrétiens. Parmi eux, plus de 80% sont de confession orthodoxe et 5% sont catholiques. Ces derniers se partagent entre l’Église roumaine latine et l’Église gréco-catholique roumaine de rite byzantin (1% de la population).

L’Église gréco-catholique a été complètement interdite et persécutée sous les 40 ans de régime communiste entre 1949 et 1989. L’État voulait unifier ainsi la vie religieuse sous l’Église orthodoxe, pour pouvoir la contrôler. Le grief essentiel qui motivait les menaces et exécutions des évêques et des prêtres gréco-catholiques était leur lien avec le Pape, signe de leur liberté spirituelle.

Cette Église renaît de ses cendres depuis 20 ans. La communauté est passée de 1 million et demi de fidèles (en 1948)  à 300 000 fidèles actuellement, pour 8 évêques. Sa Béatitude Lucian Muresan, archevêque majeur de l’Église, a été créé cardinal en février 2012 et siège à Blaj.

Les vocations sont cependant nombreuses, et l’Église est très dynamique dans le pays, avec notamment des écoles de qualité (Cluj, Napoca, Bucarest ou Oradea) et des orphelinats, tenus par des religieux. La majeure partie de la communauté gréco-catholique se concentre en Transylvanie.

Le défi de l’œcuménisme

Les relations entre catholiques et orthodoxes s’améliorent progressivement et la majorité de la population roumaine s’affirme favorable à un dialogue œcuménique plus affirmé. La visite du pape Jean-Paul II en octobre 2000 a représenté un pas de plus vers l’unité des Églises. L’histoire tragique du pays au XXe siècle vient néanmoins alimenter encore beaucoup de ressentiments et de divisions entre les Églises, et l’attitude du gouvernement reste très favorable aux orthodoxes.  La communauté gréco-catholique doit de plus faire face au vieillissement de sa communauté et à l’émigration des jeunes.

Dans ce contexte, l’Église catholique roumaine attend de la visite du pape qu’elle revitalise la vie pastorale et qu’elle montre qu’il est possible d’être roumain ET catholique.

Les 7 évêques martyrs sous le régime communiste

Lors de sa visite, le pape François béatifiera sept évêques martyrs, tués en haine de la foi en Roumanie communiste entre 1950 et 1970.

Retrouvez notre article sur le sujet ici.

Suivez l’événement avec l’Œuvre d’Orient

L’Œuvre d’Orient soutient chaque année à hauteur de 650 000 € les actions des communautés gréco-catholiques en Roumanie, dans les domaines de l’éducation, de la santé, du soutien aux communautés et de façon conséquente dans le domaine du patrimoine, avec la restauration ou construction d’églises catholiques, notamment les iconostases.

Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de l’Œuvre d’Orient, accompagnera le pape lors de sa visite. Pour plus d’informations, vous pouvez contacter Armelle Milcent, au 06.62.41.43.04 (sur place également), demander notre dossier de presse et suivre nos réseaux sociaux tout au long du week-end.

Des émissions spéciales sur KTO, en partenariat avec l’Œuvre d’Orient, sont diffusées sur le voyage. Retrouvez le reportage spécial et l’interview du père Cristian Crisan ici : Roumanie, l’Église gréco-catholique martyre. KTO suivra le déroulement de l’événement durant l’ensemble de la visite.

L’émission Chrétiens orientaux du jeudi 30 mai à 9h30, sur France 2, sera consacrée au martyre de l’Église gréco-catholique roumaine.

 

« Le martyre de l’Eglise Gréco-Catholique en Roumanie » jeudi 30 mai sur France 2

Emission du jeudi 30 mai 2019 – 9h30 à 10h00 – France 2

 

A la fin de la seconde guerre mondiale, la Roumanie est placée sous l’influence de l’URSS et les communistes prennent le pouvoir. Ils appliquent alors les « méthodes » de Moscou.

L’Eglise Gréco-Catholique Roumaine (Eglise de rite byzantin unie à Rome depuis 1700) devient la cible d’une persécution religieuse féroce et redoutable. La Securitate tente de les obliger à passer à l’Eglise Orthodoxe (contrôlée alors par le régime), en abandonnant leur communion avec le successeur de Pierre.

Toutes les églises sont fermées, les évêques et de nombreux prêtres sont emprisonnés et torturés, certains jusqu’à la mort.

Le 2 juin 2019, à Blaj en Roumanie, le Pape François béatifiera 7 évêques Gréco-Catholique, martyrs de la Foi.

Ce film, très émouvant, raconte l’histoire de cette répression et donne le témoignage édifiant de l’Espérance, malgré l’horreur des geôles communistes, des témoins de la fidélité.

 

Avec la participation de mgr Mihai Fratila (évêque Gréco-Catholique de Bucarest), Mgr Florentin Crihalmeanu (Evêque Gréco-Catholique de Cluj),  Emanuel Cosmovici (historien de la cause de béatification), Père Marius Visovan (fils de prisonnier à Sighet) et Andrea Dobes (prison de Sighet).

 

Documentaire écrit par Thomas Wallut et Guillaume Juherian. Réalisation : Guillaume Juherian. Avec le soutien de l’Œuvre d’Orient.

Témoignage d’Etienne, volontaire de l’Œuvre d’Orient à Addis-Abeba, en Ethiopie

Etienne, 22 ans, est élève de l’ISAE à Toulouse. Il effectue une mission avec la communauté des Frères de St Jean à Addis-Abeba en Ethiopie pour aider au projet de construction d’un ensemble multi-usages paroissial. Il fait suite à d’autres volontaires qui apportent le meilleur d’eux-mêmes avec leur compétence et leur personnalité. 

 

 

Addis-Abeba, le 22 mai 2019

 

Cela fait maintenant deux mois et demi que je suis en Ethiopie, et me voilà déjà à la moitié de ma mission. Comme le temps passe vite ici ! Il y a quelques semaines, j’arrivais à Addis-Abeba, envoyé par le pôle jeune de l’Œuvre d’Orient, pour une mission auprès de la communauté Saint-Jean installée depuis 10 ans dans cette capitale africaine. Pendant 5 mois je vais habiter au sein de la communauté, les aider dans la construction d’un bâtiment d’accueil (Centre St-Jean), vivre certains de leurs apostolats, notamment auprès des jeunes, et animer des camps d’été. Et depuis que je suis arrivé, je n’ai pas du tout eu le temps de m’ennuyer ! Je prends désormais la plume pour partager un peu de mon vécu avec la France. Il y certainement beaucoup de choses que je vais dire qui sont connues par un grand nombre de lecteurs mais j’en savais si peu en arrivant que j’en suis amené à décrire des choses peut être « basiques ».

 

En train de compter les briques

 

En atterrissant à Addis-Abeba, je dois avouer avoir été un peu perdu. C’était la première fois que je posais les pieds sur un territoire si éloigné de la France, et qui plus est dans un pays si différent du mien. Et puis surtout, que je ne connaissais en rien… En me déplaçant en ville j’étais à la fois très intrigué, surpris, impressionné, amusé aussi, par tout ce que je pouvais voir, et réellement curieux : je désirais comprendre ce qui se vit ici et comment. En effet, ce pays a bien l’air, dès le premier coup d’oeil, d’être relativement complexe, et d’une certaine manière riche. Une richesse que je cherchais à cerner et à comprendre, puisqu’elle n’est évidemment pas financière. Comment cela se fait-il que l’Ethiopie, qui est pauvre économiquement parlant, et dont je ne connaissais même pas le drapeau il y deux mois, me laisse une impression si forte et positive ? C’est au bout de ces quelques semaines qu’il me semble y voir plus clair. Après avoir fréquenté des Éthiopiens de différents âges et milieux, visité quelques lieux symboliques (de la capitale pour le moment…), m’être renseigné sur leur passé, très religieux, je comprends que l’Ethiopie est une nation ancienne et riche d’une culture et d’une histoire qui ont franchi les siècles, parfaitement méconnues de la plupart des européens dont je fais partie, et dont elle est profondément fière. Mais pas prétentieuse. Qui sait par exemple que l’Ethiopie est le seul pays d’Afrique à n’avoir jamais été colonisé ? Que le peuple Éthiopien croit descendre de la Reine de Saba ? Et tant d’autres choses ! Je n’ai personnellement commencé à comprendre ce pays et ses habitants que lorsque frère Athanase, le prieur du couvent d’Addis-Abeba, m’a situé l’Ethiopie autant en Afrique qu’en Orient (les Éthiopiens ne se considèrent d’ailleurs pas Africains). Bien des choses s’expliquent alors.

Et maintenant que je suis ici j’ai appris qu’il n’est pas possible de parler de l’Ethiopie sans d’abord parler de sa religion. J’avais été surpris avant de m’y aventurer d’apprendre qu’elle est en grande majorité orthodoxe. Et ici, pas de peur pour afficher sa religion : il y a tout simplement des croix et des images de la Vierge ou des anges partout ! C’est le deuxième pays chrétien de l’histoire et cela l’a marqué très profondément. Au XIXème siècle une petite branche de l’Eglise orthodoxe éthiopienne s’est rapprochée de Rome conservant un rite « oriental ». J’ai eu la grande chance de vivre la fête de Fassica, c’est à dire Pâques, à Addis- Abeba, et de découvrir les célébrations orthodoxe et catholique, orientales donc, pour cette grande occasion. La cérémonie orthodoxe était aussi splendide que déconcertante pour le catholique romain que je suis. L’Eglise était remplie sur ses deux niveaux, d’hommes et de femmes installés de leurs côtés respectifs, tout de blanc vêtu. De nombreux fidèles restaient à l’extérieur. Et certains dormaient même pour se préparer à la longue nuit de célébration… Après ce rapide passage chez les orthodoxes, nous sommes allés à la veillée pascale catholique orientale célébrée par le Cardinal Berhaneyesus. Nouveau choc culturel pour moi puisqu’il s’agissait de la première messe dans un rite aussi éloigné du rite romain à laquelle j’assistais. Ce fut une cérémonie d’une très grande beauté, bien que très difficile à suivre tout de même. Quelle ferveur chez les fidèles ! Je suis sorti de cette Messe profondément marqué par ces catholiques éthiopiens très dévoués, et convaincus d’une chose : l’Eglise est vaste et variée et chacun des rites traditionnels qu’elle connaît l’enrichit grandement.

 

Messe de Pâques chez les Orthodoxes Ethiopiens

 

Ainsi j’ai pu découvrir un peu l’Ethiopie autour de ma mission. J’ai également une journée de libre par semaine que je mets à profit avec Emmanuel, l’autre volontaire de la communauté, pour visiter certains lieux d’Addis-Abeba. Cependant, le reste de la semaine nous travaillons au prieuré pour aider au suivi de chantier du futur bâtiment d’accueil de la communauté. Il s’agit d’un travail technique qui me convient parfaitement, élève ingénieur que je suis. Réunions de chantier, choix de solutions techniques, achat de matériel, contrôle de qualité et de paiements et moments partagés avec les ouvriers nous occupent à temps plein ! C’est une mission réellement valorisante, puisque nous avons une grande liberté et de vrais défis, et aussi extrêmement instructive. Les méthodes de travail des éthiopiens et le temps passé avec eux nous apprennent effectivement tellement sur ce pays et son fonctionnement.

En plus de notre mission sur le chantier, les frères nous font vivre, certains de leur apostolat. Et le principal d’entre eux est l’école de vie qui se réunit tous les weekends au prieuré. Il s’agit d’un groupe de six jeunes éthiopiens d’une vingtaine d’année qui viennent vivre avec les frères deux jours par semaine, pour effectuer des missions auprès des plus pauvres (visite d’orphelinat, maraudes, missions en campagne, activités avec des enfants du quartier …), suivre des enseignements, des temps de prière et des moments conviviaux. Quelle chance ai-je eu de découvrir ces six jeunes qui sont de véritables témoignages vivant de foi, d’espérance et de charité ! J’ai appris en effet que cinq d’entre eux sont orphelins et que tous ont des problèmes très difficiles à porter. Et pourtant de quelle joie, affection, dynamisme et maturité même, rayonnent-ils !? Qu’il est beau de voir une jeunesse se prendre en main spirituellement, mais aussi scolairement, comme ils le font. Je dois avouer que cela me change des jeunes que j’ai pu rencontrer en France, notamment en tant que chef scout… Eux, peut être parce qu’ils ne connaissent pas notre confort, sortent de leur canapé, et quels fruits portent-ils !

 

En mission avec l’Ecole de Vie dans un Orphelinat des soeurs de la charité

 

On ne sait jamais où s’arrêter dans un tel rapport. Mes mots ne pourront jamais traduire fidèlement ce que je vis et reçois quotidiennement en abondance ici. Je terminerai donc par une anecdote qui illustre parfaitement la générosité éthiopienne que j’expérimente depuis plus de deux mois. C’était une semaine après mon arrivée ici, le frère Philippe-François m’emmenait déjeuner dans une famille dont le père était malade. Alors que nous déjeunions de notre côté avec les enfants, une trentaine d’amis et membres de la famille de cet homme sont arrivés pour une visite surprise. Ils ont tous été reçus, ont eu à manger et à boire, sont restés avec le malade une vingtaine de minute et sont repartis comme ils sont venus. Ce qui m’a laissé absolument pantois, est en fait banal ici où le sens de la famille est très fort, couplé à une grande hospitalité. Cet homme est monté au ciel une semaine plus tard, quelle grâce d’avoir pu voir ses proches avant de rejoindre le père.

Je tiens finalement à remercier chaleureusement tous les frères de la Communauté Saint-Jean d’Addis-Abeba qui m’accueillent dans leur quotidien et me font grandir, chacun à sa manière, depuis deux mois et demi, ainsi que le Pôle Jeunes de l’Œuvre d’Orient qui me soutient dans cette mission depuis le départ.

Que Dieu garde l’Ethiopie !

 

Au revoir à Gabriel, ancien volontaire de l’Œuvre, avec l’Ecole de Vie

 

Les chrétiens d’Orient unis par la prière pour la journée du 26 mai

De nombreux évêques, prêtres, religieux, nous envoient leurs messages de prières pour la Journée organisée dimanche pour les chrétiens d’Orient. Nous vous en partageons ici, tels que nous les recevons, et nous vous invitons à vous unir à ces intentions par la prière. 

 

#Egypte

 » Que votre cœur ne se trouble point, croyez en Dieu et croyez en moi. »

Prions pour une paix durable, cordiale et sincère, une volonté tenace d’écouter et de parler avec le désir dans le dialogue et le  respect des autres,

Prions afin que nos cœurs rejettent la peur, la suspicion pour laisser place à la connaissance et à l’acceptation des différences, non le rejet de l’autre mais avoir des paroles de consolation et de bienveillance.

Implorons le Seigneur de nous donner la paix qui vient de Lui pour nous et pour tous les peuples.

Nous vous remercions pour votre grande aide.

Sœur Fayza Eshak, Supérieure Provinciale des Sœurs Elisabetines, Tiers ordre de Saint François

 

 

#Turquie

 

 

Mgr Orhan Canli, vicaire patriarcal des syriaques catholiques de Turquie

 

 

#Arménie

26mai5

Grégoire Pierre XX, Catholicos Patriarche de Cilicie des Arméniens Catholiques 

En octobre, partez en voyage à la découverte du Liban et de la Jordanie avec La Vie et l’Œuvre d’Orient

Alain Frachon. Après dix ans à l’AFP à Téhéran, Londres et Washington, il entre au quotidien Le Monde en 1985. Il est successivement correspondant à Jérusalem puis Washington, chef du service étranger, rédacteur en chef puis directeur de la rédaction, avant de prendre en 2011 ses fonctions actuelles d’éditorialiste de politique étrangère.

et Jean-Claude Guillebaud. Ancien journaliste au Monde, éditeur et écrivain, aujourd’hui chroniqueur à La Vie et à L’Obs, il a publié de nombreux essais sur les mutations du monde. Son dernier livre, Le Tourment de la guerre, un voyage au bout de la violence, apporte un éclairage engagé et précieux sur les événements contemporains. Ils vous apporteront leur analyse sur l’histoire contemporaine du pays et animeront les rencontres prévues au programme.

 

Au Liban découvrez les contrastes de la grande Beyrouth, Tyr, la mythique plaine de la Bekaa, la vallée de la Qadisha. L’ancienne cité de Madaba en Jordanie, la majestueuse ,

Inscriptions via le formulaire

 

Vous retrouverez également sur place :

• Lucien George : journaliste, ancien correspondant au Moyen-Orient du Monde durant 30 ans, éditeur du Monde Édition Proche-Orient de 1999 à 2006, éditeur des Fiches du Monde Arabe et de livres en français à Beyrouth.

• Rencontre avec la fondation Adyan : fondée en 2006, la fondation libanaise
ADYAN est la plus importante fondation interreligieuse du Liban. Ses membres fondateurs sont chrétiens et musulmans.

• Laure Stephan : correspondante pour Le Monde.

• Monseigneur Elie Haddad : archevêque de Saïda et Deir el Qamar
des grecs melkites catholiques.

• Benjamin Barthe : correspondant pour Le Monde.

Les rencontres et les entretiens dépendent des disponibilités de dernière minute des intéressés.
Le programme des conférences vous sera remis un mois avant le départ.

 

Retrouvez les détails du voyage dans la brochure ci-dessous :

Voyage La Vie Liban 2019 by on Scribd

Témoignage d’Hermine, volontaire à Nazareth

Hermine, 24 ans, a un master II de communication et une Licence d’Histoire de l’Art, combo parfait pour faire visiter Nazareth aux pèlerins qui viennent visiter le Tombeau du Juste !

 

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3 mois ! Que de découvertes ! Humaines, spirituelles, professionnelles ; la vie est riche ! Il faut dire que l’environnement dans lequel je vis est incroyable, le monde entier, la France entière vient à moi ! Les échanges sont interculturels et j’en apprends beaucoup. Entre visites et conversations au restaurant de l’hôtellerie, je rencontre énormément de cultures différentes. Et c’est beau de pouvoir leur donner un petit instant d’approfondissement historique et spirituel près du Tombeau du Juste.

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Nazareth

Ce mois-ci il m’est arrivé un jour de me promener dans les rues de Nazareth, en me faisant la réflexion que c’était ma ville. Cela m’a beaucoup marqué, parce qu’effectivement je me sens chez moi,j’ai trouvé une place ici ! Quelques mois, quelques rencontres, quelques expériences et projets, et me voilà faisant partie de ceux qui habitent Nazareth. Pourtant, je me trouve dans une ville à la fois arabe et juive, où les chrétiens sont minoritaires. L’appel du muezzin rythme la journée, les jours de weekend et nos déplacements sont dépendants du shabbat. Pourtant aussi, je ne parle pas la langue –du moins pas suffisamment pour tout comprendre et tenir une conversation. Et j’ai souvent l’impression qu’ils se disputent lorsqu’ils parlent entre eux. Nazareth est une ville vivante, pleine de chaleur et de convivialité orientale, une petite ville où l’on connaît les commerçants et les habitants !

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J’essaie de vivre de vrais moments avec les habitants. Les soirées de rencontres avec les jeunes que rassemble le Chemin Neuf portent beaucoup de fruits : nous avons désormais un vrai groupe et les temps de partage en toute simplicité sont constructifs. J’apprends aussi la broderie traditionnelle dans une association où des femmes de toutes confessions viennent travailler. Et puis, j’ai sympathisé avec les jeunes qui servent le diner aux pèlerins ; nous sortons quelquefois tous ensemble !

 

Les sœurs de Nazareth avec qui je vis sont aussi de précieuses aides et interlocutrices. Nous nous entendons bien, et je crois que notre présence ici les ranime. Clarisse, l’autre volontaire, et moi passons du temps avec elles. Je me rends aussi compte de la chance que j’ai de vivre ces mois de don avec elle, et de pouvoir échanger sur nos difficultés ou interrogations.

 

 

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Mes missions

Les visites s’enchaînent ! Français, anglais, parfois espagnol, et chacune est différente ! Je ne me lasse pas de faire découvrir ce site incroyable aux pèlerins, et je me rends compte que finalement ce sont eux qui me donnent bien plus. Je donne certes mes explications, mon temps et mon enthousiasme, mais ce sont eux qui me nourrissent chaque fois, que ce soit sur le plan humain, spirituel, ou bien professionnel.

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Du côté de l’hôtellerie nos projets se concrétisent, et de nouvelles idées émergent toujours. Les sœurs sont à l’écoute de nos projets pour améliorer l’accueil des pèlerins. Par exemple, nous avons créé des mots d’accueil à disposer dans les chambres des pèlerins pour leur souhaiter la bienvenue, dans l’idée de différencier cet hébergement dans une communauté d’un hôtel : les phrases de la Bible sélectionnées, nous les avons ensuite traduites en 4 langues. Pour vous donner une autre idée de mes activités, je suis en train de réfléchir au projet d’une brochure pour la maison, ou encore en pleine installation du code Wifi dans les chambres. Les missions sont nombreuses, variées, et créatives ! Je crois vraiment que mon envoi en mission ici n’est pas le fruit du hasard !

Le pays

 

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Je profite aussi des dimanches de repos et de toutes les occasions de déplacements pour découvrir le pays. Que de richesses ! Le mois de mars m’a entrainée à Saint-Jean d’Acre, Césarée maritime ou encore dans le désert du Néguev. Je peux vous l’assurer de ce côté la Méditerranée est magnifique, les traces historiques sont infinies, et il me reste encore tant à voir ! Quant au désert, il est aussi silencieux, que très présent, aussi mystérieux qu’hostile et apaisant. On aimerait s’y perdre quelques jours. Je continue aussi le Jesus trail à travers la Galilée – de Nazareth à Capharnaüm, avec mes amis, volontaires français au Chemin Neuf et Clarisse.

On peut vraiment dire que le syndrome de Nazareth m’a saisie ! Et le temps file à toute vitesse !

 

 

 

A bientôt !

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Hermine

 

« Le Puissant fit pour moi des merveilles ! » Lc 1, 49

 

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Prix littéraire 2019 de l’Œuvre d’Orient : les lauréats !

 

Grand Prix : Père Jacques Mourad pour le livre « Un moine en otage. Le combat pour la paix d’un prisonnier des djihadistes », écrit avec Amaury Guilhem.

(Éd. de l’Emmanuel, 2018).

Un moine en otage

 

Le jury a été bouleversé par ce témoignage d’humanité exceptionnel et par la personnalité sensible et humble du Père Jacques Mourad. A travers ce récit simple, profond et captivant, le lecteur vit l’expérience de sa captivité par l’État islamique en 2015 en Syrie. Transformé par cette expérience, l’auteur développe une réflexion profonde, qui évolue au fil de sa captivité et donne un éclairage précieux sur l’avenir de l’islam et des relations entre chrétiens et musulmans au Moyen-Orient.

Retrouvez l’interview avec le Père Mourad

Jacques Mourad« Otage de Daech pendant cinq mois, le père Mourad ne dit rien de ce qu’il a souffert mais tout de ce qu’il espère. » Marine de Tilly, Grand reporter, membre du jury

« Un témoignage d’une force impressionnante. » Geneviève Delrue, RFI membre du jury

 

 

Prix Académique : l’Université catholique d’Ukraine pour le livre « Persécutés pour la vérité. Les Gréco-catholiques ukrainiens derrière le rideau de fer »

(Éd.de l’Université Catholique d’Ukraine, 2018).

 

Persécutés pour la vérité livres

Un témoignage inédit et plein d’espérance de l’Église martyre du XXème siècle, en pleine renaissance depuis 30 ans. Fondé sur plus de 2000 entretiens, ce remarquable travail d’histoire orale est rendu vivant et bouleversant par les illustrations de photos et de documents d’archives. Il rend hommage à la tragique histoire de l’Église gréco-catholique d’Ukraine, persécutée sous les 40 années de régime communiste.

Plus d’infos sur le livre ici

« Nous avons là un travail de compilation et de synthèse accessible à tous sur un sujet passionnant et très peu connu en France. » Le jury à l’unanimité

 

 

Mention Spéciale : Catherine Mayeur-Jaouen pour le livre « Voyage en Haute-Égypte. Prêtres, coptes et catholiques »

(CNRS Éditions, 2019)

 

Voyage en Haute EgypteUne excellente étude sur les coptes, d’un niveau universitaire remarquable, qui reste accessible de part son écriture très vivante et sa construction comme un récit de voyage. Le jury a trouvé cet ouvrage « incarné et palpitant », passionnant par les connaissances qu’il apporte au lecteur, qui suit l’auteur au fur et à mesure de son voyage auprès des petites communautés coptes catholiques de la campagne égyptienne.

Interview avec Catherine Mayeur-Jaouen

 

« L’ouvrage de Catherine Mayeur-Jaouen marque d’une pierre blanche l’histoire de l’Église copte. C’est un livre désormais incontournable. » Christian Cannuyer, membre du jury

 

 

 

Pour sa 8e édition, le Prix littéraire de l’Œuvre d’Orient a été remis par Monseigneur Michel Aupetit, archevêque de Paris, le 12 mai 2019 à l’issue de la messe annuelle de l’Œuvre d’Orient. Ce prix unique dans sa catégorie récompense un ouvrage traitant avec espérance de la situation des chrétiens en Orient. Cette remise de prix a été retransmise par KTO Télévision. logo KTO graissé fond blanc

 

 

 

 

Le jury, spécialiste de la question des chrétiens d’Orient :

Antoine ARJAKOVSKY, co-directeur du département de recherche Politique et Religions au Collège des Bernardins,
Christian CANNUYER, professeur à la faculté de théologie de Lille. Directeur de Solidarité-Orient (Belgique),
Geneviève DELRUE, en charge de l’information sur les religions à RFI, productrice de l’émission « Religions du monde »,
Antoine FLEYFEL, professeur de philosophie et de théologie à l’Université catholique de Lille et responsable des relations académiques à l’Œuvre d’Orient,
Anne-Bénédicte HOFFNER, journaliste, adjointe au chef du service Religion à La Croix,
Christian LOCHON, membre de l’Académie des Sciences d’Outre-Mer,
Marine de TILLY, critique littéraire au Point, grand reporter,
Thomas WALLUT, producteur, journaliste de l’émission « Chrétiens Orientaux, Foi, Espérance et Traditions » de France 2,
Les délégués de l’Œuvre d’Orient qui ont voté et représentent une voix.

 

Jury prix littéraire

Irak : un projet de financement d’une école primaire avec le Secrétariat général de l’Enseignement Catholique et l’APPEL

Jeudi 9 mai, l’Œuvre d’Orient et le Secrétariat général de l’Enseignement Catholique ont renouvelé leur partenariat. La convention a été signée par Mgr Pascal Gollnisch et Pascal Balmand (secrétaire général de l’Enseignement Catholique)

À cette occasion il a été remis à l’Œuvre d’Orient un chèque de 100 000 €, fruit de la campagne Espoir Irak (lancée en 2014), menée au cours de l’année scolaire par le SGEC et l’APPEL auprès des établissements scolaires, pour financer la construction d’une école tenue par les dominicaines à Bartella en Irak.

Merci à elles !

 

SGEC signature convention
Mgr Pascal Gollnisch (directeur général de l’Œuvre d’Orient) et Pascal Balmand (secrétaire général de l’Enseignement Catholique)

 

Le projet de construction d’école :

Bartella est une ville de la plaine de Ninive située à 21 km à l’est de Mossoul. Plusieurs communautés religieuses se côtoient : Syriaques catholiques, Syriaques orthodoxes, Shabaks, musulmans sunnites et chiites. La ville a été libérée par l’armée irakienne en novembre 2016. Les familles reviennent petit à petit. La situation est tendue entre les communautés : ville à majorité chrétienne avant la fuite des habitants en 2014, elle est maintenant à majorité shabak (chiite). Le projet consiste à l’ouverture d’une école primaire pour accueillir des enfants chrétiens et shabaks.

 

Pourquoi ?

Ce projet permettra de scolariser les enfants, et offrira également des opportunités d’emploi. Fonder une nouvelle école représente également un signe positif pour les familles qui sont revenues et veulent redémarrer une nouvelle vie sur leurs terres. Les sœurs dominicaines sont présentes à Bartella depuis de nombreuses années et la qualité de leur système éducatif est apprécié par tous.

 

L’objectif est de permettre l’ouverture de l’école pour la rentrée en septembre 2019.

 

Témoignage du groupe de volontaires CapMissio / Œuvre d’Orient en Terre Sainte

Témoignage de mission du groupe CapMissio. Ce groupe forme et envoie des jeunes en mission pendant une année dans le diocèse de Montpellier. Durant cette année pour Dieu, ils sont également amenés à partir un mois en mission humanitaire à l’étranger. C’est dans ce cadre que, partenaire de l’Œuvre d’Orient, ils ont été affectés à l’Hôpital Français de Nazareth  https://www.capmissio.com/

 

Voici des petites nouvelles de notre périple en Galilée,

Nous sommes donc arrivés lundi dernier assez tard à l’Hôpital Français de Nazareth. Nous avons vraiment été très bien accueillis, à la fois par les sœurs Dorita et Isaura mais aussi par tout le personnel. Les gens sont très chaleureux, souriants et bienveillants.

Nous nous levons le matin vers 6h pour assister à la messe avec les sœurs, nous prenons ensuite un temps d’oraison de 30 minutes puis nous nous dirigeons vers le petit-déjeuner. A 8h, nous commençons la mission de jardinage. Nous travaillons avec Khaled, qui nous montre ce que nous devons faire ! Au menu : désherbage, arrachage de plantes, ratissage et aussi peinture bref de quoi nous muscler un peu. La mission est agréable, nous avons tous plaisir à travailler ensemble, je crois qu’il y a un côté fédérant dans le travail. Nous sommes aussi heureux d’être au contact de la nature, chose que nous n’avions pas beaucoup eu cette année*. La mission est assez fatigante mais nous prenons des pauses et nous rigolons beaucoup. Nous avons ensuite le déjeuner à 13h et nous reprenons à 14h jusqu’à 15h. A 15h, c’est sieste, jusqu’à 17h (il fait déjà chaud), ensuite nous allons dans la ville, ou nous prenons un temps convivial tous ensemble.

 

La mission

 

Samedi après-midi

Nous avons commencé les visites samedi après-midi, où nous avons visiter la Basilique de l’Annonciation et le Mont du précipice. Nous avons aussi participé à la procession aux flambeaux internationale le soir à la Basilique, c’était top, très familial, bonne ambiance.

Témoignage de Clara sur le Mont du Précipice :  » J’ai été très touchée de pouvoir me rendre sur ce Mont ou Jésus a failli mourir. Nous étions seul sur cette haute montagne, et à cet instant, je me suis vraiment senti proche de Jésus, j’ai senti qu’il m’appelait à ne pas avoir peur de l’avenir, car il avait tout entre ses mains. »

 

Nous avons fait un peu d’animation au centre de gériatrie

 

 

 

Dimanche

Nous sommes partis à Capharnaüm puis à Tabga, nous avons pris un long temps de méditation dans la synagogue ou Jésus a prêché, puis au bord du lac de Tibériade, c’était splendide… Pas de mot pour décrire la joie que nous avons pu goûter, avec le temps merveilleux.

 

 

Lundi

Nous sommes partis pour le Mont des Béatitudes, puis nous avons pris le bateau à Génesareth pour aller sur le lac méditer la Parole de Dieu.

 

Nous avons aussi rencontré Hermine et Clarisse, volontaires de l’Œuvre d’Orient auprès des Religieuses de Nazareth, dont elles nous ont fait visiter le « Tombeau du Juste » où elles sont en mission longue.

Merci beaucoup à l’Œuvre d’Orient de nous donner la chance d’effectuer cette mission, c’est vraiment une chance pour nous.

 

 

 

 

Au mont du Précipice, à Nazareth